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Lumière
On fait tant couler d'encre sur les premières fois.
Multiplie les « encore » pour retrouver ces temps de frissons et de joies, d'effroi, ces météores distants qui ancrent nos émois.
Mais moi, mon corps est mort, et cranté dans le froid.
(Rimer de « sans remords », je l'ai trop fait, déjà).
L'âme erre sans amertume, doux plaisir d'un esprit aux rêveries posthumes ; l'égotisme apparaît, s'épanche à peu de frais, heureux d'être imparfait. S'étale en souvenances.
C'était la première fois.
Pourtant la fois de trop, celle où je m'étalai.
Le regard au sol, fuyant, hagard, ne voyant pas le mur blafard, fixé sur les augures aphones.
La charmante bicoque en béton armé, les larmes sous le choc, le sol s'est dérobé.
Je crois, je crois,
En l'ombre sous mes pas,
Et en la pluie qui tombe
Je lis, je lis,
Un grand nombre de pages
Dans les gouttes en trombe
En un coup de tonnerre ma tête a touché terre,
Puis mes yeux ont plongé dans l'éther délétère.
L'effroi, l'effroi,
Quand le haut se fait bas
Et le smog si sombre
S'étale devant moi
Le ciel s'ouvre si large
En nuées si profondes
Dans un bruit de brisure, craquement d'os austères
Extraite de ma fissure j'ai vu de la lumière
Je pense que mon corps ne s'est pas relevé
Que mon âme depuis lors erre dans l'atmosphère
Où se sont égarées la plupart des prières
Formant des égrégores de souhaits délavés.
Je vois, je vois
Comme il blessait, le bât
De n'observer que l'ombre
Je sais, je crois
Que chacun se débat
Durant chaque seconde
Multiplie les « encore » pour retrouver ces temps de frissons et de joies, d'effroi, ces météores distants qui ancrent nos émois.
Mais moi, mon corps est mort, et cranté dans le froid.
(Rimer de « sans remords », je l'ai trop fait, déjà).
L'âme erre sans amertume, doux plaisir d'un esprit aux rêveries posthumes ; l'égotisme apparaît, s'épanche à peu de frais, heureux d'être imparfait. S'étale en souvenances.
Pourtant la fois de trop, celle où je m'étalai.
Le regard au sol, fuyant, hagard, ne voyant pas le mur blafard, fixé sur les augures aphones.
La charmante bicoque en béton armé, les larmes sous le choc, le sol s'est dérobé.
En l'ombre sous mes pas,
Et en la pluie qui tombe
Je lis, je lis,
Un grand nombre de pages
Dans les gouttes en trombe
En un coup de tonnerre ma tête a touché terre,
Puis mes yeux ont plongé dans l'éther délétère.
Quand le haut se fait bas
Et le smog si sombre
S'étale devant moi
Le ciel s'ouvre si large
En nuées si profondes
Dans un bruit de brisure, craquement d'os austères
Extraite de ma fissure j'ai vu de la lumière
Autre que les néons.
Je pense que mon corps ne s'est pas relevé
Que mon âme depuis lors erre dans l'atmosphère
Où se sont égarées la plupart des prières
Formant des égrégores de souhaits délavés.
Comme il blessait, le bât
De n'observer que l'ombre
Je sais, je crois
Que chacun se débat
Durant chaque seconde
Que sans doute chacun prie
Pour voir le blanc du gris.
Pour voir le blanc du gris.
Informations sur l'article
Celle qui ressent le gris
26 Mai 2019
679√
14☆
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Phylène (1945☆) Le 26 Mai 2019
Oui ! Encore ! -
Katka (67☆) Le 28 Mai 2019
Tu me manques. -
Sana_Peli~68695 (417☆) Le 30 Mai 2019
T'as pas intérêt à revenir tant que t'en aura pas envie !