EDC de Acius
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Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Acius
Articles
Statistiques
Nb. articles | 14 |
Nb. ☆ données | 296 |
Nb. ☆ reçues | 112 |
Nb. ◊ écrits | 60 |
Nb. ◊ reçus | 5 |
Nb. √ | 6709 |
_Projeté loin des canons de beauté traditionnels dans cette silhouette aux proportions tronquées, noueuse comme un tronc des mangroves de Kepler 20-f, Acius affiche une nature elfique abâtardie par les péripéties qui tordent la Cité. Mise à nu, son enveloppe trahit l'échec d'une migration vers la race des bien-nés : ses bras sont trop effilés, ses côtes asymétriques, ses jointures aussi saillantes que les genoux des derniers vieillards de DreadCast. Ce vaisseau de chair paraît perpétuellement distendu de l'intérieur par un organisme trop vif, étirant sa peau en de larges varices qui traversent son corps comme des tranchées.
_Acius est un corps trop organique, où la technologie s'est imposée comme un impératif à la vie; la courbure proéminente de l'acier chirurgical à ses omoplates, ses coudes et ses rotules annonce la greffe sub-musculaire d'une cybernétique assistant ses articulations défaillantes. Pour l'ensemble, l'elfe semble avoir préservé l'illusion d'une relative sobriété technique, camouflant l'essentiel de ces implants sous des toiles épaisses; on le prendrait sans doute pour un voyageur d'un autre temps s'il n'y avait, perpétuellement visé sur son visage, ce curieux regard solaire qui évoque un astre mourant. Pupilles nerveuses propres aux yeux chromés, les globes qui siègent dans ces orbites caves ne se déforment sous aucune lumière. Par écho, ceignant son visage pour mieux en anoblir la chair tiraillée, un ornement d'or et de carbone s'embrase sous les néons criards de la ville, jetant au gré de ces feux-nouveaux des reflets toujours changeants.
_Silhouette roide égarée dans un smog de tabac capiteux qu'il crache à cycle régulier, vous le trouvez là cintré d'un long manteau aussi sombre qu'épais, battant ses cuisses à chacun de ses pas, nuque préservée des lames de froid par un haut-col rabattu jusqu'au lobe de ses oreilles parées. Au revers saillant du pardessus, une boucle métallique a été brochée; s'y balance mollement un respirateur en fibre de carbone. A son épaule droite a été cousue une discrète petite décoration patinée par le temps et les intempéries qui tombent inlassablement sur la Cité. Sous le manteau, un pourpoint matelassé, les teintes fatiguées par les décennies traversées, couvre l'homme de la taille au seuil de sa gorge; un pli suspect à la poitrine trahit la présence d'un holster pectoral, où peut luire l'éclat mat d'une crosse en polymère. Un pantalon d'ouvrier couvre le galbe aride de ses jambes; une sangle en cuir d'écureuil, où ont été greffées deux larges poches de tissu, enserre sa droite cuisse, tandis qu'une paire de genouillères en fibre rigide a été agrafée à la jointure des genoux. De quelques doublures peuvent s'échapper une faible aura, caractéristique des cartouches énergétiques de la carabine Varja. Haute sur ses tibias, scellant solidement son pantalon, sa vieille paire de botte fait grise-mine, cependant que les nuits passées dans les mangroves acides ont achevé de ronger semelles et coutures. Elles crissent, craquent, grincent, mais l'homme ne semble pas déterminé à s'en départir, sourd à leurs plaintes.
_Acius est un corps trop organique, où la technologie s'est imposée comme un impératif à la vie; la courbure proéminente de l'acier chirurgical à ses omoplates, ses coudes et ses rotules annonce la greffe sub-musculaire d'une cybernétique assistant ses articulations défaillantes. Pour l'ensemble, l'elfe semble avoir préservé l'illusion d'une relative sobriété technique, camouflant l'essentiel de ces implants sous des toiles épaisses; on le prendrait sans doute pour un voyageur d'un autre temps s'il n'y avait, perpétuellement visé sur son visage, ce curieux regard solaire qui évoque un astre mourant. Pupilles nerveuses propres aux yeux chromés, les globes qui siègent dans ces orbites caves ne se déforment sous aucune lumière. Par écho, ceignant son visage pour mieux en anoblir la chair tiraillée, un ornement d'or et de carbone s'embrase sous les néons criards de la ville, jetant au gré de ces feux-nouveaux des reflets toujours changeants.
_Silhouette roide égarée dans un smog de tabac capiteux qu'il crache à cycle régulier, vous le trouvez là cintré d'un long manteau aussi sombre qu'épais, battant ses cuisses à chacun de ses pas, nuque préservée des lames de froid par un haut-col rabattu jusqu'au lobe de ses oreilles parées. Au revers saillant du pardessus, une boucle métallique a été brochée; s'y balance mollement un respirateur en fibre de carbone. A son épaule droite a été cousue une discrète petite décoration patinée par le temps et les intempéries qui tombent inlassablement sur la Cité. Sous le manteau, un pourpoint matelassé, les teintes fatiguées par les décennies traversées, couvre l'homme de la taille au seuil de sa gorge; un pli suspect à la poitrine trahit la présence d'un holster pectoral, où peut luire l'éclat mat d'une crosse en polymère. Un pantalon d'ouvrier couvre le galbe aride de ses jambes; une sangle en cuir d'écureuil, où ont été greffées deux larges poches de tissu, enserre sa droite cuisse, tandis qu'une paire de genouillères en fibre rigide a été agrafée à la jointure des genoux. De quelques doublures peuvent s'échapper une faible aura, caractéristique des cartouches énergétiques de la carabine Varja. Haute sur ses tibias, scellant solidement son pantalon, sa vieille paire de botte fait grise-mine, cependant que les nuits passées dans les mangroves acides ont achevé de ronger semelles et coutures. Elles crissent, craquent, grincent, mais l'homme ne semble pas déterminé à s'en départir, sourd à leurs plaintes.
Domus Artificium
(Merci Full bis !)
(Merci Kemelvor !)
(Merci MidJourney V5 !)
(Merci MidJourney V6.1 !)