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EDC de 68398

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Corporatz (Non référencé)

"Ho la vieille, bouges de là !". C'est ainsi que l'irrespectueur au pelage soyeux venait d'importuner celle occupée à fouiner sous le haut conduit qui menait vers l'inconnu. L'ancienne au poils grisonnant, au museau balafré ne releva pas l'insulte. Bien occupée à renifler les barreaux sur lesquels elle se manucurait les griffes et se polissait les incisives.
L'individu prétentieux réitéra son manque de respect, et à bonne distance tout de même, marqua cet endroit autant qu'il le put.
Privé de sa tranquillité par ces effluves juvéniles, le changement d'humeur de la bête, marqué d'un claquement cinglant de sa queue, offrit à celui qui ne faisait que la moitié de sa taille, un regard d'ultimatum.
L'effronté ne contenu pas ses pulsions, et d'un coup de sang se jeta griffes en avant sur celle qui prétendait l'intimider.
Cette réaction impulsive amena directement le cou du jeune à la portée de la douairière.
Le coup qui l'accueillit fût si brutal que le bondissant termina son attaque, étourdit sur le barreau du bas de l’échelle.
Laissant ses arrières ainsi offerts à l’agressivité de son aînée, le jeunot ne put que s'enfuir vers le haut en un bond salvateur vers le second échelon, alors qu'elle lacérait son derrière.
Ceci le mis hors d'atteinte de la prédatrice, mais elle ne voulait apparemment pas le laisser si peu corrigé.
La redoutable bête restait campée sous le réfugié, et ses oreilles écoutaient le cœur tambourinant du rat perché.
Alors qu'il recouvrait un peu de ses capacités, ce dernier fût pris brièvement d'un dilemme lorsqu'un bruit sourd résonna dans la cavité.
Les moustaches pointées vers l'étage, il ne refrénât pas l'élan qui l'emmena saut après saut, jusqu'à l'ouverture d'où provenaient des couinements semblables à ceux de nouveaux nés.
Un dernier bond lui permis d'arrimer ses pattes postérieures dans la fente d'un mécanisme qui se refermait sur lui.
Son étonnement fut grand devant le tableau qu'il découvrit, et il ne pût éviter le fer qu'une étrange créature lui enfonçait dans la panse pour le repousser vers le fond.
Un réflexe de ses pattes arrières le fit rouler sur le coté, mais sa queue fût écrasée dans la fermeture de la trappe.
Raccourcit, mais plus excité, il balaya d'un revers l'arme crépitante d’éclairs bleutés qui filait vers son crane.
Le demi cercle de silhouettes floues baignées de lumière intense qu'il discernait l'enjoint à se jeter gueule ouverte sur la plus proche d'entre elle.
Alors qu'il pensait y planter ses crocs, sa truffe s'écrasa sur une plaque transparente que cette dernière portait à l'un de ses antérieur.
Repoussé contre un mur, haletant, le souffle coupé par l'écrasante pression qu'exerçait tout ce groupe sur son torse. Il finit par suffoquer, et s'écroulant, un voile noir l'emporta au loin.
Au sol, relevant ses paupières, il sentit le souffle porteur d'un liquide visqueux et fort odorant qui imprégna son poils.
Une petite tige au bout incandescent atterrit non loin, roula devant son museau et embrasa tout son être.

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