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L'amour Impérialiste
Au départ, je n'avais aucun souvenir de mon passé, dans cette pièce froide, seule, en portant des vêtements si légers que j'avais l'impression d'être nue, je n'avais qu'une seule conviction que j'aimais l'empire plus que tout. C'était là, ancrée dans ma chair cette idée d'être dans la lumière, de servir l'Imperium mais surtout cette idée que les rebelles étaient une menace !
J'eu à peine le temps de tenir sur mes jambes et de m'exercer dans les longs couloirs de l’hôpital, avant de sortir découvrir la vie, que je fus interpellée par une demoiselle du centre d’accueil. Très vite je fus ballottée à droite et à gauche pour les visites d'usages et le choix d'une marraine s'imposa à moi, je fis un choix que je dû changer quelques jours plus tard pour Enaya.
Ma marraine s'occupait de moi comme un écureuil protégeait ses œufs, elle m'apprit tout ce que j'avais besoin de savoir pour devenir autonome. Elle me fit gouter mon premier glukoz, mes premiers cookiz et cette chose horrible qu'elle aime tant, le cafey. Elle m'apprit également comment travailler, gérer un comptoir, faire la vaisselle et une fois tout cela fini elle m'expliqua comment me battre.
Une vie banale, pour une fille banale, mais tout cela changea bien vite quand les rebelles envahirent l'imperium et plutôt qu'aider d'autres gens ils tuèrent de nombreuses personnes. C'est ainsi que mon idée de vouloir devenir docteur se transforma en idée de devenir combattante pour pouvoir protéger les gens qui m'ont si bien accueilli, mais surtout, pour pouvoir défendre l'imperium car après tout l'imperium finira par vaincre quelque en soit le prix !
C'est donc avec cette idée en tête que je me renseignai auprès de l'université sur la meilleure façon d'évoluer et que je fus contactée par le général Khran qui changea en moi ma nature profonde et qui me donna un entraîneur qui me rendit plus forte de jour en jour. Mais malgré cela, malgré tous ces changements, mes principes restaient les mêmes.
Mon corps changeait peu à peu, il devenait plus athlétique, sans doute plus agréable à regarder, mais je me refusais aux avances encore et encore avec une seule idée en tête, rester pure jusqu'à mon mariage, car être impure, à mes yeux, n'est pas digne de la lumière de notre Empereur.
Cette façon de penser provoquait la curiosité de certains et mon amour pour la lecture et l'histoire me faisait toujours m'enfoncer plus encore dans cette foi et cet émerveillement que pouvait avoir l'imperium sur moi. C'est sans doute pour ça, que cette journée-là, je reçu une invitation.
"𝙲𝚎 𝚜𝚘𝚒𝚛 𝚊𝚞 𝙳𝚘𝚖𝚞𝚜 𝚓𝚎 𝚝'𝚊𝚝𝚝𝚎𝚗𝚍, 𝚝𝚎𝚗𝚞𝚎 𝚌𝚘𝚛𝚛𝚎𝚌𝚝𝚎 𝚎𝚡𝚒𝚐𝚎́𝚎".
Le message était clair et précis, je m'y rendis donc après la fin de mon entrainement et de ma toilette. Ce soir-là, je portais une jupe noire de bonne facture, elle me tombait au niveau des genoux. J'avais caché mes jambes recouvertes de quelques hématomes par des simples collant noirs, mes cheveux étaient attachés en queue de cheval et, une simple mèche retombait sur ma joue de cette coiffure impeccable.
J'étais prête et elle était là. Droite comme un I à m'attendre, elle me demanda si je connaissais les lieux et ce n'est qu'après ma réponse qu'elle me fit une visite de l'endroit.
Il y'avait sur les murs des peintures des personnes qui avaient œuvrés pour l'empire, trois honorabilis. Elle me raconta un peu l'histoire et je l’écoutais avec un air émerveillé. Il y'avait aussi, de l'autre côté, des gravures dans la pierre, des mots de notre Empereur, je pouvais toucher cela du bout de mes doigts. A cet instant je me sentais si forte et si unique dans ce bâtiment quasiment vide que mon cœur se mit à accélérer sans raison apparente.
Puis alors que j'étais plongée dans une écriture qui me plaisait plus que les autres, elle m'invita à la suivre en salle centrale.
Un long tapis rouge traversait la salle et à la fin de celui-ci l'imposant buste de l'empereur était posé. Il était immense, comment ne pas être impressionnée devant tant de splendeurs, comment certains pouvaient douter encore de son existence après cela ?
Ma bouche s'ouvrit quelques peu et voilà que je respirais plus fort, j'étais comme attirée par ce buste, je m'approchais encore et encore jusqu’à le toucher et mon corps se mit à frissonner de satisfaction à cet instant. Cela cessa presque aussi vite quand elle me rappela gentiment à l'ordre.
"𝓘𝓵 𝓮𝓼𝓽 𝓭𝓮 𝓬𝓸𝓾𝓽𝓾𝓶𝓮 𝓭'𝓲𝓷𝓬𝓵𝓲𝓷𝓮𝓻 𝓵𝓪 𝓽𝓮𝓽𝓮 𝓭𝓮𝓿𝓪𝓷𝓽 𝓵'𝓮𝓶𝓹𝓮𝓻𝓮𝓾𝓻, 𝓹𝓪𝓼 𝓭𝓮 𝓽𝓸𝓾𝓬𝓱𝓮𝓻".
Je reculais de quelques pas pour la rejoindre et elle toucha un instant son deck qui fit réagir la Domus, un son s'en dégagea, une musique intense et une voix répétant les paroles de l'empereur d'un son rauque et dominateur se fit entendre. C'était impressionnant ! Est-ce vraiment l'empereur qui était enregistré sur ce son ou quelqu'un qui avait répété simplement son discours ? Je l'ignorais, mais cela eu l’effet escompté.
A la fin du discours enregistré elle me fit me mettre à genoux et sur une musique qui se voulait sacrée elle me fit répéter :
Le moment était solennel, car à la fin de ses paroles j'étais dans la foi de L'Impérialisme.
Je restais encore un long moment dans la Domus avant de partir, et depuis, tous les jours, ou tous les deux jours selon mes entraînements, je m’y rendit pour prier.
Mais sans aucun doute, je peux l'avouer ici, aucune visite ne sera plus belle que cette première et seule fois où j'ai embrassé cette religion et où je me suis sentie, enfin, dans sa lumière.
J'eu à peine le temps de tenir sur mes jambes et de m'exercer dans les longs couloirs de l’hôpital, avant de sortir découvrir la vie, que je fus interpellée par une demoiselle du centre d’accueil. Très vite je fus ballottée à droite et à gauche pour les visites d'usages et le choix d'une marraine s'imposa à moi, je fis un choix que je dû changer quelques jours plus tard pour Enaya.
Ma marraine s'occupait de moi comme un écureuil protégeait ses œufs, elle m'apprit tout ce que j'avais besoin de savoir pour devenir autonome. Elle me fit gouter mon premier glukoz, mes premiers cookiz et cette chose horrible qu'elle aime tant, le cafey. Elle m'apprit également comment travailler, gérer un comptoir, faire la vaisselle et une fois tout cela fini elle m'expliqua comment me battre.
Une vie banale, pour une fille banale, mais tout cela changea bien vite quand les rebelles envahirent l'imperium et plutôt qu'aider d'autres gens ils tuèrent de nombreuses personnes. C'est ainsi que mon idée de vouloir devenir docteur se transforma en idée de devenir combattante pour pouvoir protéger les gens qui m'ont si bien accueilli, mais surtout, pour pouvoir défendre l'imperium car après tout l'imperium finira par vaincre quelque en soit le prix !
C'est donc avec cette idée en tête que je me renseignai auprès de l'université sur la meilleure façon d'évoluer et que je fus contactée par le général Khran qui changea en moi ma nature profonde et qui me donna un entraîneur qui me rendit plus forte de jour en jour. Mais malgré cela, malgré tous ces changements, mes principes restaient les mêmes.
Mon corps changeait peu à peu, il devenait plus athlétique, sans doute plus agréable à regarder, mais je me refusais aux avances encore et encore avec une seule idée en tête, rester pure jusqu'à mon mariage, car être impure, à mes yeux, n'est pas digne de la lumière de notre Empereur.
Cette façon de penser provoquait la curiosité de certains et mon amour pour la lecture et l'histoire me faisait toujours m'enfoncer plus encore dans cette foi et cet émerveillement que pouvait avoir l'imperium sur moi. C'est sans doute pour ça, que cette journée-là, je reçu une invitation.
"𝙲𝚎 𝚜𝚘𝚒𝚛 𝚊𝚞 𝙳𝚘𝚖𝚞𝚜 𝚓𝚎 𝚝'𝚊𝚝𝚝𝚎𝚗𝚍, 𝚝𝚎𝚗𝚞𝚎 𝚌𝚘𝚛𝚛𝚎𝚌𝚝𝚎 𝚎𝚡𝚒𝚐𝚎́𝚎".
Le message était clair et précis, je m'y rendis donc après la fin de mon entrainement et de ma toilette. Ce soir-là, je portais une jupe noire de bonne facture, elle me tombait au niveau des genoux. J'avais caché mes jambes recouvertes de quelques hématomes par des simples collant noirs, mes cheveux étaient attachés en queue de cheval et, une simple mèche retombait sur ma joue de cette coiffure impeccable.
J'étais prête et elle était là. Droite comme un I à m'attendre, elle me demanda si je connaissais les lieux et ce n'est qu'après ma réponse qu'elle me fit une visite de l'endroit.
Il y'avait sur les murs des peintures des personnes qui avaient œuvrés pour l'empire, trois honorabilis. Elle me raconta un peu l'histoire et je l’écoutais avec un air émerveillé. Il y'avait aussi, de l'autre côté, des gravures dans la pierre, des mots de notre Empereur, je pouvais toucher cela du bout de mes doigts. A cet instant je me sentais si forte et si unique dans ce bâtiment quasiment vide que mon cœur se mit à accélérer sans raison apparente.
Puis alors que j'étais plongée dans une écriture qui me plaisait plus que les autres, elle m'invita à la suivre en salle centrale.
Un long tapis rouge traversait la salle et à la fin de celui-ci l'imposant buste de l'empereur était posé. Il était immense, comment ne pas être impressionnée devant tant de splendeurs, comment certains pouvaient douter encore de son existence après cela ?
Ma bouche s'ouvrit quelques peu et voilà que je respirais plus fort, j'étais comme attirée par ce buste, je m'approchais encore et encore jusqu’à le toucher et mon corps se mit à frissonner de satisfaction à cet instant. Cela cessa presque aussi vite quand elle me rappela gentiment à l'ordre.
"𝓘𝓵 𝓮𝓼𝓽 𝓭𝓮 𝓬𝓸𝓾𝓽𝓾𝓶𝓮 𝓭'𝓲𝓷𝓬𝓵𝓲𝓷𝓮𝓻 𝓵𝓪 𝓽𝓮𝓽𝓮 𝓭𝓮𝓿𝓪𝓷𝓽 𝓵'𝓮𝓶𝓹𝓮𝓻𝓮𝓾𝓻, 𝓹𝓪𝓼 𝓭𝓮 𝓽𝓸𝓾𝓬𝓱𝓮𝓻".
Je reculais de quelques pas pour la rejoindre et elle toucha un instant son deck qui fit réagir la Domus, un son s'en dégagea, une musique intense et une voix répétant les paroles de l'empereur d'un son rauque et dominateur se fit entendre. C'était impressionnant ! Est-ce vraiment l'empereur qui était enregistré sur ce son ou quelqu'un qui avait répété simplement son discours ? Je l'ignorais, mais cela eu l’effet escompté.
A la fin du discours enregistré elle me fit me mettre à genoux et sur une musique qui se voulait sacrée elle me fit répéter :
"Imperator Cyrius Enclism, je te fais en cet instant le serment solennel de Te servir, peu importe les circonstances et les nécessités : que je vive éternellement dans l'opprobre si je renie mon allégeance à la défense de Ton Héritage et de l'Humanité.
Je te demande de m'accorder protection afin que je puisse persévérer dans Ta Voie : pour que l'Humanité demeure et s'élève vers l'Ère de l'Esprit.
Que Ta Sagesse guide mes pas, pour les siècles des siècles !
Aᴅ Mᴀᴊᴏʀᴇᴍ Iᴍᴘᴇʀᴀᴛᴏʀɪs Gʟᴏʀɪᴀᴍ.
Aᴅ Mᴀᴊᴏʀᴇᴍ Hᴜᴍᴀɴɪᴛᴀᴛɪs Gʟᴏʀɪᴀᴍ !!"
Je te demande de m'accorder protection afin que je puisse persévérer dans Ta Voie : pour que l'Humanité demeure et s'élève vers l'Ère de l'Esprit.
Que Ta Sagesse guide mes pas, pour les siècles des siècles !
Aᴅ Mᴀᴊᴏʀᴇᴍ Iᴍᴘᴇʀᴀᴛᴏʀɪs Gʟᴏʀɪᴀᴍ.
Aᴅ Mᴀᴊᴏʀᴇᴍ Hᴜᴍᴀɴɪᴛᴀᴛɪs Gʟᴏʀɪᴀᴍ !!"
Le moment était solennel, car à la fin de ses paroles j'étais dans la foi de L'Impérialisme.
Je restais encore un long moment dans la Domus avant de partir, et depuis, tous les jours, ou tous les deux jours selon mes entraînements, je m’y rendit pour prier.
Mais sans aucun doute, je peux l'avouer ici, aucune visite ne sera plus belle que cette première et seule fois où j'ai embrassé cette religion et où je me suis sentie, enfin, dans sa lumière.
Informations sur l'article
Vie de Vyranie
01 Avril 2020
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