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III. Eclipse Sentimentale
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Moi sous couvert de mon amour, mon envol se fait dans mes larmes & son sang.
J'ai eu envie d'espérer, de pouvoir continuer de rêver, d'elle, de moi, de nous.. Les mots hauts, atteignant des sommets, se répercutent dans mes souvenirs, sur les reflets de mes songes, n'arrivant pas à les estomper de mes regrets. Un pas vers elle, deux pas vers nos ombres, nos envies sont meurtris par le temps présent, nos corps s'attirent, nos regards se croisent avant d’apercevoir nos corps, pour s'entrelacer et se distancer d'emblée. Elle est la; à portée de mes doigts, si proche & à la fois à une distance insurmontable. Je peux en sentir sa présence, son parfum, sa chaleur, fermant les yeux son aura m'entoure afin de me lier & m'offrir à elle comme toujours.
Ces derniers jours, des tensions en pagaille, des remouds, un stress qui ne fait que grandir. Les mots sont durs, ils percent ma peau et mon coeur, mes pensées déraillent & tout s’enchaîne davantage dans l'excès. Une fois sorti de nos gonds, le recul en est impossible, la haine prend le pas sur l'amour, la chaleur en est ardente, mais ce n'est pas le coté torride que nous apprécions. Un regard de glace nous traverse chacune quand nous nous croisons, les gestes doux disparaissent, et seuls les courants d'air en travers du smog perdurent.
Ce réveil morose, un mal de crâne peu connu, comme si j'avais enchaîné les Di' la veille. Je sors de la salle de réveil, une silhouette souriante m'y attend malgré une tension d'anxiété. Elle me console, me parle, me rassure sans pour autant nier que je dois me réveiller, ne pas me laisser abattre et riposter. Un grincement de dents, un soupire puis une démarche nonchalante s'élance ensuite pour en quitter ce lieu lugubre.. Mais une petite voix se fait entendre. Elle est la, proche de moi à nouveau, son souffle comme ses mots, une mélodie se glisse dans ses limbes, ajoutant à nouveau des syllabes qui la cisaillent. Mon rythme s'en accélère, mes pensées deviennent floues, mais mes poings se resserrent, bravant l'adversité avant d'avancer ou fuir à ce moment précis.
Les journées suivantes se font calme, les échanges cordiaux avec certains, sont complexes avec d'autres, beaucoup veulent s'en mêler, mais ce ne sont que des casses pieds. Ça jacasse, ça gonfle le torse, ça parle de leurs anciennes histoires et prochaines qu'ils pourront conter à nouveau pour se pavaner, mais cela ne m'intéresse pas. Il s'agit de moi en premier lieu, même si des mots ont dérivé pour en entacher d'autres .. collatéral. Je n'ai que faire de leurs simplicités d’exécutions, il est question de moi & elle, elle qui m'obsède sans arrêt et d'une balance que je dois équilibrer, remettre un pied d'égalité, retirer ce piédestal, afin d'avoir à nouveau son souffle contre mes lèvres et non à s'écraser sur mon froid, toiser et rabaisser.
Des infos me parviennent, des idées presque concrète, mais les utilisés & une guerre en serait déclarer. Moi et elle, une contre une, pas d'ajouts de personnes, pas d'appui logistiques, l'ancienneté face à la jeunesse, l'amour face à l'insubordination, et un mur au final. Enfin.. il était la, grand & large, je n'en voyais pas le dessus et l'autre coté qu'un fin rayon dans un cassure. Il me fallait le contourner, le casser afin d'en entrevoir la solution, cette solution qui me permettrais de remonter vers elle. Et ensuite, d'autres mots blessant, venant se heurter à moi, ceux la de soutiens d'origine, de me le laisser abattre de la sorte, de ne rien faire, de vivre rabaisser, car au final j'en avais pas les capacités. Voila oui, je n'étais pas apte à passer un cap.
D'autres jours se succèdent, un entraînement, une habitude aux déplacements et ces aptitudes nouvelles, amusantes qui me fascinent à leurs découvertes. Puis on en revient à d'autres actes blessant, des cadeaux revenue, ce cadeau en particulier, ce don façonner pour elle, celui qui me déchire davantage mon âme. Et voilà repartie une ribambelle de mots cinglants, jusqu'au cycle fatidique, la révélation des changements, des mise en garde. Le choc est présent, il se ressent dans ces mots, je le vois, j'étire un sourire, car je suis contente que cette initiative fasse son effet, sans pour autant l'avoir utilisé encore. Des mots, pleins, beaucoup, voir trop, j'ai peur de trop en faire, cette façon subtile d'user de son vocabulaire pour la voir trébucher, lui offrir une ouverture afin de remettre cette pendule à l'heure, & ce moment ne tarde pas au contraire.
Mon sourire grimpe presque à mes oreilles, pas qu'a ce moment, j'étais de bonne compagnie, mais que les réponses reçu, m'offre à voir une fin à cette tourmente. Je me suis désocialisé des personnes qui m'entoure de cet instant présent, j'avance seule vers elle, la rejoint, & à nouveau, je souris, heureuse. Je suis la devant elle, on se parle, on se regarde, mon cœur revit à nouveau d'être la proche d'elle, & pourtant, je ne suis pas là pour m'excuser, je réponds à son invitation. On s'explique, elle tente à nouveau de dériver, mais je reste droite & ferme dans mes propos, prête à repartir au besoin, on se rapproche, un baiser s'échange avec nos souffles qui se lient par envie, avant d'être recouvert, enrober de son sang.
Nous revoilà à égalité, mon amour toujours présent, voir davantage en évolution, mais que se passera-t'il ensuite, lorsque nos chemins se recroiseront.
Informations sur l'article
Moi & ma vie
30 Mars 2019
946√
10☆
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◊ Commentaires
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Phylène (1945☆) Le 31 Mars 2019
[ Encooooore ! Du sang et du sexe aaaaah ! ]