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Mémoires
Elyashin Cinerea Martesyas Aubane
PTI31012021 - 3/323.5
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A ma fille ,
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Je n'aurai pas été la meilleure mère, je n'aurais pas pu te donner tout ce que j'ai pu apprendre. Mais la vie est la pour en tirer ses leçons et c'est ce qui fait ce qu'on deviens ... Unique ... J'ai toujours aimé te partager mes histoires, et j'espère que tu appréciera tout autant partager ton art.
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Je t'aime,
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Ta tendre mère
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Si vous lisez ce livre, c'est que j'aurais sûrement quitté ce monde, rejoindre les rangées enneigées où les anonymes rejoignent les anonymes. J'aurai du le commencer il y a longtemps, mais j'ai toujours eu goût de partager et conter mes histoires à la dérobée d'un comptoir, autour d'un verre de skiwi ou durant un entrainement avec un NA pour adoucir les heures et chérir ces moments de tendresses.
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Cet ouvrage n'a aucune vocation que laisser trace d'un passé, sulfureux, douloureux, sentimental et à fleur de peau, une histoire parmi milles autres, pouvant inspirer les jeunes et divertir les plus anciens qui doivent trouver cela bien doux de se remémorer les souvenirs d'une disparue au milieu de leurs années bien plus rude de ce qu'ils pourront lire ici.
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Je suis née en PTI 26032019 (2/301.4) en Secteur Impérial, et fait le choix de retranscrire ce que je peux ici à l'aube de ma 22 ème année en mon cher Secteur Rebelle que je chéri tant. Elyahsin Cinerea Martesyas Aubane, anciennement Dolce Aeilor. Et ici débute l'histoire d'une survivante qui ne l'est plus.
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Premier pas
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Le réveil est dur, incompréhensif, perdu. Le silence de la pièce glaciale en ses vêtements fins et bleu qui habillent tout clonee à peine sorti du maturateur, ne protègent que de la pudeur plus que de la morsure de la vie qui s'empare de mon esprit. Premiers souvenirs.
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Je ne prends pas le temps de m'observer, de voir à quoi je ressemble, je me lève, me met à enclencher ma démarche, mon cerveau tel un disque dur commence à graver chaque image dans ma mémoire. La porte s'ouvre, automatique et les murs gris et pesant laissent place à un smog épais et une pluie fine, surprenante. Au premier abord, la sensation est agréable ... Je lève mon museau aux cieux invisibles et ferme mes prunelles pour savourer la sensation de disparaitre entre les ombres des immeubles. Les néons en lueurs criardes se reflètent sur mon visage ou roulent et picorent les milliers de petites goutes qui embrassent ma peau lisse et virginale. Un effleurement tendre, incompréhension de ce monde où les individus autour de moi, bondant les rues à cette heure de pointe m'engloutissent et m'évitent comme un obstacle passif. Premier Contact.
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Il est drôle d'apprendre à être vivant, lorsque l'on ne sait rien, qu'un grondement de son ventre et la gorge sèche apprends soudain que nous devons survivre. Cri de son corps et de son esprit,
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le combat de la survie commence. J'ouvre mes prunelles et mes pieds trempés en ses chaussons d'hôpital, avant d'apprendre à marcher, courent déjà vers la lumière la plus proche, l'enseigne brillante appelant dans le smog. J'en retiendrais ainsi deux leçons :
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• Leçon 1 : Courir pour survivre
• Leçon 2 : Chaque porte ouverte est bonne à prendre

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L'agression est alors immédiate, le bleu, la lumière, la chaleur. Les tabourets sont sagement alignés, les canapés propres et coussins bien rangés, le comptoir impeccable. Une impression d'immobilisme en ce décor où rien ne bouge, immuable. Une femme apparaît derrière le comptoir, sortant de l'arrière salle. Elle a un sourire aimable et m'invite à m'installer ... M'accueille d'une tasse de cafey, chaude et fumante aux exhalaisons réconfortante, offerte commentant "Pour la nouvelle arrivée bienvenue !". Elle ne parle pas beaucoup, mais en voyant mon air perdue sortira un étrange écran de sa poche, que je découvre seulement, me faisant un mimétisme chercher en mes vêtements humide son homologue. Un message y est inscrit. Des adresses, des indications, un véritable jeu de pistes me perdant plus que ce que je ne suis ... Je plisse mon nez et prends entre mes doigts le breuvage ... Le mène à mes lèvres et savoure. Première boisson.
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Bien vite, des individus entrent en les lieux. Ils me sourient, me couvrent d'attentions, me passent des vêtements secs et propres (un jean, une chemise et des bottes noires renforcée)
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que j'enfile instantanément me déshabillant sous leurs yeux outrés et ébahis. La pudeur est une norme sociale alors étrangère pour moi. Ne sommes nous pas des clones ? Tous identiques et ce malgré nos différences ? Qu'est ce que la nudité pourrait déranger sous le regard de Thallys qui nous a tous voulu parfait ?
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Je rougie alors, de les avoir gênés et un poste se voit offert à moi. Serveuse. Il en manque cruellement, et cela permet de rencontrer du monde. Ma curiosité est débordante, mes questions fusent, j'en attaque chaque passant sur mon chemin et finalement ne comprend rien de rien à tout ces mots .. CIPE, CH, DAR, DI ... Décidément, fait le choix de tout apprendre par ce biais. Ce n'est pas si dur de vivre ? Je survivrai alors seule, pas besoin de ceux ci. Je me glisse en arrière salle, ayant compris aux indications bienveillante des anciens que les rues et la solitude sont propices aux violences nocturnes. M'échoue sur un fauteuil et m'endort pour la première fois ayant découvert la fatigue ... Pas de songes, pas de bruits. Première nuit.
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Quand on nait, tout se bouscule, s'en est épuisant, les infos, les conseils, les rencontres, un nouvel environnement ... Tout semble s'entrechoquer dans son crâne. Immense décharge où tout s'échoue et se compacte avant un tri à l'amiable. Très vite, pour organiser ma pensée, j'ouvre mon carnet de contact et j'enregistre les noms et les faits simples. Ce qu'ils ont commandés, leur âge, les informations clés comme leurs métiers ... Je note et je questionne.
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Ainsi faisant j'apprends :
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• Leçon 3 : La curiosité est vertueuse

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Je veux toujours en savoir plus tout le temps, cherche et glane chaque info qui passe ... Et je découvre surtout que L'Armacham Plaza, ce bar du nord ... N'est pas pour moi. Les gens mettent une distance, vouvoie, restent courtois mais superficiels et l'essentiel se concentrent en ces murmures constants, quand des clients sont présents. Me laissant dans le silence pesant. Je n'y reste que deux jours et mes explorations et baladent pour apprivoiser ce vaste environnement qu'est le Secteur 1 que je crois encore à ce moment être Kepler en son ensemble, me mènent jusqu'au Sud de la cité ... L'Impasse ouvre ses portes. Toute autre ambiance.
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Les sols et les murs sont tachés de sang et les rats communs se baladent et rasent les barils crasseux, les canapés défoncés grignotant quelques miettes entre les parpaings soutenant un bout de bois en guise de table. Je me sens petite face à tout ces orcs, alignés le long du comptoir, insanité, vices, joints, violence tout cri ici NOUS SOMMES VIVANTS et je m'y sens d'office chez moi. Le Sud me tends les bras. Nous sommes alors Jour 3.
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Un hommes discret au loin est attablé. Je le rejoint, son silence m'intrigue et mes grandes questions arrivent au galop.
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• La ville est dangereuse petite ... Il y a des personnes à ne pas fréquenter.

J'hausse un sourcil, il me rends curieux. Alucard. Il me donne l'impression d'avoir trop vécu, tout vu, comme certains de ces piliers de comptoir immuable et immobile. Il est serein. J'ai confiance.

• Donnez moi un travail. Je ne vous décevrais pas.

S'entame alors une discussion curieuse. Il essai de me dissuader, pas assez criminelle ... mon audace et ma volonté prends le pas. Je suis une survivante, je ne flancherai pas. Je lui arrache un sourire, je crois l'avoir convaincu, en partie. Il aime ma motivation et mes idées. J'aime son écoute et sa mesure.

• Elyahsin, acceptes tu d'être vitrine du Sud ?

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Entre les échanges graveleux et la découverte du sacro saint Mac, des enchères s'opèrent pour tenter de vendre ma virginité à mon insu. Il n'en sera rien. Je serai outil à ma voie. Une famille et l'indépendance m'ouvre les bras à la sueur de mon travail pour démontrer ma force et ma fidélité. J'ai compris des regards et des remarques que ma plastique est avantageuse ... Ravageuse même. Celle ci sera mon arme, et je décide de l'affuter et d'en user jusqu'à la rendre redoutable.
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Je quitte mon travail et second bar m'ouvre les bras. Plus sombre encore que l'impasse ... La stupre, la poussière et le sang séché
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couvre presque tout les meubles. Le continental.
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On m'explique que ce fût une institution des plus graveleuses, établissement sombre ou les contrats les individus de l'ombre, les criminels, les bandits et les civis à bonne figure ayant des projets sombres venaient se joindre en une joyeuse cacophonie pour jouer son argent, profiter du tapinage, et conclure sur fond d'alcool de basse qualité et de danses érotiques des contrats des plus indécents et secret. Néanmoins, aujourd'hui, tout semblait à l'abandon, le passé glorieux n'ayant laissé qu'une coquille vide qu'il m'incombe de réanimer. Je retrousse les manches, et me met au nettoyage ... Ce sera moins crade mais tout semble comme inscrit dans les meubles et le décor. Au moins les clients ne mourront pas juste en posant la main sur le comptoir sera mon seul réconfort.
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Ajout dans un canal, je me sens épiée. Les membres actifs viennent me joindre au comptoir régulièrement et me tenir compagnie. Doucement ils deviennent mes compagnons, l'animation se met en place ... je me déshabille, séduit, écoute, psy de comptoir, danseuse enfiévrée, j'aurais des milliers de souvenirs à raconter. Les soirées se font sulfureuse et un travail devient vite rentable ... Rentrée en la prostitution, réseau d'espionnage, des contrats s'entassent, le réseau se tisse et les missions deviennent multiples. Recrutement, la vitrine du sud devient haut lieu des plaisirs où les soirées s'étendent à n'en plus dormir. Les noctambules ont trouvé écrin de nuit.
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Jouer l'innocence fu ma grande chance. Quand on est NA, tout le monde nous fait confiance. Jouer de ses relations et influences ... Sa vie se trace par ses premiers pas. Un nom, une attitude, un physique et des manies marquent les esprits. Cheveux courts, lèvres carmins, chemisier entrouvert outrageusement, cet air farouche constant et pédant...

• Leçon 4 : Pour construire une Histoire, il faut construire un personnage

Les responsabilités s'accumulent et je me flanque d'une mentor des plus appropriée et surprenante dont j'hérite un alcoolisme et des leçons de vie que je traîna longtemps. Yenahe, Phénix, Stoyan... Si tu savais à quel point tu peux me manquer parfois. Bien que la cuve n'aurait sûrement était ta solution pour certaines de mes incartades (nombreuses) depuis ta disparition. Tu m'as donné avec Alucard les armes pour commencer en ma vie, peut être trop d'un coup... Espionnage, Politique, Bar, Evènements, Déchèterie pour la matière première drogue, le Club, Prostitution ... Et je n'ai jamais dépassé le grade de recrue. Une rancoeur qui m'est restée de nombreuses années. Mais aujourd'hui dépassé.
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Je me souviens, de ta bonne humeur, de ton sourire, de tes fusillades au milieu du bar si un incongru avait osé outrepasser ses droits. Tu étais ma Lady du Sud, Dame Blanche et on avait ri des ressemblances que tu voyais entre nous m'imaginant comme toi à l'avenir. Rassembler le Sud et le redorer. Equipe de choc ... Tout ça parce que je n'étais pas elfe blanche ... Qu'elle chance ! Mon seul regret fût de ne pas oser. Ne pas oser te demander d'être ma mère...
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Car tu fût sûrement celle qui accomplie le plus ce rôle. Avec Minori... Histoire compliquée aussi. Mes deux témoins de mon Mariage et les deux femmes ayant marqués mes premières années et marqué mon ombre de vos estampes. Je pense partager encore aujourd'hui, vos goûts du partage, de l'aventure, ce caractère de meuf vénère et cette mélancolie bien cachée camouflée par le skiwi, la violence et le sexe.
Je vous ai déçues, comme beaucoup. La liste sera longue ici sûrement. Mais par les déceptions on apprends. Tue ta mère pour t'émanciper et grandir pourrons hurler certains psy ! La mienne est morte sans que avoir eu l'occasion de me faire pardonner et ce malgré un poème envoyé, oublié.
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En ce Sud chéri lors de mes 5 premières années de vie ... Il n'y a pas eu que festivité et travail ... Il y a eu mon premier Amour aussi : Slyter. Tu ne le sais pas, mais notre histoire, je la conte encore avec tout l'amour que j'ai pu te porter, et toute la mélancolie qui en est lié. On dit que le premier amour on ne l'oubli jamais, et pour sûr, toi, tu es trop unique, pour que je puisse laisser sombrer en l'oubli ton souvenir.
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• Leçon 5 : Une vie sans regret ne vaut pas la peine d'être vécue.

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Premier Amour
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Je t'ai rencontré aussi lors de mon jour 3. Tu l'auras peut être oublié ... Moi pas. Tu étais le vieil NA. Drôle de titre quand on y pense ... Tu avais mon âge d'aujourd'hui, et pas bouclé tes martiaux, bloqué à ton comptoir, timide, sage ... Slyter, qui l'eu cru que Thallys me mis sur ton passage ? Mais je t'admire pour avoir réalisé notre rêve en partie. Je me souviens.
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Un andro sans visage, aimable, ta led clignotait tranquillement, sanguine comme un phrase dans la pénombre de ton bar. Tout dans tes mots était humour, simplicité douceur, ta voix mécanique et ta discrétion étaient vertus et tu aurais pu jurer presque avec les murs si je n'avais vu de mes yeux la sympathie et la gentillesse que tu arrivais à sortir des personnes qui t'entourait alors. Toi aussi tu m'as offert un verre, un mac, en bon commercial j'imagine, ou empathique... Et nous avons parlé, sympathisé, je t'ai souri découvrant alors l'humain qui se cachait derrière la machine .... Machine à Cafey.
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Ce qui m'impressionnait chez toi c'était ton air candide et naïf, on aurait pu croire que tout nous opposé à nous voir. Toi la sagesse, moi le chaos. Mais cela devait être notre équilibre, le pont Quartier/Donnellys (Par Hujan que le Quartier a eu du mal à accepter, Impasse/Conti... Et tout ça du à une chose, ou des suites de coïncidences dirons nous.
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Jour 3 donc ... Je te confie n'avoir de logement, tu m'apprends à m'user d'une carte et tu m'invites chez toi, et je te prends ton canapé. Si seulement tu savais que je ne te quitterais plus pendant des années. Confrères Barman et Barmaid, les meilleurs de la cité, enflammant la ville d'évènements danse, rap avec Yenahe, combat des trois pilliers et beuveries insatiables, Nous étions devenus inséparable. Parfois il suffit juste d'un ancien au regard espiègle ... Fidèle de mon comptoir, nous en parlerons sûrement plus tard. Donc ce soldat rose pour implanter une idée en tête.
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• Je suis sûr qu'il en veut à ta culotte ...
• Toute la ville en veux à ma culotte Duc !

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Et je faisais pas si bien dire en y repensant ahahaha... Mais cela changeant mon regard à vrai dire sur la situation. Ce soir là ... Je rentra chez nous, et la déco installée une vue s'étendait par une immense baie vitrée baignant la pièce du salon à la chambre de notre petit appartement me saisit. Et tu étais la ... Derrière ton comptoir, à faire tes expériences et tes cocktails que j'aimais tant goûter.
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Je suis devenue mixologue grâce à toi, et chacun de mes cocktails depuis me rappelle à ces moments dans nos rues sombres et notre nid loin de tout, ce petit comptoir, moi dessus, toi derrière à savourer tes cocktails que tu ne pouvais boire.
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D'ailleurs, t'en souviens tu ? Que je t'avais créé un cocktail pour toi ? Le Fresh, à l'uranium, pour te rendre honneur alors que je ne connaissais encore les dangers mortels de ce breuvage que tu affectionnais tant. Aujourd'hui il est réputé et bu dans mon nouveau secteur sous le nom l'impassible ... Et quand parfois il me prends de le faire au comptoir ... Je raconte son histoire. Notre histoire.
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L'uranium fût la cause de ma première cuve. Dont tu n'as pu me sauver ou tout du moins la facilité pour m'affranchir de la souffrance par tes sécurités programmés. Un verre d'uranium pur ne fait pas bon ménage avec les organiques ... On fini en bloup bloup pshhht avant même d'avoir fini son verre. Mais bien dosé, il est possible d'en consommer une légère quantité, et ainsi partager ton nectar.
De la crème de synthé banane pour la douceur et la gourmandise, du synthé citron vert pour un côté piquant et acidulé, de l'uranium pour la puissance brulante et mortel et voici un cocktail qui nous représentait plutôt bien ... Moi la criminelle, toi le corporatiste, la manipulatrice, le naïf, la sulfureuse et le sage .. Tout nous opposait mais pourtant on savait se rejoindre la où personne ne pouvait le deviner.
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D'ailleurs ... Il a fallu du temps au gens pour s'en rendre compte, et pour comprendre notre lien se créant dans ses bas fonds et la pauvreté. Aujourd'hui je m'en veux encore de t'avoir tant manipulé, travesti ...
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Notre union, bien qu'à l'origine assez peu prévue est très vite devenue choisie pour des plans stratégiques ... Pacifier le Sud et calmer le passé houleux entre Donnelys et Quartier, allier nos bars et en partie ... user du tien pour faire revivre le mien, source d'information riche étant les deux barmans les plus appréciés et éminents du secteur pour informer mon clan, et finalement ... Me servir de ton image idéaliste et propre et de la mienne innocente pour pouvoir devenir à nous deux nobles, sudistes prêt à servir l'empire, redorer l'image de notre Sud ... Et pour moi, surtout, pouvoir jouer en politique comme les nobles le font déjà, pour les intérêts du Quartier.
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Tout était complexe, la prostitution et te demander l'ouverture de la fidélité que tu aimais tant bien que ma fougue n'était irrémédiablement pas emplie par la sexualité que tu pouvais m'offrir ... La fidélité au Quartier dépassant toute chose, je t'ai roulé dessus, et je t'ai aimé bon sang, pour me supporter. Ton dévouement aveugle, ta protection, ton sens du sacrifice, et le calme que tu m'apportais ... Et c'est ainsi que je prie la décision de cryo, saturée de toute part. Choisi pour le lendemain de notre mariage symbolique. Cette période fût fastueuse pour notre Sud rayonnant de toute part, et notre cérémonie, à notre image ... Entouré de nos familles respectives et amis, pas mené par le gouvernement, informel par le chef du Quartier à cette époque ... Nos alliances de ton boulon et couleur ambré, nous avons scellé nos voeux.
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Et il m'a fallu des années pour passer par dessus ce passé.
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