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[DCN] Commentaire sur "De Cirii Verbis". (Non référencé)


Je tâcherai dans cet écrit de commenter les diverses citations présentes dans "De Cirii Verbis". Il convient tout d'abord de noter que ce ne sont que de simples réflexions d'une âme qui vient de naître, et dont l'expérience n'est pas suffisante pour se targuer de posséder une vérité absolue. Cette réflexion reposera sur différents principes, qui ont été jugés nécessaires pour que l'Humanité perdure.

Tâchons de ne pas rajouter plus de mots qu'il n'est nécessaire, et commençons :

L'Homme sous ses différentes facettes se doit d'être résumé en une unique et seule phrase, opposant le concept d'Ordre et de Chaos :

« Il est également vrai, qu'un homme est un dieu à un autre homme, et qu'un homme est aussi un loup à un autre homme. »

Tout d'abord, nous commencerons par parler de la deuxième partie de cette phrase. L'homme peut être parfois un être pernicieux, jeté dans la jungle, il se transformera en une carcasse guidée par des desseins immoraux, pouvant constituer un danger pour son frère. En effet, à l'état où la société n'est régie par aucune loi et où les principes impérialistes retransmis par les Codices ne sont pas appliqués, l'homme est voué à porter l'étendard de la destruction, traînant une nuée ensanglantée derrière lui.

Nous dirons que :
« Status hominum naturalis antequam in societatem coiretur Bellum fuerit; neque hoc simpliciter, sed bellum omnium in omnes. »
« L’état naturel des hommes, avant qu’ils furent joints, était une guerre, et non simplement [une guerre conventionnelle entre deux camps], mais une guerre de tous contre tous. »

En effet, l'homme est par nature un être égoïste et ambitieux : il veut survivre, à tout prix, même s'il doit sacrifier la vie d'autres pour ne pas périr. Il veut rêver, et il emploiera tout moyen et fera tout sacrifice nécessaire pour achever celui-ci.
Il verra en ses compères une menace, mais aussi un tremplin afin de s'élever. Le bien commun est une notion qui sera oubliée, ensevelie sous une traînée de cadavres, son propre intérêt égoïste primant sur tout autre concept.

L'Homme régnera : il siégera sur un trône composé des épées de ses ennemis, dans une salle où seront présents une multitude de crânes et de corps mutilés, dans un château en ruine, dans une contrée où aucune âme ne vit... jusqu'à ce qu'un homme ne vienne le détrôner, et placer sur sa tête, une couronne faites d'os humains.

Le Chaos, c'est la loi du plus fort. Le Chaos est la personnification de la destruction, elle se repaît de ses semblables pour grandir, et souffre d'une soif de sang inextinguible.

Cependant, tout comme le stipule la première partie de la citation d'ouverture, l'Homme peut aussi être bon envers ses pairs. Mais pour cela, il était nécessaire que quelqu'un sévisse afin de réprimer ses atrocités :
« Je suis celui qui était attendu, et mon frère est celui qui devait bâtir. »
  • Cyrius, 2/15.3.


Les Enclism ont apporté ce qu'il manquait pour que l'Humanité brise ce cycle de destruction. Un cadre. Un espoir. Un nouveau monde.

« Tout sera enseveli, oublié, et des ruines des anciennes croyances naîtront les fondations d'un nouveau monde. Tout sera rebâti, et par la main de l'homme, l'homme survivra. »
  • Extrait d'un discours impérial. 2/11.2 A.U.C.


Un nouveau monde, dirigé par un Empire, où des lois régissent l'Homme afin de contrôler ses pulsions et sa folie. C'est ce qu'il avait besoin pour espérer survivre. Une nouvelle Aube, où l'homme pouvait sourire à son frère, et lui tourner le dos sereinement, sans que la mort ne vienne l'étreindre dû à sa folie.

De ce nouveau monde, libéré de la loi du plus fort, de la peur, l'homme pouvait commencer à bâtir. Mais il lui était nécessaire d'adopter des principes dans ce but. Car :

« L'Homme ne naît pas : il vient au monde. »
  • Origine : Sentence répertoriée dans des registres de séances aux Premiers Nés. Datation approximative : 15 A.U.C.


Être un Homme n'est pas inné, mais serait plutôt une finalité. Une finalité provenant de multiples développements propres à soi-même, tel que : une bataille contre soi-même*, primordial pour vivre en société. Nous devons être capables de nous contrôler - nos vices, de nous plier à nos lois. Mais tout comme il faut être prêt à se battre, il faut aussi être prêt à être son propre allié , afin de pouvoir mettre en valeur nos qualités, et poser notre pierre à l'édifice constituant l'Impérium.

« Ne croyez pas que nous soyons venus offrir la quiétude à l'Humanité: nous ne sommes pas venus apporter le repos, mais l'esprit et la vigueur. Oui, nous sommes venus séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, le frère de sa sœur : on aura pour ennemis des noms de son propre clan. Celui qui aime son père ou son frère plus que l'Humanité n'est pas digne de nous suivre. »
Origine : Adresse à la Cité. 8/21.4 A.U.C. Contexte : première prise de parole publique de Cyrius après l'assassinat de Son frère.

Grâce à cette citation, nous pouvons retenir plusieurs choses : il reste important de nous remémorer que malgré les bienfaits apportés par les Enclism, le but n'était guère d'offrir aux Hommes la paix. Les Enclism nous ont libérés du fléau du Chaos, pour nous donner une mission bien plus digne : se battre pour l'évolution de l'Humanité. Une guerre pouvant être menée sur plusieurs fronts, mais dont il est primordial de ne pas oublier qu'elle doit servir le bien commun, et non un quelconque intérêt personnel.

L'issue de cette guerre reste incertaine, cependant, les différentes batailles la composant, même perdues, doivent nous servir de leçons, nous permettant d'apprendre, de s'améliorer, afin de réclamer la Victoire finale, celle de l'Empire et de l'Humanité, car :

« L'Humanité ne vit et ne survit qu'au gré des conquêtes successives.»
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Ecrit disponible RP en SI au DCN.
https://www.dreadcast.net/Forum/2-134030-dcn-espace-de-communication---mandat-tchaikovski#120

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