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EDC de Aislinn~60672

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"Sanguis Aeternis"

Ambiance musicale


"Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !"
- Charles Baudelaire -

Ne jamais relire le livre une fois la page tournée. C'est là ce qu'elle aurait dut se promettre, ne jamais faire marche arrière. Avancer sans se retourner et oublier. Elle à bien essayé mais c'est peine perdue, même lorsqu'elle était avec cet Autre il n'y avait encore que Lui. Force à été d'admettre qu'au fond elle tient bien trop à Lui et ce Nous qu'ils auraient pu représenter. Les Regrets ont laissé place à une peine incommensurable, ce genre de Douleur qu'elle ne peut contrôler. Alors elle à trouvé son Palliatif, ce remède, là, offert devant ses azurites perçantes.
La pièce est Sombre, seulement éclairée par les lueurs bleutés de la ville. Les néons clignotent et rendent l'atmosphère d'autant plus lugubre. Les chaines pendent au mur, murs sales, souillés, véritable éponge à horreur. Elle est là, la Sanguine debout devant elle. Véritable offrande à sa rage qui gronde de façon sourde à l'intérieur. Si le jour elle parvient à contrôler ce serpent pernicieux qui ternis peu à peu son âme. La Nuit auprès d' Elle , la bête se réveille. La Sanguine demande, appelle la Douleur, la supplie de la soigner, lui faire si mal qu'elle sera forcée d'oublier. Oublier cette faim qui la ronge, la tenaille , la poussant peu à peu au bord du précipice. La Folie guette mais l' Obsidienne pourra la sauver. Après tout , n'est ce pas grâce au Sang qu'elle c'est relevée?
- " La ferme et agis ! "

Aucune réponse ne quitte les pétales amarantes, la lame effilée cours sur le derme diaphane. Le Vermeil ne se réveille pas encore jusqu'à ce que la Rouge ne sorte le mot de trop. La pointe perfore alors les chairs fragiles et déjà marquées. Elle ouvre, fouille et commence le long chemin de la Rédemption. Elle doit apprendre, comprendre que la Douleur physique ne résout rien. Noyer ses joues de larmes pour accepter. Les arabesques sont joliment faites, l' Obside s'applique et continue son tracé avec soin. Tel un peintre elle perfectionne son oeuvre. Les cris et les supplications se font plus puissantes, l' Oiseau perd peu à peu ses ailes. L' Obside les brise une à une, elle ne doit plus Dévorer. Laisser sa propre chair meurtrie remplacer celle des autres...taire la bête, la garder enfermée dans sa tanière.
Sanguis Aeternis
Les lettres sont gravées à même la chair, pour que jamais elle n'oublie que le Sang c'est sa vie. Peu à peu l' Esprit se perd, la Rouge n'a plus de force, le carmin suinte des plaies à vif. Les Azurites se focalisant alors durant d'interminables minutes sur cette perle pourpre qui roule jusqu'au creux des reins. Soudain la Raison refait surface, qu'a t-elle fait? L' Oiseau n'est plus qu'une boule de plumes, détruite par la séance. Les chaines sont déliée et le corps faible chute à même le sol poisseux. Pantine qui se glisse à ses côté, venant l'enfermer dans son giron. Les heures passe et l'oiseau n'en finit plus de sangloter. L' Obsidienne quand à elle la berce, la rassure, le monde est laid mais le leur est beau. Un dernier Adieu, dernière preuve d'une complicité cachée.

Et puis...le bel Oiseau s'est envolé, ne laissant dans son sillage qu'une terrible odeur de souffre et ce goût amer.
Elle ne reviendra plus.

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HRP: Bien entendu ce texte est purement hrp, inconnu de vos pantins etc. Je l'ai écrit par envie, n'hésitez pas à critiquer, c'est toujours constructif. Bon jeu !

Informations sur l'article

Renaissance
13 Avril 2017
1250√  20☆ 9◊

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