EDC de 73271

Il est de ces jours où on ne désire rien si ce n'est rester sous ses draps. De ces jours où qu'importe qui écrira, qu'importe qui viendra, les draps et l'oreiller resteront et surpasseront chaque distraction à portée de main. Ils sont là, enveloppant, doux et chauds. Cocon. Refuge.

Et quand la rousse fait face à une de ces vagues, de celles qui vous submergent sans préavis, elle espère simplement qu'elle reparte aussi rapidement qu'elle est venue, sans demander son reste. Refuge. Elle se réfugie dans l'appartement dont elle seule en à la connaissance.

Tempête rugit sous les boucles de rouille et Violaine écrit un peu sur son communicateur, lit quelques annonces sur son AITL et ferme les yeux. Tout pour tenter de dormir et faire passer le temps plus vite. Tout pour que les pensées cessent de s'agiter, de remuer dans sa tête. Tout pour qu'elle ne se fasse pas assaillir encore.

Les heures passent, s'allongent, aucun aliment n'est avalé, pas plus que le liquide, pas même une gorgée d'alcool quand pourtant l'elfe aime tant à les sentir couler à sa gorge. Elle envisage le mieux, le pire. Mais qu'est-ce que le pire pour elle ? Pour eux ?

Qu'a-t-elle fait à la crise précédente ? C'était si flou.
Pourtant, celle ci, elle l'avait sentie monter, doux murmure, écho plus présent, poignant au fur et à mesure que les ondulations de la vague d'émotions cognait à son être jusqu'au cri silencieux.

Et enfin, comme la tempête précédente, elle finira par passer.

Jusqu'à la prochaine.