EDC de 68207
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//> Mission.// Protectio C4.1
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Attention spoilers: Cet EDC contient des spoilers de la Guerre contre Nexus - Front Impérial.
Ne pas lire si vous ne voulez pas être spoiler. Merci!
Marran - ??.02.2022.
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La vie nous réserve parfois de drôles de surprise. Entre la vie trépidante et bien remplie ou au contraire, se réfugier dans une vie plus rangée, plus paisible. Parfois le choix n'est pas si simple à faire. Nos coeurs vacillent ainsi entre les deux. On vient à envier l'un puis l'autre au gré de nos humeurs. Mais surtout au gré de nos aspirations. Cela ne faisait pas si longtemps que j'avais décidé de quitter le Quartier. Avais-je des regrets? Pas réellement, d'un côté comme de l'autre. D'une part parce que j'avais trouvé en certains d'entre eux une véritable familles, ou des amis très chers. Mais d'une autre je ne pouvais pas nier que je me sentais de plus en plus comme un poids. Mort, inutile. Je n'ai jamais été combattante. Je n'ai jamais aspirer à l'être. Là où mon frère et ma soeur l'avait été sans aucun mal. C'était pour moi une voie qui ne trouvait aucun écho en moi. Et bien que j'étais une traqueuse pour le moins assidue, je devais avouer que ce n'était pas assez. Je ne me sentais pas réellement épanouie.
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Bien sûr, j'étais toujours ravie d'aider. Tant que je le pouvais. Mais voilà à force, mon besoin de me sentir réellement utile, de laisser libre cours à ma créativité, à mon hyperactivité se faisait de plus en plus sentir. J'avais donc pris la résolution de quitter le Quartier. Mon plan? J'allais m'occuper de mon Agence Immobilière tranquille. Puis rejoindre quelques annexes. Après tout, quel est le mal? Ma famille le faisait. Ce ne sont que des annexes, pas comme si je retournais au Gouvernement. Cela me permettait de souffler, pendant que mon mari, lui devenu Noble avait sans doute plein les bras. Une dynamique s'était rapidement installé entre nous. On ne parlait pas du travail de l'autre. Je ne voulais pas savoir ce qu'il faisait. Ni au Cercle de l'Orient, ni au Conseil. Cela ne m'intéressait pas, et j'allais certainement pas me mêler des histoires de flics. J'avais déjà largement donné quand j'avais été Lieutenant quelques décennies plus tôt.
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C'était en apparence une journée typique. Je bossais sur des plans de bâtiment. Mon mari était on ne sait où. Je m'étais laissée absorbée par le travail, de la musique crachée à travers le Jukebox de mon nid. J'étais entièrement penchée sur ma tablette et je dessinais sans réellement me soucier du cycle. Puis un message vint chatouiller mon neuronal, me tirant doucement de cette concentration toute relative.
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Ave,
J'aimerais savoir si vous seriez disponible pour une mission en extérieur. Vous êtes médecin et nous avons
besoin de vous, celui qui devait partir s'est désisté à la dernière minutes. Les détails vous seront transmis
si vous acceptez.
Qu'Il vous Garde,
Pro Imperium
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Je suis restée d'abord perplexe, longuement. D'une part parce que c'était soudain. D'autre part parce que je croyais sincèrement que je ne serais pas forcément le meilleur choix. Intriguée, j'ai répondu en retour. Mon travail resté complètement en plan. Quelques messages furent échangés. Au travers desquels il me fut expliqué entre autre que le choix s'était porté sur moi pour plusieurs raisons: Loyale, disciplinée, un caractère diplomatique. Et la dernière me surpris encore plus.
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[...] Nous croyons aussi que c'est à votre tour d'avoir la chance de
vous épanouir. Amaryllis, votre soeur, a déjà atteint ce sommet. Vous non. Vous n'avez pas eu cette
chance. Maintenant c'est la vôtre.
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Je finis par accepter. Je ne pouvais pas nier que je rêvais d'aventure. Que je rêvais aussi d'apprendre. La mission semblait assez clair : Défendre le C4 pendant que le gros des hommes vivant là-bas étaient au front. Et, il y avait une part de moi qui voulait regoûter à ce 'devoir' à cette impression d'utilité à plus grand que soi. Le départ était prévu dans quelques jours à peine. Ça me laissait peu de temps pour me préparer. Mais je fis le nécessaire. Galvanisée par cette première foi hors des murs de Marran.
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No man's land ??.03.2022.
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Le jour J. La jeune plumée avait suivi les ordres, attentivement. Le groupe d'expéditionnaires s'était regroupé au pied des portes sectorielles du Sud. Une fois l'ouverture faite, ils s'étaient engouffrés dans le No man's land. Là où les attendait un véhicule et un homme qui serait sans nul doute leur chauffeur. Bien que cela pouvait sembler anodin, ça n'était pas moins impressionnant ce contraste saisissant entre le secteur grouillant de vie, industrialisé. Avec ses nombreuses tours, ses nombreuses boutique. Et ce que voyait la violine lui laissait croire qu'elle venait de tomber dans un autre monde, un autre univers.
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Le chauffeur s'avéra loquace. La plumée se retrouva dans la boite arrière, en compagnie de la majorité de ses compagnons. Arme sur ses jambes. Elle était entièrement en armure, avec ses sacs. Le trajet s'entame, le véhicule s'élance sur la route du Mac, vibrant légèrement. Le regard hétérochrome s'était alors porté sur le flanc derrière elle. L'homme devant leur expliqua brièvement que malgré la route, malgré les protections et l'Alliance, il n'était pas exclu de croiser des exogènes dans la jungle, ni des Fédérés. Elle surveilla donc attentive. Découvrant un lieu emplit de végétation. Toutes ses plantes, c'était inhabituel à comparer à son quotidien.
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La route dura quelques minutes, au Sud-Est le groupe pouvait entendre des bruits de combats lointains. Des canons, de l'artillerie. Des bruits qui étaient sans équivoque sur leur provenance: Talion. Mais encore plus évident sur leur raison: La guerre. Ce premier contact, même lointain était suffisant pour rappeler la lourdeur de la mission qui les attendaient. Combien étaient au front? Combien se battaient-ils en ce moment contre Nexus? Combien de morts déjà? C'était sans nul doute des questions toutes plus légitimes les unes que les autres. Puis, avec un peu de patience, la vue se dégagea. La jungle devint de moins en moins dense. Naurestel put alors le voir pour la toute première fois. Là. À l'horizon. Le Commissariat Central d'Ulrant.
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Grand, imposant. Les mots manquaient cruellement pour décrire la prestance de l'endroit dans un milieux aussi hostile. Son regard s'écarquilla devant ce monstre architectural. À côté, le Cercle de l'Orient lui parut une bien pâle imitation. Le camion traversa ainsi une grande porte, menant au Hangar. Une fois que le véhicule s'arrêta à l'intérieur, les portes furent rapidement refermés. La violine, sur l'ordre du Chef d'expédition suivi ses compagnons, mettant pieds à terre, l'arme en bandouillère. Son regard ne pouvait s'arrêter de se balader partout. Ils étaient arrivés sans embûches. C'était déjà un bon point malgré les circonstances. Ses derniers compagnons se regroupèrent avec elle non loin du véhicule.
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Un autre homme se rapprocha, grand, l'air sévère, une moustache assez fournie d'ailleurs. Il se présenta rapidement au groupe comme étant le Sergent Preston. Il serait chargé de leur transmettre les demandes de l'État-Major et de veiller que tout se passe bien pour eux. Pour ce premier jour, rien de spécifique ne les attendait, ils furent donc amené à une salle de repos aménagée pour eux le temps du séjour. Au fil de l'avancée la jeune femme s'imprégnait de la vie de cet endroit qui aurait pu donner l'impression d'une ville. Des milliers d'hommes et femmes oeuvrant sans cesses. Tout le monde semblait avoir toujours quelque chose à faire quelque part. Pas de signe d'ennui. Pas de frustration réelle. C'était harmonieux et fluide. Comme une machine bien huilée.
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Une fois installés, les expéditionnaires se réunir dans la petite salle. Le Commando Thomas distribua enfin ses premiers ordres à suivre pour le séjour. Soit les tours de garde devant la porte avec une rotation. Le lendemain, selon ce que leur dirait le Sergent, ils aviseraient. Ils se couchèrent tous progressivement. Naurestel prit son tour de garde tard dans la nuit. Durant celui-ci, toujours en armure complète, arme à la main, elle surveillait les couloirs grâce à sa vision thermique. Personne ne vint les déranger. Elle put voir beaucoup de policiers aller et venir, vaquant à leurs occupations bien que l'activité la nuit se trouvait bien réduite.
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Lorsqu'il fit enfin jour, les expéditionnaires profitèrent d'un premier repas ensemble. Ils discutèrent tous de la Guerre et de l'accord. Cette Alliance. Sur la fin du repas, quelques coups toquèrent à la porte. C'était le Sergent. Après le salut protocolaire du Commissariat, il exposa les volontés de l'État-Major. Leurs alliés étaient encouragés à participer à la vie commune du C4, et chaque Expéditionnaires se virent attribuer une mission personnelle. Pour Sebastiàn c'était enseigner l'Histoire. Pour Jorem c'était tout ce qui a trait à la chapelle. Pour Thomas et Maxima c'était tout ce qui a trait au combats. Neexx se vit confier l'enseignement de l'infiltration. Et la plumée elle, se vit confier l'enseignement de la médecine afin de relancer la Medbay.
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C'est à ce moment précis, que la mission commençait réellement. Les jours à venir allaient marqué la femme médecin pour bien longtemps encore.
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À suivre...
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🌘Antiqua Memoriae
24 Février 2023
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