EDC de 67039

Pendant ce temps-là, dans le Sud...

Tanière, 7/279.2

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Surprise, débandade, ça s'excite dans tout les sens, s'agite, vérifie les accès, cherche des solutions, la tension qui était décompressée grimpe à une allure folle au bruit. Ca va vérifier ce qu'il se passe, essaye de comprendre.

Battez-vous..

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L'entrainement de la NI se voit écourté, encore une fois, l'irritation chez elle augmentant à mesure que les assauts se multiplient. Elle les observe en silence ou presque, de son air blasé, lance un juron et quitte la pièce pour aller en centrale, s'armer de kanufs, adressant un bref regard à la pauvre rousse endormie, bien décidée à en découdre, à faire couler le sang.

Putain..

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Ca lui monte aux tempes, aussi furieusement que l'envie de lacérer les enfoirés qui ont définitivement décidés de l'emmerder, de les emmerders. Elle écoute que vaguement le bouhara une fois de retour, laissant échapper quelques piques vicieuses, jusqu'au moment où.. "Grenade, elle a des grenades." Elle cojite, caresse son sac, moulant à travers les deux bâtons qu'elle avait trouvé dans la rue le jour de son arrivée.

Ouais.. L'bon plan..

Démerdez-vous, j'vais leur dynamiter la gueule s'ils entrent.

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Ni une ni deux, elle ressort et va se placer dans le couloir principal, accrochant un premier bâton au mur alors que ses oreilles frétillaient à l'écoute d'une perceuse au delà de la porte. Elle fixe la chose, semblant faire un plan mental dans son crâne qui n'y connait absoluement rien et hoche, satisfaite et se câle, attendant son moment, second bâton sous le bras, briquet à portée, communicateur dans le dernier emplacement libre, lisant les nouvelles.
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Je vais t'les éclater, t'vas voir.

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Encore.. La porte commence à cèder. Un plissement de nez et on se rapproche pour entendre ce qui se dit, ce qui se passe, vérifie l'état du bordel, si ça tient. Ca s'agite de l'autre côté, comme des rats devant un festin, elle entends parler de charge, d'aller chercher des cogneurs. Quelques pas en arrière, com' en mains, confiante, sans peurs ni craintes, elle a le temps, qu'ils remettent tout ça en place.
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Bientôt, bient--..

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Elle l'avait oubliée, la chose qui lui avait donné l'idée, trop proche de la porte, étourdie, les oreilles en vrac. Accrochée au mur, elle se redresse, essaie de comprendre ce qui se passe, où ça en est, et voit la porte arrachée, enfin tombée. Une grande inspiration se fait dérober, alors que du passage se fait sentir à côté d'elle, un murmure, qu'elle ne décripte pas à cause de la saturation qui l'habite. Elle reprend son communicateur, frappe dessus comme une effrènée pour écrire son message à la va vite, avant que le chemin soit parcouru dans l'autre sens.
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Ses grenades.. Elles ont niqués c'qui restait de la porte.. J'attends d'voir, si ça bouge.. J'leur prépare une putain d'entrée, j'risque d'y passer vu c'que j'ai entre les mains, mais j'vais en embarquer avec moi.
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C'est parti. Communicateur balancé, bâton de dynamite, check, briquet, check. Elle attends.. attends, le moindre mouvement, concentrée, énervée, prête à se faire pêter avec eux. Un premier sort de l'ombre, elle allume, balance, se prends plusieurs balles en même temps. Les dés sont jetés, elle s'étale sur le sol, satisfaite, espérant créer une réaction en chaine avec la dynamite collée au mur à côté d'elle. D'autres tirs afflux alors qu'elle expire de douleur, souriant intérieurement à l'écoute du prochain.. Boum.
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Ca pête... Pétouille, quelques chose à merdé, ils sont étourdis, désorientés, et elle... entrain de crever. Tout ça pour ça, si la vie n'est pas une pute. Un agresseur se pointe au dessus d'elle, lui colle le canon de son arme sur le crâne, et lui vide son chargeur après une petite tirade lyrique.
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Dynamite hein ? Sale pute.

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