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NM2
Le silence, enfin,
Les néons éteints, les horions lointains dans l'horizon malsain.
Les rat-murs qui s'étendent de branches bétonnées.
(Monomaniaque jusqu'après la fin)
Un globe entre les mains.
Comme une boule à neige dans le creux d'un bouquin.
La Ville s'étend, dedans, infinie et infime à la fois.
Je ne vois pas les fondations. Je sais juste que
Si je secoue, doucement, on pourra voir
Le smog tourbillonner, en volutes
Grisantes, en fumées grisées
En vision apaisante, permettant d'oublier
L'habitant ébranlé.
Les barils disséminés.
Dans un havre tant à l'écart, monde oublié
Deux mortes liées, le dos tout en appui
Contre la chaleur de ses chevilles
Besoin frénétique, une chaleur
Besoin commun de distance
Et sa douce putrescence
Berce la salle d'un peu de langueur.
Les paroles étouffées.
Je ne compte pas repartir, je ne veux pas redescendre
Je ne veux pas, je ne peux plus, c'est comme ça
Dans les vapeurs d'omnipotence impuissante
Si je secoue le globe, toutes deux on verra
Les couinements des rats, le smog, aussi
Et les ruines rassies, sentiments occis.
J'ai oublié beaucoup, autant que j'ai menti ;
Mais tant que tout est gris (souris), je suis au paradis.
Les néons éteints, les horions lointains dans l'horizon malsain.
Les rat-murs qui s'étendent de branches bétonnées.
(Monomaniaque jusqu'après la fin)
Un globe entre les mains.
Comme une boule à neige dans le creux d'un bouquin.
La Ville s'étend, dedans, infinie et infime à la fois.
Je ne vois pas les fondations. Je sais juste que
Si je secoue, doucement, on pourra voir
Le smog tourbillonner, en volutes
Grisantes, en fumées grisées
En vision apaisante, permettant d'oublier
L'habitant ébranlé.
Les barils disséminés.
Dans un havre tant à l'écart, monde oublié
Deux mortes liées, le dos tout en appui
Contre la chaleur de ses chevilles
Besoin frénétique, une chaleur
Besoin commun de distance
Et sa douce putrescence
Berce la salle d'un peu de langueur.
Les paroles étouffées.
Je ne compte pas repartir, je ne veux pas redescendre
Je ne veux pas, je ne peux plus, c'est comme ça
Dans les vapeurs d'omnipotence impuissante
Si je secoue le globe, toutes deux on verra
Les couinements des rats, le smog, aussi
Et les ruines rassies, sentiments occis.
J'ai oublié beaucoup, autant que j'ai menti ;
Mais tant que tout est gris (souris), je suis au paradis.
Informations sur l'article
Celle qui ressent le gris
22 Mai 2019
708√
16☆
10◊
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◊ Commentaires
-
Jinta (734☆) Le 22 Mai 2019
-
Paladine~70579 (122☆) Le 22 Mai 2019
Avec le choix musical, ça prend une dimension très curieuse à sentir. -
Phylène (1945☆) Le 22 Mai 2019
Ça m'avait manqué, ça. ☺ -
Sana_Peli~68695 (417☆) Le 23 Mai 2019
nice -
Enylwën~65945 (562☆) Le 24 Mai 2019
:(