EDC de Aellia~40792
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Mes premiers mots
Installée dans mon lit au cycle 23, je regardais le plafond sombre et repensais à ma journée, aux rencontres que j'avais faite, aux mots prononcés, aux messages envoyés, aux expressions que j'avais affichées sur mon visage, mes questions posées...toute ma journée me revenait en mémoire.
Un moment plus tard, je me tournais dans mon lit pour trouver une position plus confortable qui me permettrait de m'endormir, mais en vain, je me retournais encore et encore avant que mon regard se pose sur la silhouette de ma table de nuit et du livre posée dessus.
Je le distinguais mal...très mal, mais se livre m'attirait, je n'arrivais pas à repousser l'envie de le prendre et de le serrer fort contre moi, contre ma poitrine.
Je décidais de me redresser pour m'appuyer contre la tête de lit afin d'allumer la lumière qui m’éblouit un moment avant de pouvoir regarder le livre correctement.
Il avait une couverture marron foncé, sembler en bon état, je ne me souviens pas l'avoir déjà vue ni même que mère m'en est parlé, mais peu importe je me penchais légèrement pour le prendre et le posai sur mes jambes sans l'ouvrir afin de glisser mes doigts dessus pour créer un lien entre lui et moi, une sorte de connexion réciproque.
Je le distinguais mal...très mal, mais se livre m'attirait, je n'arrivais pas à repousser l'envie de le prendre et de le serrer fort contre moi, contre ma poitrine.
Je décidais de me redresser pour m'appuyer contre la tête de lit afin d'allumer la lumière qui m’éblouit un moment avant de pouvoir regarder le livre correctement.
Il avait une couverture marron foncé, sembler en bon état, je ne me souviens pas l'avoir déjà vue ni même que mère m'en est parlé, mais peu importe je me penchais légèrement pour le prendre et le posai sur mes jambes sans l'ouvrir afin de glisser mes doigts dessus pour créer un lien entre lui et moi, une sorte de connexion réciproque.
Après un moment à le contempler, je me décidais à l'ouvrir afin de voir ce qu'il renfermait, à ma grande surprise rien, rien n'était écrit seulement des pages blanches, je voulais être sur de ne pas me tromper et continuer de tourner les feuilles une à une avec l'obsession de découvrir un mot, une trace, mais non, il était vide, il m'attirait à lui.
Je prie ma besace, la posée à côté de moi pour sortir l'encre et une plume quelconque qui était à l'intérieur, je reviens à la première page du livre et posa ma plume hésitante, elle m'échappa de la main laissant une bavure d'encre sur le papier.
Je levais la tête un instant, regarder autour de moi avant de reprendre la plume et d’écrire simplement deux mots.
Je prie ma besace, la posée à côté de moi pour sortir l'encre et une plume quelconque qui était à l'intérieur, je reviens à la première page du livre et posa ma plume hésitante, elle m'échappa de la main laissant une bavure d'encre sur le papier.
Je levais la tête un instant, regarder autour de moi avant de reprendre la plume et d’écrire simplement deux mots.
Journal intime.
Je regardais les mots, fermer les yeux un moment pour faire tomber la pression que je ressentais en moi, quand je les ouvris de nouveau toujours le regard posé sur la page, je remarquai trois mots de plus juste en dessous des miens.
Je regardais les mots, fermer les yeux un moment pour faire tomber la pression que je ressentais en moi, quand je les ouvris de nouveau toujours le regard posé sur la page, je remarquai trois mots de plus juste en dessous des miens.
intime ?
Pourquoi donc.
Je posais la plume dans sa boîte précipitamment et renversai l'encre noire sur ma couverture bleue, je prie le livre dans mes mains et l'approcher de mon visage pour être sur de ne pas rêver, les mots étaient toujours là, des mots que je n'avais pas écrits, je refermais le livre avec terreur et le jetai dans un coin de ma chambre.
Pourquoi donc.
Je posais la plume dans sa boîte précipitamment et renversai l'encre noire sur ma couverture bleue, je prie le livre dans mes mains et l'approcher de mon visage pour être sur de ne pas rêver, les mots étaient toujours là, des mots que je n'avais pas écrits, je refermais le livre avec terreur et le jetai dans un coin de ma chambre.
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