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EDC de 69166

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Cacher

VI. -Sur-Vivre

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Cacher pour la lisibilité (flemme de refaire les balises codes pour tous les formats de pc aussi smiley).
Oubliez pas la musique (important pour vos n'oreilles et les cerveaux endormis)
Enjoy (ou pas... à 5h du mat', quand l'inspi' veut bien !)
Et voilà (pour de vrai).



~ Ambiance pendant l’écriture ~

Loin de tout, loin de rien, le smog avance et la vie stagne. 
Sans savoir où l’on va, on se perd tous les jours. On tient un bout du fil de destin,
n’y croyant plus, on ne le tiendra jamais assez longtemps pour percevoir l’avenir.
Tête dans les nuages, les cycles tournent et on trépasse, passé désuet où le rythme
nous file entre les doigts.


Vous êtes vous déjà demandé… si un monstre pouvait devenir un agneau ?
Si non, vous ne vous posez pas les bonnes questions.
Passe et l’éternité se rit de nous voir laissé pour compte. 
Qui croit t-elle au fond mis à part elle ? Personne ne la vis, pérenne ;
Personne mais elle s’y dévoue. Souveraine de passage,
des grains de sable dans le néant, vaste désert s’insinuant dans nos bottes au moindre faux pas.


Vous vous êtes déjà demandé… si un agneau pouvait devenir un monstre ?
Si non, vous avez bien fait.

...


Je ne pense pas avoir l’éternité devant moi. Pourtant, je suis épanouie, pleine de vie, entourée de personnes magnifiques et dignes de mes rêves les plus fous. Mais je sens comme un autre son de cloche, primal, profond. Et si j’y prête attention, une toute petite attention, je me rend compte que je sais le traduire ; Ce son, ce bruit omniprésent. Une voix ? Peut être… après tout, nous sommes tous fous.


Tu vas t’y mettre toi aussi…



Ce rivage vu en rêve, que je souhaite atteindre. Incommensurable rêve aux promesses déjà fanées. J’ai peur. Je commences à mon tour alors que tout revient à zéro. Compteur réinitialisé, je démarre au quart de tour. Prendre ce temps de contempler la déchéance et s’interroger au haut de ma tour d’ivoire… le carnage. Qu’ai je fait ?


Sans aucun doute, jeune leadeuse.



Sempiternelles, les vagues se fracassent contre les piliers que j’ai si longtemps mis à ériger. Dynastie que je tente de créer. Ou recréer ? Pâle imitation de mes envies, je fantasme encore de mon potentiel. Je descend à mon tour les marches, prête à m’en mêler. A les affronter. Les longs cauchemars jamais assouvis, cauchemars infinies si longtemps réfrénés en vain. Qui dois je affronter ?


Apprêtes toi. Et vis la bataille. 



La forteresse s’effrite. Autour de moi les ruines de mon édifice. Et du sien. Je l’aime alors que je l’ai assiégé. Nous avons construit ce château aux remparts si puissants, ensemble. Ensemble... Mais c’est moi que je sens aujourd’hui sombrer. Lentement, je rejoins les profondeurs éternelles. Je devine où est ma place, où je me place. Prête ?


Par Représailles ?



La rancoeur qui se berce d’illusions. Mon tour vient enfin. Je sens cette rage au plus profond de mon être, cette peine enfouie se réveillant pour me transformer à mon tour. Lyrique, écoutez ! Cette mélopée, l’appel d’une guerre intérieure prête à ravager un monde à l’immortel potentiel. L’explosion d’une force intérieure qui a toujours vécue et qui s’impose. Je vous l’impose. Car j’ai à protéger.


Futilités…



Les vagues semblent plus fragiles ici bas… mon regard se pose un instant sur la fureur d’une tempête frappant mon domaine. Que c’est beau la belligérance. Je vous vois, venir à moi, armes à la main. Assiégez, tenez moi tête ! Osez et tout sera alors possible. Fracassez vous contre mes remparts. Puis contre moi. Passez mon corps et mon âme. Je vous aimes.


Tires d’eux ta force



Plus rien ne se passe au dehors. Ou du moins. Pas tout de suite. Pas pour tout de suite. Je tires ma force d’eux et eux tire la leur de moi. Je deviendrais ce péremptoire. Implacable géant de plumes et d’acier. Tout ça dans le but de faire de notre épave un palais. Tout à votre honneur. Je vous aimes. Mes envahisseurs.


Suis je omnisciente ?

Toujours pas…


Mais j’ai trouvé mes raisons de survivre.

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Ama'
04 Janvier 2019
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