EDC de 67366

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C'est par une nuit sombre, dans un hangar à moitié abandonné situé aux confins du secteur rebelle que débute l’acte. Un briefing m’est fait concernant ma première mission dans ce petit groupe. Après quelques heures passées à m’expliquer la situation il est temps de passer à l’acte: je dois récupérer un paquet et le poser dans un bâtiment à l’autre bout du secteur. Une mission simple, rapide et sans accro en apparence. Mais malgré leurs airs souriants et bienfaiteurs, je sais pourquoi on m’a choisie pour cette mission… Je suis encore jeune, prête à tout... Le parfait pion jetable en cas de pépin

Je sors du bâtiment, pénètre le smog. Le point de rendez-vous est à côté du CM. Un endroit bien fréquenté, plus propice à l’échange de ce genre de matériel. Je me pose sur un carré de terre guettant les silhouettes se dessinant dans le smog. Que de populace ne se doutant pas des conséquences sur leurs vies pathétiques de l’acte se tramant pourtant sous leurs yeux. Enfin, parmi les ombres vivant sous cette brume épaisse, une plus grande s'élève en ma direction. L’individu porte Trench-coat, borsalino et lunettes de soleil. En un mot : louche. S’il pensait se fondre dans la foule, c'est raté. Il me remet le colis démoniaque. Je vérifie son intégrité. Il me suggère de le manipuler avec plus de précautions. Je l’envoie cordialement se faire foutre, le payant malgré tout puis repars.

Slalomant entre les morts-marcheurs et les fouilleurs, mon chemin me mène jusqu’aux confins du secteur. Les murs du secteur 3, dernier symbole de l’autorité impérial en terre rebelle. Je contourne le bâtiment, cherche une ouverture. Mon regard se pose sur une poignée de porte. Ma main s’en saisit. La porte se laisse pousser sans une once de difficulté. Je vérifie les alentours d’un regard. Personne à l’horizon. Trop facile.

Une fois à l’intérieur, je m'intéresse aux défenses. Digicodes et caméras désactivées. Notre vautour a fait du bon boulot. Je continue mon avancée à la recherche du point de pose indiqué lors du briefing. Mes pas résonnent dans les couloirs vides. Mes recherches me portent finalement à un comptoir en aggloméré, comme convenu.

Je déballe le paquet, vide son contenu diabolique dans les tiroirs. Puis surplombe le tout d'un simple papier. Mission accomplie. Je murmure alors avant de rentrer à la base :
« Mort à l’empire Gloire aux pépites de chocolat »

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