EDC de 76475

Saut de ligne

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A celui ou celle qui lit ces lignes j'aurai essayé. Sans succès.
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Je m'appelle Trietout. Gobeline de mon état, j'avais un autre nom à la sortie du maturateur, mais ce surnom m'a vite été donné, tant je passais des heures à trier les déchets, en sortant des trésors la ou les autres ne voyait que rebuts.
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Il y a quelques Années de cela nous avons tous constaté un refroidissement de Kepler. Oh, rien du tout même pas un dixième de degré. Ca n'a inquiété personne. Moi j'en ai juste profité pour acheter une petite laine, rose, qui tranchait avec mon teint olivâtre. Mais je m'égare.
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Et puis, l'année suivante il fit encore plus froid. Cette fois l'on calculât qu'en moyenne, nous avions peut être perdu un degré. J'ai voulu lancer un petit commerce de chaufferette à glisser dans les poches, j'avais fait les recherches préliminaires, mais hélas la validation de mon schéma a tardé.
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Quand il vint, le froid commencé à ne plus être contestable par quiconque, même si bien sûr certains aimaient se distinguer en affirmant le contraire.
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C'est à ce moment que, craignant que la situation ne s'aggrave encore, je suis entrée au QUAERERE IMPERIALIS. Il y avait une foule de gens qui, en raison de la situation, sont venus apporter leurs petites ou grandes compétences.
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Certains envisagèrent de contacter les fédérés, le souci les frappaient bien évidemment autant que nous. Mais d'une part la plupart restaient contre et d'autre part nous doutions qu'un secteur aussi Chaotique puisse être d'une quelconque utilité. Mais Tout de même quelques espions furent envoyé, en espérant qu'ils fassent une percée inattendue et qui sait, la copier.
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Il y avait des gens d'un peu tous groupes du secteur travaillant main dans la main, essayant de comprendre et de solutionner le problème. Des accrochages arrivaient, mais à mesure que le thermomètre annonçait une température plus froide, les esprits s'échauffaient d'autant moins.
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Tous les groupes ? Non un seul se mettait à l'écart, préférant racketter les gens qui avaient encore de quoi se chauffer individuellement. Dans un premier temps, certains trouvèrent même que c'était une bonne chose, car cela poussait ceux qui ne s'investissaient pas, à venir nous rejoindre pour la recherche d'une solution collective.
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Une première percée eu lieu. Un coin de smog se dégagea et l'on put observer le ciel et surtout le soleil de Kepler. Rien ne fut découvert il ne semblait en effet ne pas faiblir, tout allait bien sûr ce plan.
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Les recherches continuèrent et nous avions mis sur plan une chaudière supplémentaire. Mais il fallait pour cela collecter des ressources dont nous ne disposions pas. Des équipes furent à nouveau envoyé vers l'extérieur malgré le froid. Mon talent dans le domaine fut requis.
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Le groupe de Parias qui avait menacé une partie d'entre nous au début, vint d'abord proposer de vendre, hors de prix, certains des éléments qui nous manquaient. Crédits et diverses autres ressources, puis même une copie du dispositif que nous étions en train de créer. Des voix furent lever pour refuser un tel chantage, mais rapidement une majorité se constitua pour accepter, toute négociation fut refusée. Beaucoup de nos ressources inutiles dans l'immédiat furent utilisées pour acheter moteurs, tuyaux et autres fournitures dont nous manquions.
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Pour autant, retarder l'inéluctable n'était pas une solution. Les gens qui se piquaient d'être météorologues n'avaient pas un début d'idée. Puis un jour quelqu'un fît la remarque à un Kobold qu'au vu de sa taille, il était plus éloigné des tuyaux qui tentait de garder un semblant de chaleur, vu que ceux-ci étaient placés en hauteur. Immédiatement nous vérifiâmes et, imperceptiblement notre planète s'éloignait de notre étoile. Ou du moins son orbite s'élargissait. Petit à petit.
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Nous étions désarmés, aucune idée ne nous venait, comment faire reprendre à notre planète une orbite plus proche. Quelques Gobelins à la cervelle déjantée proposèrent de provoquer une explosion, sur la face à l'ombre de Kepler pendant qu'elle tournait sur son orbite. L'idée était démente, mais faute de mieux… Le froid semblait paralyser jusqu'à nos neurones…
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Bien sûr il fallut troquer encore des ressources, à l'évidence nous savions que c'était notre dernière tentative. Qu'en cas d'échec nous n'aurions probablement plus rien à troquer. Nous dûmes même troquer des vêtements, chose vitale dans les conditions que nous traversions.
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Je fus nommée pour appuyer sur le bouton. Je ne sais pas pourquoi. Et le plan, aussi dément soit il, fonctionna, une énorme explosion ravageant le S4 et le S7 dévasta tout, Même des taudis s'effondrèrent en Marran. L'onde devait être démentielle et elle le fut.
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Au bout de deux ou trois jours les thermomètres laissèrent deviner que oui, le plan avait fonctionné.
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Les observateurs qui purent faire des calculs sur notre distance avec Kepler étaient formel. Nous nous rapprochions, à nouveau.
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Nous sommes désormais à J+45, enfin je crois. En réalité nous n'avons pas réussi et le manque de vêtements ne nous sera pas si dommageable. Certains appareils tombent en panne, à cause de la chaleur notre longue agonie dans le froid, n'aura été suspendu que pour une mort rapide dans une chaleur infernale.
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La Kepler sur laquelle nous nous trouvons n'en finit plus de s'approcher de notre étoile. Je vais enterrer ce témoignage sous terre, encore plus bas que nous nous sommes réfugié.
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Puisse quelque intelligence future trouve notre histoire sur ce message.
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Trietout, dernière membre du QUAERERE IMPERIALIS.