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Alors... C'est terminé ?
On ne peut jamais savoir quelles conséquences seront engendrées par nos actes. Et parfois, on aurait aimé savoir, avant de commettre l’irréparable.
L’homme est égoïste. Et impitoyable. Obara l’apprenait chaque fois un peu plus.
Et plus elle souffrait, plus elle devenait humaine.
L’homme est égoïste. Et impitoyable. Obara l’apprenait chaque fois un peu plus.
Et plus elle souffrait, plus elle devenait humaine.
Ce soir-là, pas de pluie. Le smog était un peu plus léger, et ne soufflait qu’une légère brise, qui rendait à peine plus froid les zéro degrés qui régnaient dans la ville Impériale. Ce jour-là serait un jour fatidique pour elle. C’était le jour où la machine commençait à s’arrêter. Et, encore une fois, si elle l’avait su, elle se serait bien gardée de sortir de son lit.
Elle était heureuse. Ou plus modérément, confiante. De bonne humeur. Elle n’était enfin plus seule, et l’épreuve du jour serait forcément franchie avec force et aisance.
Elle était heureuse. Ou plus modérément, confiante. De bonne humeur. Elle n’était enfin plus seule, et l’épreuve du jour serait forcément franchie avec force et aisance.
Ce qui la rendait si tranquille, la rejoint vite dans l’entrée. Un homme dans la trentaine, aux cheveux bruns, et à l’expression rassurante. Il était son exception. Sa source de chaleur. Sa représentation incarnée de la confiance. Sa main frôlant la sienne, comme pour chercher en lui courage et bien-être. Et à ce même moment, un droide vint les conduire face à leur hôte.
Obara avança. Elle n’avait rien à craindre. Elle ne pourrait jamais être aussi bien accompagnée. Au fond d’elle, elle avait déjà hâte que cela finisse, pour pouvoir retourner se ressourcer dans les bras de l’humain. Mais l’heure était au devoir.
Et leur hôte les attendait.
Obara avança. Elle n’avait rien à craindre. Elle ne pourrait jamais être aussi bien accompagnée. Au fond d’elle, elle avait déjà hâte que cela finisse, pour pouvoir retourner se ressourcer dans les bras de l’humain. Mais l’heure était au devoir.
Et leur hôte les attendait.
C’était une grande et large silhouette drapée, au visage recouvert d’un masque, où brillaient deux pupilles organiques. Mais plus que l’individu, c’était les lieux qui la dérangeaient. Il y avait ce bruit de machination perpétuelle qui emplissait les lieux si hauts et si vides que le bruit semblait résonner et faire vibrer le sol. Elle ne pouvait apercevoir la voûte au-dessus de sa tête, tant il faisait sombre. Des lieux dépouillés de meuble, et de vie. Si l’on parvenait à faire fi des sentinelles qui les suivaient des yeux, armes contre le buste.
Faire profil bas était une stratégie évidente, selon elle. Mais son compagnon ne l’entendit pas forcément de cette oreille.
Faire profil bas était une stratégie évidente, selon elle. Mais son compagnon ne l’entendit pas forcément de cette oreille.
Leur hôte les salua, et aussitôt, dédaigna l’humain qui ne méritait guère son attention, pour se focaliser sur l’outrilienne, qui se tenait devant lui avec assurance. La discussion s’engagea, à laquelle l’humain se mêla, tandis qu’il ignorait les mouvements des sentinelles et se permettait de se balader où bon lui semblait dans les lieux.
Obara ne pouvait s’empêcher de lui lancer des regards nerveux. Ses questions étaient certes justifiées, mais la forme laissait à désirer. Jusqu’à ce que l’hôte gronde.
- Je tolère votre présence ici, ne me faites pas perdre mon temps !
Obara ne pouvait s’empêcher de lui lancer des regards nerveux. Ses questions étaient certes justifiées, mais la forme laissait à désirer. Jusqu’à ce que l’hôte gronde.
- Je tolère votre présence ici, ne me faites pas perdre mon temps !
Obara commença à s’inquiéter. Aussi, elle opta pour une autre stratégie.
Elle accepta la proposition de son hôte sans l’étudier. Il fallait qu’elle les sortent d’ici rapidement. Qu’elle protège cet homme qui avait su l’atteindre. Car c’est ce que font les outriliens. Ils protègent la vie. Elle aurait tout le loisir ensuite d’y réfléchir, et de chercher des renseignements extérieurs sur l’individu qui la surplombait de presque un mètre.
Elle accepta la proposition de son hôte sans l’étudier. Il fallait qu’elle les sortent d’ici rapidement. Qu’elle protège cet homme qui avait su l’atteindre. Car c’est ce que font les outriliens. Ils protègent la vie. Elle aurait tout le loisir ensuite d’y réfléchir, et de chercher des renseignements extérieurs sur l’individu qui la surplombait de presque un mètre.
- Si c’est comme ça, je m’en vais. Je récupère mes affaires chez toi, Obara.
Plus d’une chose la fit tiquer.
Le comportement soudainement nonchalant de son compagnon. Le tutoiement soudain qui n’avait jamais été permis entre eux, et qu’elle trouva donc terriblement irrespectueux. Et le fait qu’il récupère ses affaires.
Il la quittait.
Le comportement soudainement nonchalant de son compagnon. Le tutoiement soudain qui n’avait jamais été permis entre eux, et qu’elle trouva donc terriblement irrespectueux. Et le fait qu’il récupère ses affaires.
Il la quittait.
Elle ne comprit pas. Elle tenta de lui expliquer pourquoi elle avait dit ce qu’elle avait dit. Qu’elle était blessée qu’il lui fasse si peu confiance. Qu’elle aurait préféré pouvoir en discuter calmement. Qu’il l’abandonne à la première difficulté.
Puis, les choses semblèrent s’enchaîner. Plus elle était triste, plus elle avait besoin de Lui. Et Il était chaque fois là, doux, rassurant, souriant, présent. Et son coeur se tordait pour cet être si concerné par son bien-être. Jusqu’à ce qu’elle se retrouve au pied du mur, obligée de parler.
Il ne lui restait plus que Lui. Et pour ne pas le perdre trop vite, elle se confia.
Si elle avait su, elle n’aurait jamais parlé. Elle ne lui aurait jamais montré. Elle avait cherché le réconfort auprès de Lui. Il lui avait donné. Elle s’était faite des idées. Et aujourd’hui tout était fini.
Si elle avait su, elle n’aurait jamais parlé. Elle ne lui aurait jamais montré. Elle avait cherché le réconfort auprès de Lui. Il lui avait donné. Elle s’était faite des idées. Et aujourd’hui tout était fini.
Ceci est donc la fin. La fin des espoirs d’Obara. Enterrés avec la mort de son traître et la perte de son ami. La fin de l’être sensible qu’elle aurait pu être.
La fin de sa compassion.
La fin de sa gentillesse.
La fin de sa compassion.
La fin de sa gentillesse.
Les choses étaient terminées. Et d’autres allaient commencer.
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Informations sur l'article
First of all...
04 Novembre 2017
680√
12☆
8◊
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◊ Commentaires
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Dhorhzaartzsyhrok (20☆) Le 04 Novembre 2017
J'aime beaucoup. Il y a un petit quelque chose à ce personnage qui le démarque de certains. Je n'arrive pas à savoir quoi. Quoi qu'il en soit, n'☆. -
Cryx~52202 (552☆) Le 04 Novembre 2017
ha on a trouvé pire?^^ -
Cryx~52202 (552☆) Le 04 Novembre 2017
je verrai ça rp -
Judson (0☆) Le 05 Novembre 2017
C'est agréable de te lire Petite étoile pour toi