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EDC de 71342

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Cacher

Chap II : Les yeux d'un ciel sans nuages


Dans tes yeux il y a un bleu fort
Un bleu à aimer et à perdre
Douce séparation, une lourde vérité
Avec ou sans lui, ne me fais pas choisir
Je veux à nouveau éprouver ce que nous avons ressenti cette nuit d’été
Ivres d’un sentiment, seuls avec des étoiles imaginaires dans le ciel


Le lendemain au petit matin quelqu'un tapa à la porte de ma chambre, j’eus un sursaut avant de me coller contre le mur, la couverture cachant mon visage je me mis à dire d'une voix basse :


Protection couverture... Protection couverture !


Comment en étais-je arrivée là ? A croire qu'une couverture sur ma tête pouvait me protéger de tous les dangers de Dreadcast. Puis après quelques secondes, je sortis un peu ma bouille en reconnaissant la voix qui parlait derrière la porte pour me dire si j'étais là. Il s'agissait de mon voisin de chambre, mais il faisait aussi parti des deux premières personnes que j'avais vu dans ma vie, dans l'enceinte même de l’hôpital ou j'avais été démoulé. De plus et cela malgré un traumatisme profond qui naissait en moi je pouvais sentir que cet orc ne me voulait aucun mal, bien au contraire. Aussi, je décidai d'aller lui ouvrir la porte et il commença à me faire la discussion, il pouvait ressentir ma peur et essaya de me rassurer avant de me proposer un cours de défense pour que j'apprenne les bases de comment me protéger.
Le temps passa, j'appris rapidement une ou deux postures de défenses et malgré que j’essayasse de lui sourire d'un air rassuré je ne pouvais m’empêcher de penser que fasse au troll d'hier ou à la gnoll aux poils de sang, mes postures ne feraient pas long feu.

Suite à cela, mon ventre me rappela qu'il était temps de trouver un travail rapidement, je suivis donc les conseils de Koe, l'elfe aux grandes oreilles, et je contactai une autre elfe que je n'avais jamais vu, Minori. Celle-ci me donne très vite une liste d'offre d'emploi m'expliquant ce qu'il fallait faire dans chacun d'eux, je choisis très rapidement l'offre ou il y'avait le moins de contact avec les gens possible : Mise en rayon dans la boutique " New' Generation ". Le plus beau de l'histoire ? Je pus conclure mon contrat de travail via messagerie et commencer le jours même.
Je n'avais jamais vu cette Sage, mais j'espérais bien que son nom colle avec son caractère, par messagerie en tout cas, c'est l 'impression que j'avais.


Il n’y avait pas beaucoup de personnel dans l'établissement, j'étais ravie, j'observais via une petite fenêtre les clients qui passaient et faisais mon travail à la perfection en suivant à la lettre l'ordre de rangement qu'elle m'avait envoyé par messagerie. J'exécutais également sa mission de comparaison des prix avec les magasins voisins, observant les rues au moment où elles étaient le plus vide et me réfugiant à nouveau sur mon lieu de travail à l'heure de pointe. La journée se déroula très bien, j'étais aux anges, jusqu'au moment où un nain se matérialisa à quelques mètres de moi, sur un divan.


"C'était mon fauteuil"


Me dit-il d'une voix glaciale alors que j'essayais de fusionner dans celui-ci pour me cacher. Je pouvais sentir son regard sur moi, comme s'il m’analysait, j'avais l'impression qu'il voulait me bouffer, même le regard de la gnolle de la veille semblait plus doux à côté. Voyant que j'étais affolée il se mit à me parler de la patronne, parlant de décapitation, de cervelle et de cuve comme sanction d'un travail mal fait devant ma tête pale comme un cadavre qui le fixait d'un air traumatisé. Suite à cela il enchaîna bien vite en me parlant du frère de ladite patronne, un nain et pas n'importe quel nain ! Un nain qui avait fait des batailles, un nain qui n'avait peur de rien, un nain fou ! Il m'expliqua que si je voyais ce nain un jour c'est que la mort était proche car il était un vrai guerrier.
Mes yeux étaient brillants en écoutant l'histoire de celui que j'appellerais par la suite "le nain légendaire" et je m'imaginais déjà un petit homme qui faisait trembler la terre à chacun de ses pas voire même un homme qui pouvait peut-être voler ? J'osai lui demander si lui aussi faisait partie de cette famille de nain chose à laquelle il me répondit par la négative et nous continuons ainsi de popote de la sorte durant des heures. Il voulut très rapidement savoir pourquoi j'avais autant peur de la proximité je lui expliquai mes aventures de la veille et il me comprit, me respectant. Les cycles étaient très vite passés, la nuit était bien plus noire qu'a l'habitude, le smogg était épais, aussi je m'endormis doucement sur le canapé, pendant que lui, sur son petit fauteuil assit veillait au grain, s'endormant à son tour.

- Amoureuse du nain légendaire-

La découverte l'un de l'autre avait duré plusieurs jours, j'avais également appris que mon collègue pouvait mentir, car, le nain légendaire dont je m'amusais à raconter l'histoire à mon voisin de chambre au CAI, s'avérait être lui-même. Il avait donc une famille, frère de la patronne, fils du boss de la corpo pour laquelle je bossais. Je me sentais bien conne d'avoir été mené en bateau de la sorte et je lui fis la gueule pendant plusieurs cycles m'amusant à l’appeler "le menteur ".
Pour se faire pardonner j’eus l'idée de lui donner un gage, lui couper la barbe, ou du moins lui tailler, il refusa me racontant que la barbe d'un nain était plus importante que sa vie ! Finalement, alors que je boudais encore, Ulsgühr céda à ma douce torture et contre cessation de la guerre du boudinage j’eus le droit de lui tailler la barbe.
Une certaine fierté naissait en moi en sachant que je serais la seule étrangère, la première, à lui faire cela. C'est ainsi que je m’installai sur ses genoux pour la première fois et que par la suite les quitter fut bien plus difficile que prévu...


Cela faisait à présent quelques temps que je flirtais à l’arrière de la boutique avec lui, j'étais toujours un peu craintive, souvent rouge rien qu'en sentant sa main sur ma joue, des baisers avaient été échangés et je dormais dans ses bras sans qu'il n'eut aucun geste trop déplacé à mon égard, ce fut des jours merveilleux jusqu'au moment où sa sœur, la patronne, faisant le tour des réserves nous surpris dans les bras l'un de l'autre, ses lèvres assez proches des miennes pour savoir où cela aurait pu nous mener quelques secondes plus tard.

Vous faites quoi là ?!

Furent ses premiers mots. Et c'est à partir de cet instant que les emmerdes commencèrent...


[Suite au prochain épisode]

Informations sur l'article

Fiche Amaya
12 Août 2019
508√  6 1

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◊ Commentaires

  • Alucard~1700 (5☆) Le 13 Août 2019
    Mais... Mais! Tu peux pas nous laisser là! Ca commence à devenir intéressant putain!