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III². L'éclosion
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Moi je t'ai trop approchée,
plus que brûler mes ailes je les ai arrachées, car je ne serais que l'ange de tes nuits et de nos rêveries.
.. ♪♫ |🎧| ♫♪ ..
Alors ?
Tu as grandis ?
Tu as grandis ?
Ces mots venaient à retentir dans le fond de mon âme dès mon éveil, lorsque j'ai pris connaissance des messages sur mon communicateur. Celui ci en particulier, car c'était elle qui revenait à nouveau vers moi. Cette nuit, la base avait été à nouveau solidifiée, repasser de haine & douleur à contact & chaleur. Cette première lecture de la journée, entrevoir aucune once de rancœur à mon égard & surtout un contact, oui ce lien relancé.
A coté de cela, les autres communications paraissaient fades, sans fond, beaucoup de contacts à tâtons, afin d'avoir des infos de cette nuit passée, cette nuit sanglante, qui pour certains annonciatrice d’escalades de terreurs. Et pourtant, ce matin, tout est si léger, mon cœur comme mon anxiété, où la peur n'est plus mon fardeau de savoir comment je vais organiser ma journée. A y repenser, je retrouve enfin le goût amer de cette liberté ..
Tu sais, tu devrais lâcher prise, ne plus y repenser, l'oublier même..elle ne compte plus sur toi, tu n'es rien pour elle.
Regarde & observe autour de toi, ils ne bougent pas, tu n'as pas le choix, tu n'es pas de taille à répliquer, jeune & sans solutions..
Regarde & observe autour de toi, ils ne bougent pas, tu n'as pas le choix, tu n'es pas de taille à répliquer, jeune & sans solutions..
C'est vrai qu'à cet instant, j'ai failli abandonner, me laisser mourir, croire à ces idioties qu'on me transmettait, afin de rentrer dans ce moule de victimisation qui touche beaucoup de monde. Me laisser faire, acculer sous la honte & la peur, la peur d'avancer, de changer, de me surpasser. Mais je ne suis pas ainsi, croire que je suis une fille trop gâtée, sur-couvée & guidée, traînée comme un animal en laisse. Cette ouverture, pas que de mon esprit, mais de mes sens, celle qui m'a fait avoir ce déclic de faire un pas en avant, répondant à ma demande, afin d'atteindre ce but de contrer mon opposante.
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Ce nouveau clone m'horripile, ma première impression lors de cette éclosion fût de me reconnaître plus petite & fine, avec ma peau recouverte de cette couche douce mais omniprésente de plumes & duvet épais. Mon passé elfique, de femme soignée & magnifique me manque à cet instant & de ce fait j'y retourne dans ce caisson. Je change, encore une fois, puis une autre, je m'amuse, je suis folle à t'on dit, autant l'être pour tous. Puis au fur et à mesure que j'alterne, que je change, je mélange & je fusionne, afin d'être unique, d'être moi même, Beyle & Bonne. Encore jalousée, moquée, mais au final, je n'ai que faire de ces doigts qui sont pointés vers ma direction, car je me sens bien dans ce bal des cons.
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Chaques races a son mouton noir, je le serais pour les autres, ainsi dénuée de plumages, les technologies sont avancées, demain je pourrais être verte avec une corne, c'est de là que nous percevons nos avancées rocambolesques soient elles, comme nos différences qui nous séparent de n'importe quelle personne lambda.
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Ce nouveau clone m'horripile, ma première impression lors de cette éclosion fût de me reconnaître plus petite & fine, avec ma peau recouverte de cette couche douce mais omniprésente de plumes & duvet épais. Mon passé elfique, de femme soignée & magnifique me manque à cet instant & de ce fait j'y retourne dans ce caisson. Je change, encore une fois, puis une autre, je m'amuse, je suis folle à t'on dit, autant l'être pour tous. Puis au fur et à mesure que j'alterne, que je change, je mélange & je fusionne, afin d'être unique, d'être moi même, Beyle & Bonne. Encore jalousée, moquée, mais au final, je n'ai que faire de ces doigts qui sont pointés vers ma direction, car je me sens bien dans ce bal des cons.
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Chaques races a son mouton noir, je le serais pour les autres, ainsi dénuée de plumages, les technologies sont avancées, demain je pourrais être verte avec une corne, c'est de là que nous percevons nos avancées rocambolesques soient elles, comme nos différences qui nous séparent de n'importe quelle personne lambda.
Je t'es toujours tout dit..
Je n'ai jamais trouvé l'envie de te cacher quelque chose..
Je t'aimais et t'aime toujours, la moindre des choses est d'être claire et franche à chaque fois..
Je n'ai jamais trouvé l'envie de te cacher quelque chose..
Je t'aimais et t'aime toujours, la moindre des choses est d'être claire et franche à chaque fois..
On a été l'une & l'autre proche, nos corps à nouveau liés, une caresse née d'un contact chaleureux, d'une envie palpable. Elle s'était rendue, dévêtue de tout, même de son aura qui surplombait par habitude la pièce et mon âme. La face à moi, pendant ce baiser échangé, j'ai mis un terme à ce conflit d'un accord commun, une remise à zéro. Mon coeur lié à cet échange de souffle, cette caresse buccale ardente, envieuse, que j'aime tant savourer, tandis que mon coté sombre se dévoilait, afin de venir presser ma dague sur son ventre. Mes yeux clôt pendant cet instant, se rouvrent lors de ce souffle qui se saccade, la pression sur son derme de la pointe de ma lame, la fit basculer & j'en ai resserré cette étreinte charnelle.
Sa respiration s'estompe, son regard brille de mille feux, puis c'est son sang qui remplace son souffle sur l'enrobage de mes lippes. Elle commence à vriller, le corps flanche, je garde ma poigne ferme sur le manche avant de l'enfoncer davantage, puis la ressort tout en venant la prendre dans mes bras. Je l'accompagne, partage sa douleur lorsque notre vie s'échappe de notre corps, un genou puis le second au sol viennent contre elle, tandis qu'elle en finit allongée, presque inerte, tapissant le sol de son Rouge. Je la suis dans ces faits et gestes jusqu'à clôturer cette agonie.
Mon regard la surplombe, nos rôles s'échangent sur cette fin de nuit. Je lui partage ma peine de la voir dans cet état, pas un mot mais mon regard, avant de venir clore ce supplice. Ma main recouvre sa bouche puis son nez, avant d'en bloquer toute venue d'air, de vie, afin de la regarder s'estomper dans les limbes de la mort. Son regard se vide, comme sa respiration disparaît, ma main venant se retirer juste à temps pour en contempler son corps s'évanouir & se téléporter. Tremblante, émue, chamboulée d'avoir dù assister à cela, de l'avoir provoqué ..
Je suis repartie comme je suis venue, mais cette fois ci, j'étais empli d'assurance, une envie décuplée, que les prochaines embûches, je serais apte à les surpasser.
Informations sur l'article
Moi & ma vie
01 Avril 2019
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