EDC de 73472
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Cacher
A toi qui vis des heures difficiles
Je me masse les tempes devant mon com. Et si je n'y arrivais pas ?
Trop tard. J'avais déjà promis. Je savais que cela pouvait faire une différence. Que c'était important. Mais comment encourager quelqu'un que l'on ne connait pas ? Dont on ignore tout si ce n'est qu'il souffre ? Quoi dire ? Comment puiser dans mon histoire pour faire comprendre à cet inconnu qu'il doit s'accrocher ? Que ça en vaut la peine ?
Trop tard. J'avais déjà promis. Je savais que cela pouvait faire une différence. Que c'était important. Mais comment encourager quelqu'un que l'on ne connait pas ? Dont on ignore tout si ce n'est qu'il souffre ? Quoi dire ? Comment puiser dans mon histoire pour faire comprendre à cet inconnu qu'il doit s'accrocher ? Que ça en vaut la peine ?
Cet inconnu qui est peut être une inconnue et qui souffre autant que j'ai souffert à une époque. Sombre période d'un passé pas si lointain.
Alors, parce que cela compte pour moi, pour lui ou elle, je prends mon mémobloc et je j'écris. D'un jet. Je laisse les mots jaillirent les uns après les autres. Ils ont hâte. Semblent heureux d'être libérés. Et moi, je doute.
Alors, parce que cela compte pour moi, pour lui ou elle, je prends mon mémobloc et je j'écris. D'un jet. Je laisse les mots jaillirent les uns après les autres. Ils ont hâte. Semblent heureux d'être libérés. Et moi, je doute.
Une relecture. Puis deux. Puis trois. J'hésite. J'ai peur. Je m'expose trop.
Tant pis ! C'est important.
Donner un sens à mon passé.
Donner un sens au présent de l'autre.
Donner un sens...pour qu'existe le futur.
Oui, c'est important, je me rappelle.
Tant pis ! C'est important.
Donner un sens à mon passé.
Donner un sens au présent de l'autre.
Donner un sens...pour qu'existe le futur.
Oui, c'est important, je me rappelle.
Alors avant de changer d'avis. Je saisis mon Silmérion et...
Quelques cyclos minutes plus tard, ça y est, s'est envoyé.
Et moi...moi ? Je doute toujours, mais je suis soulagée.
Quelques cyclos minutes plus tard, ça y est, s'est envoyé.
Et moi...moi ? Je doute toujours, mais je suis soulagée.
Com :
A toi qui vis des heures difficiles,
Qui trouve que la vie à Marran est dure, brutale ou injuste.
A toi qui ne sait pas vers qui te tourner,
Toi qui te sens seul et qui es trop effrayé pour prendre le temps de pleurer
Ou qui croit que pour survivre il faut un courage que tu ne sais pas où trouver.
A toi qui ne sait pas vers qui te tourner,
Toi qui te sens seul et qui es trop effrayé pour prendre le temps de pleurer
Ou qui croit que pour survivre il faut un courage que tu ne sais pas où trouver.
A toi qui vis un peu ou beaucoup de tout cela,
Sache qu'un jour j'ai été toi.
J'ai pleuré.
J'ai souffert.
J'ai hurlé au plus profond de moi,
Jeté des regards apeurés, prostré dans un coin de mon appartement,
Terré sans oser mettre un orteil dehors...
Sache qu'un jour j'ai été toi.
J'ai pleuré.
J'ai souffert.
J'ai hurlé au plus profond de moi,
Jeté des regards apeurés, prostré dans un coin de mon appartement,
Terré sans oser mettre un orteil dehors...
Alors oui, j'ai été toi
Et j'ai cru que je n'y arriverai pas
Que j'étais trop fragile, trop médiocre, trop naïve, stupide et sous-douée.
Et j'ai cru que je n'y arriverai pas
Que j'étais trop fragile, trop médiocre, trop naïve, stupide et sous-douée.
Je me suis protégée de tout et de tous.
Et puis, j'en ai eu marre de me sentir impuissante tout le temps
Alors j'ai puisé dans le flots d'émotions que j'avais
Peu importe ce que c'était : peur, doute, colère, rage, tristesse, désespoir...
J'ai puisé dedans.
A fond.
Car c'était la seule chose qui restait forte et vivante en moi.
Et j'ai osé demander de l'aide.
Mieux, j'ai osé l'accepter.
Et puis, j'en ai eu marre de me sentir impuissante tout le temps
Alors j'ai puisé dans le flots d'émotions que j'avais
Peu importe ce que c'était : peur, doute, colère, rage, tristesse, désespoir...
J'ai puisé dedans.
A fond.
Car c'était la seule chose qui restait forte et vivante en moi.
Et j'ai osé demander de l'aide.
Mieux, j'ai osé l'accepter.
J'ai décidé de me laisser une chance de devenir quelqu'un de fort.
Une chance de trouver le bonheur.
Une chance de faire quelque chose de ma vie.
Une chance d'être à la hauteur des attentes d'Imperator.
Une chance de trouver le bonheur.
Une chance de faire quelque chose de ma vie.
Une chance d'être à la hauteur des attentes d'Imperator.
Et j'ai commencé à oser des choses.
Tout doucement au départ. Juste un peu. Le temps de m'habituer à faire autre chose que souffrir, pleurer ou me cacher.
Puis de plus en plus.
J'ai réalisé que m'investir pour l'Empire me donnait un but.
Me rendait mon estime de moi.
Me permettait d'œuvrer pour quelque chose de plus grand que moi qui me tirait vers le haut et m'aidait à grandir.
Et doucement, j'ai recommencé à accepter les sourires jusqu'à pouvoir en offrir à mon tour;
à accepter les mains tendues, pour pouvoir un jour être la main qui se tend.
Je me suis battue pour ne plus me sentir impuissante,
Pour trouver une raison de vivre autre que mon éveil,
Et doucement, j'ai recommencé à faire confiance.
A petites gouttes.
Mais quand même.
Car j'ai compris que je voulais furieusement être heureuse.
Et j'ai réalisé qu'être heureuse, c'était aussi prendre le risque de souffrir.
Prendre le risque de faire confiance.
Prendre le risque d'être vulnérable. Encore.
Mais j'ai trouvé que ça en valait la peine.
Que je le méritais.
J'ai compris que j'avais le droit de croire en l'entraide, la gentillesse et l'humanité.
J'ai compris que j'avais le droit de me laisser le temps de devenir plus.
Plus forte.
Plus sage.
Plus courageuse.
Plus érudite.
Plus. Toujours plus, oui. Mais plus moi.
Alors j'ai parié sur moi.
J'ai parié sur l'avenir.
Et je me suis mise à la tâche.
Je me suis laissée le temps de panser mes blessures.
Je me suis donnée le droit de croire en demain.
Le droit de croire en moi.
Et aujourd'hui, je suis heureuse.
Mieux, je suis devenue cette main qui se tend vers toi.
Tout doucement au départ. Juste un peu. Le temps de m'habituer à faire autre chose que souffrir, pleurer ou me cacher.
Puis de plus en plus.
J'ai réalisé que m'investir pour l'Empire me donnait un but.
Me rendait mon estime de moi.
Me permettait d'œuvrer pour quelque chose de plus grand que moi qui me tirait vers le haut et m'aidait à grandir.
Et doucement, j'ai recommencé à accepter les sourires jusqu'à pouvoir en offrir à mon tour;
à accepter les mains tendues, pour pouvoir un jour être la main qui se tend.
Je me suis battue pour ne plus me sentir impuissante,
Pour trouver une raison de vivre autre que mon éveil,
Et doucement, j'ai recommencé à faire confiance.
A petites gouttes.
Mais quand même.
Car j'ai compris que je voulais furieusement être heureuse.
Et j'ai réalisé qu'être heureuse, c'était aussi prendre le risque de souffrir.
Prendre le risque de faire confiance.
Prendre le risque d'être vulnérable. Encore.
Mais j'ai trouvé que ça en valait la peine.
Que je le méritais.
J'ai compris que j'avais le droit de croire en l'entraide, la gentillesse et l'humanité.
J'ai compris que j'avais le droit de me laisser le temps de devenir plus.
Plus forte.
Plus sage.
Plus courageuse.
Plus érudite.
Plus. Toujours plus, oui. Mais plus moi.
Alors j'ai parié sur moi.
J'ai parié sur l'avenir.
Et je me suis mise à la tâche.
Je me suis laissée le temps de panser mes blessures.
Je me suis donnée le droit de croire en demain.
Le droit de croire en moi.
Et aujourd'hui, je suis heureuse.
Mieux, je suis devenue cette main qui se tend vers toi.
Et crois moi, si j'ai pu le faire, tu peux le faire aussi.
Promis.
Promis.
Alors quoi que tu vives, laisse toi une chance de vivre autre chose.
Ce ne sera peut être pas toujours facile.
Ni pour tout de suite.
Mais ça en vaut la peine.
Vraiment.
Fais le pour toi.
Tu le mérites.
Alors pleures encore un peu si tu en as besoin,
Puis prend une profonde inspiration et relève toi.
Pour toi.
Et pour l'Empire.
Un pas à la fois.
Un jour après l'autre.
Tu peux y arriver.
Tu vas y arriver.
Courage !
La vie peut être belle.
Même pour toi.
Tu n'es pas seul.
Jamais. ♥
Ce ne sera peut être pas toujours facile.
Ni pour tout de suite.
Mais ça en vaut la peine.
Vraiment.
Fais le pour toi.
Tu le mérites.
Alors pleures encore un peu si tu en as besoin,
Puis prend une profonde inspiration et relève toi.
Pour toi.
Et pour l'Empire.
Un pas à la fois.
Un jour après l'autre.
Tu peux y arriver.
Tu vas y arriver.
Courage !
La vie peut être belle.
Même pour toi.
Tu n'es pas seul.
Jamais. ♥
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En vrac
18 Avril 2021
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◊ Commentaires
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Ava (66☆) Le 19 Avril 2021
Merci.♥ -
Ava (66☆) Le 21 Avril 2021
Merci.♥ -
Haribo (0☆) Le 21 Avril 2021
Glasha le retour !