EDC de 65442
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Cacher
Exercise in futility
Bon. Et maintenant que l'autre s'est tiré, on en fait quoi de celui-ci ?
C'est malin. Laisser un tas de mots, comme ça, suspendus dans le néant. Ca y'est, tu es content ? Tu as pu expurger, avoir ta logorrhécrite, dégueuler tes mots au hasard, comme ça, comme ils venaient, tu as pu repartir, un peu soulagé, un peu déçu peut-être, un peu frustré possiblement, c'est affreux, affreux, affreux quand on passe de la pensée à la communication, qu'il y a ces foutues questions de récepteurs et de filtres.
Après, est-ce que ça vaut la peine de faire tout ça ? De remettre des concepts qui n'auront de toute façon qu'un sens restreint, peut-être que pour moi, enfin, si c'est juste pour moi et pour ça ce sera déjà bien, note. Par où on commence ? Parce que le temps n'est pas illimité. Il remonte, il remonte, ça va être galère de remettre du sens d'ici là. Par où on commence ?
L'origine du terme « agonie », c'est du grec. A la base, ça désigne la lutte, le combat. L'agonie, ce n'est pas le décès qui approche, c'est la lutte ultime de la vie contre la mort. Enfin c'est plutôt une danse ? 15 « je » à la suite. Ca peut se mettre dans un truc à trois temps. Une valse. Par contre je vire le chapeau. Tu as déjà dansé avec quelqu'un qui porte un chapeau ? Pas pratique. On l'envoie valser.
Pas ouf. Ca aurait été plus facile de faire un trèfle, je pense. Un trèfle jauni. Dans nos représentations-type on l'aurait potentiellement vu à quatre feuilles. Alors que ça constitue plutôt l'exception que la règle. Enfin, tout ça pour dire, en fait, le mieux qu'on puisse faire, maintenant, c'est essayer de racommoder au mieux. Comme des lignes de suture, on va essayer de superposer nos réalités, juste un peu, comme ça, on va peut-être pouvoir compléter.
Ca va trop vite, ça va trop vite. J'ai l'impression. Qu'est-ce qu'on fait de tout ça ? Je vois la balle qui ressort. Ca va même être trop tard pour la douleur. En plus on a retiré le chapeau. Fiou. C'était peut-être une épreuve. A ce rythme on va plutôt devoir retirer des trucs. En plus du chapeau je veux dire. Par quoi est-ce qu'on commence alors, hein, ce n'est pas trop le moment de lui mettre des bras et des jambes, tu vas me demander de définir combien, comment.
! ELORAP
Bon. Ecoute, je sais que tu as voulu bien faire, je sais que tu as mis des éléments un peu partout, mais déjà, ce n'est pas possible de se concentrer avec un boucan pareil. Et quelle idée aussi d'aller mettre le concept d'âme. Ca aurait été quoi après ? Harmonie ? Divinité ? Enfin si le but c'était juste de meubler c'est plutôt réussi, mais ça aussi on le retire.
Il guette, le néant. Il sent qu'il peut revenir, un peu, comme le chat errant qui a eu la trouille quand t'es sorti, puis il voit que t'as laissé un bol de croquettes, il hésite, je tente ma chance ou non. Ca devient un terrain favorable. On déconstruit, on fait une forme de désapprentissage. On rend l'implicite explicite. Le néant se glisse dans ce genre de choses, quand on commence à frôler le gouffre. Rien n'a de sens à part celui qui est construit collectivement.
! EMA
La faim et la pomme se sont entre-bouffées. Ca nous fait déjà ça de moins. J'ai paumé chapeau-noir en chemin. Tant mieux, en un sens. Bon bon bon. Maintenant, on va continuer à désinvoquer.
! ERBRABRAB
Barbe et arbre, houla-hup barbe-à-rats. Je me suis appliquée, sur le coup. Fiou.
Tiens. L'intelligence s'est fait la malle avec l'âme. Etrange. Je crois que tu seras d'accord, pour le paisible au moins, on a géré. J'espère que je ne présuppose pas trop de ton consentement. Pour le chiant aussi j'ai géré.
! EUGNILF
...On voit plus grand-chose, j'avoue. Ecoute, au moins, ça laisse un peu de place au néant. Faire et défaire, c'est toujours travailler, hein.
...
FLINGUE !! JEFLINGUEPRAIRIEPRIAIRIEISID !
C'est malin. Laisser un tas de mots, comme ça, suspendus dans le néant. Ca y'est, tu es content ? Tu as pu expurger, avoir ta logorrhécrite, dégueuler tes mots au hasard, comme ça, comme ils venaient, tu as pu repartir, un peu soulagé, un peu déçu peut-être, un peu frustré possiblement, c'est affreux, affreux, affreux quand on passe de la pensée à la communication, qu'il y a ces foutues questions de récepteurs et de filtres.
Pomme !! JE ! POURQUOI JE !!
Après, est-ce que ça vaut la peine de faire tout ça ? De remettre des concepts qui n'auront de toute façon qu'un sens restreint, peut-être que pour moi, enfin, si c'est juste pour moi et pour ça ce sera déjà bien, note. Par où on commence ? Parce que le temps n'est pas illimité. Il remonte, il remonte, ça va être galère de remettre du sens d'ici là. Par où on commence ?
jejejejejejejejejejejejejeje !!! JEEEEE !!
L'origine du terme « agonie », c'est du grec. A la base, ça désigne la lutte, le combat. L'agonie, ce n'est pas le décès qui approche, c'est la lutte ultime de la vie contre la mort. Enfin c'est plutôt une danse ? 15 « je » à la suite. Ca peut se mettre dans un truc à trois temps. Une valse. Par contre je vire le chapeau. Tu as déjà dansé avec quelqu'un qui porte un chapeau ? Pas pratique. On l'envoie valser.
Jepleureurjeherbecieljenuageje!!!
Pas ouf. Ca aurait été plus facile de faire un trèfle, je pense. Un trèfle jauni. Dans nos représentations-type on l'aurait potentiellement vu à quatre feuilles. Alors que ça constitue plutôt l'exception que la règle. Enfin, tout ça pour dire, en fait, le mieux qu'on puisse faire, maintenant, c'est essayer de racommoder au mieux. Comme des lignes de suture, on va essayer de superposer nos réalités, juste un peu, comme ça, on va peut-être pouvoir compléter.
JE !!! PLEUREUR FLINGUE !!!! FLINGUE ???
Ca va trop vite, ça va trop vite. J'ai l'impression. Qu'est-ce qu'on fait de tout ça ? Je vois la balle qui ressort. Ca va même être trop tard pour la douleur. En plus on a retiré le chapeau. Fiou. C'était peut-être une épreuve. A ce rythme on va plutôt devoir retirer des trucs. En plus du chapeau je veux dire. Par quoi est-ce qu'on commence alors, hein, ce n'est pas trop le moment de lui mettre des bras et des jambes, tu vas me demander de définir combien, comment.
-Aaaaaaahhhhhhhhh pourquoi ?? Qui suis-je ? JE ? Qu'est-ce ! que ? J'herbe pomme ! TU tututut ! JEEEEEEEEEEEE !
! ELORAP
Bon. Ecoute, je sais que tu as voulu bien faire, je sais que tu as mis des éléments un peu partout, mais déjà, ce n'est pas possible de se concentrer avec un boucan pareil. Et quelle idée aussi d'aller mettre le concept d'âme. Ca aurait été quoi après ? Harmonie ? Divinité ? Enfin si le but c'était juste de meubler c'est plutôt réussi, mais ça aussi on le retire.
Il guette, le néant. Il sent qu'il peut revenir, un peu, comme le chat errant qui a eu la trouille quand t'es sorti, puis il voit que t'as laissé un bol de croquettes, il hésite, je tente ma chance ou non. Ca devient un terrain favorable. On déconstruit, on fait une forme de désapprentissage. On rend l'implicite explicite. Le néant se glisse dans ce genre de choses, quand on commence à frôler le gouffre. Rien n'a de sens à part celui qui est construit collectivement.
! EMA
La faim et la pomme se sont entre-bouffées. Ca nous fait déjà ça de moins. J'ai paumé chapeau-noir en chemin. Tant mieux, en un sens. Bon bon bon. Maintenant, on va continuer à désinvoquer.
! ERBRABRAB
Barbe et arbre, houla-hup barbe-à-rats. Je me suis appliquée, sur le coup. Fiou.
Tiens. L'intelligence s'est fait la malle avec l'âme. Etrange. Je crois que tu seras d'accord, pour le paisible au moins, on a géré. J'espère que je ne présuppose pas trop de ton consentement. Pour le chiant aussi j'ai géré.
! EUGNILF
...On voit plus grand-chose, j'avoue. Ecoute, au moins, ça laisse un peu de place au néant. Faire et défaire, c'est toujours travailler, hein.
...
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