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IR-2H (Non référencé)
***** dessine des formes, des lettres sur sa peau du bout des doigts, levant la tête pour planter un baiser à la naissance de sa gorge
Lisath: T'écris quoi.. ?
*****: Mon nom.. - souffle-t-elle sur ses lèvres encore à portée, dans un sourire. -
Lisath: T'écris quoi.. ?
*****: Mon nom.. - souffle-t-elle sur ses lèvres encore à portée, dans un sourire. -
Quelques jours. Il se passe tellement de trucs, bonnes, mauvaises, y'a eu des deux, l'humeur change, ascenseur émotionnel constant, éternel. Le monde se vrille, se tord, il se casse la gueule. Dire qu'elle croyait à l'échappée belle, s'éloigner le temps d'une nuit pour oublier, dévorer. Excitée comme une pucelle, fonceuse, toujours, le contrecoup fut brutal, qu'est-ce qu'elle foutait là. Ca commençait si bien, le cerveau pompant l'adrénaline à grandes enjambées, euphorique, extatique, elle en tremblait.
Tremble, tremble, petite feuille, jusqu'à te déchirer, jusqu'à ce combat animalier. Au milieu des gerbes de sang & insultes évoquées, une certaine beauté s'en dégageait, communication unique & sanguine, on aurait pu croire à une chorégraphie, les fracas de meubles accompagnant la musique ambiante.
A partir de ce moment, tu peux totalement oublier mon existence.
Jusqu'à ce que ça dérape, tu croyais quoi, petite Rebs. Tu regardes, t'espère que ça va s'arrêter, mais c'est bien réel, c'est bien entrain d'arriver, l'amour & la haine sont tellement liés. Spectatrice éphémère, tu n'peux même pas fuir, bloquée dans cette bâtisse en terre inconnue, obligée de subire, d'écouter, détourne le regard, encaisse.
Le retour parait bien morne, sans efforts, dénué de volonté, tu te laisses guider par tes pas, espérant peut-être te faire cuver au détour d'une ruelle, ce serait plus court, expéditif, moins épuisant.. & pourtant, pourtant tu rentres à bon port, sans embrouilles, t'offrant simplement le luxe de te retourner, ressasser cette journée, le coeur broyé, enfant reniée, échapée henné.
Tu pleures, pleures, pleures, vide tes réserves de skiwi, rien n'y fait, ça ne passe pas, toutes les pils que t'as prise te foutent le palpitant à 200, réfléchis, réfléchis. Yeux secs, déshydraté, tu sais ce qu'il te faut, tu sais où aller, bouge toi, va à la goutte, t'y glisser, fouiner les affaires de Newt. Une camée laisse toujours quelques doses derrière elle, ou a forcément une planque, bingo.. Serringue en main, pleine de bonheur liquide, tu rentres à pas feutrés, pressée de décrocher, de baver, d'oublier.
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Journal - Slice of life
16 Décembre 2016
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