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[Fiction]DANS LE VENTRE DE LA BÊTE.
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[Fiction]DANS LE VENTRE DE LA BÊTE.
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LE MESSAGE.
LE MESSAGE.
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Je ne suis plus sûr de comment cela a pu commencé. Un message je crois.
Réparation d'urgence, flashait en rouge, en en-tête. J’ai parcouru le message en diagonale, interloqué.
Le chef d'équipe de la maintenance était un pote. Je ne crois pas qu'il n'ait jamais envoyé un message de la sorte.
La réparation, urgente disait-il, devait avoir lieu au niveau moins cinquante.
Je ne suis plus sûr de comment cela a pu commencé. Un message je crois.
Réparation d'urgence, flashait en rouge, en en-tête. J’ai parcouru le message en diagonale, interloqué.
Le chef d'équipe de la maintenance était un pote. Je ne crois pas qu'il n'ait jamais envoyé un message de la sorte.
La réparation, urgente disait-il, devait avoir lieu au niveau moins cinquante.
Je n'étais jamais descendu au-delà du niveau moins trois. Il parait qu'on ne peut aller au-delà sans l'accord de Maman. L'IA intervenait très peu, voire jamais. Elle tenait la "Bête" en marche depuis tant d'année.
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L'immense machine nous tenait tous en vie, épurateur d'air géant, qui fournissait aussi une part de notre énergie. Bref, si la Bête patine, nous sommes tous en danger. Sa maintenance était pour part automatisée mais, nous étions de petites équipes à descendre de temps à autre. Maman n'intervenait que si l'intervention était technique, en nous guidant, nous indiquant quelle pièce devait être substituée. Les corridors étant exigus tout n'était pas accessible à ses interventions directes. L'équipe technique pouvait se glisser au milieu de la machinerie aux câbles et tuyaux finement intriqués.
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L'immense machine nous tenait tous en vie, épurateur d'air géant, qui fournissait aussi une part de notre énergie. Bref, si la Bête patine, nous sommes tous en danger. Sa maintenance était pour part automatisée mais, nous étions de petites équipes à descendre de temps à autre. Maman n'intervenait que si l'intervention était technique, en nous guidant, nous indiquant quelle pièce devait être substituée. Les corridors étant exigus tout n'était pas accessible à ses interventions directes. L'équipe technique pouvait se glisser au milieu de la machinerie aux câbles et tuyaux finement intriqués.
ÉTAGE : RDC.
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Ah oui, la réunion. Elle avait lieu au rez-de-chaussée du bâtiment. La plupart des gens n'imaginent pas que de ce petit bâtiment d'un seul étage, ils dépendent tous. Sous le bâtiment s'entassaient des étages et des étages… Je ne suis pas sûr du nombre de couches de machinerie.
.
Je suis tiré de ma réflexion par la voix métallique et la caméra qui se met en marche, un témoin rouge s'allume.
Nous avons tous la même réaction, de regarder cette caméra, alors qu'au fond, Maman ne réside pas dans cette caméra, ni le haut parleur.
Une demi-douzaine de visages se tournent néanmoins.
La voix bien que mécanique avait des accents caressant même si on y détectait un certain dédain. Il parait qu'elle n'avait pas cette voix avant. Bien plus robotique. C'est drôle qu'elle ait voulu modifier ça.
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"Bonjour à tous, merci d'avoir répondu à mon appel, votre tâche sera d'apporter le nouveau condensateur électro-farin, stocké en moins trois pour le moment et de changer tout le câblage afférant qui a subi … des dégâts."
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S'ensuivit quelques détails techniques, dont nous avions déjà une vague connaissance, puis la voix marqua une pause et reprit, de manière plus affirmée, moins douce.
" Au cours de votre descente il se pourrait que vous croisiez d'autres entités organiques. Vous appelez cela des rats. Oh ils ne sont pas de la taille de ceux que vous rencontrez, ils ne peuvent pas être aussi gros, mes entrailles ne le permettrait pas."
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Nouvelle pause… Une IA peut elle chercher ses mots ? Elle venait aussi de se confondre avec le bâtiment. Étrange.
"Ils sont … ma distraction, j'aime les observer parfois. Alors, je vous prierais fermement de ne pas y toucher. Si vous êtes attaqué, défendez vous, bien sûr"
.
Elle avait appuyé sur ‘fermement’, et si un sourire pouvait apparaître quand elle évoqua notre possibilité à nous défendre, je jurerais l'avoir vu, tant la voix fut évocatrice à ce moment.
"N'oubliez pas, que je contrôle le Sas qui vous permet d'accéder aux niveaux inférieurs, mais aussi d'en revenir."
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Derrière moi j'entendais se murmurer les mots .. "Steaks de Rat."
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Je ne connaissais certains que de nom. Ceux qui allaient descendre provenaient de plusieurs équipes.
Il n'y a que mon chef d'équipe, Arturo que je connaissais sur le bout des doigts. Toujours à râler, mais pour la forme. Taciturne mais intelligent, pas si "Gob" que ça. Posé en fait. Il ne disait rien, mais j'avais l'impression que c'était peut-être le seul à savoir ou nous allions. Est ce qu'il avait déjà passé les portes du moins trois ?
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Mon regard se porta alors sur Frikk. A part Arturo et moi, je pense que c'était le seul qui était présent avec des connaissances techniques sérieuses. Un type violent, par moment. Il écoutait qu'a moitié, ce qui devait faire une moitié de plus que le reste de l'équipe. Un œil cybernétique n'arrangeait pas sa mine patibulaire, un cigare éteint dans la bouche, il s'exprimait plus qu'Arturo, c'était dur de faire moins, mais en fait quand on enlevait tout ce qui ne servait à rien… Il portait fièrement son écusson de l'équipe technique, pourtant il donnait l'impression d'en avoir rien à foutre, de la technique… Il avait l'air proche de Psi-Neb, l'andro.
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Sur le papier une andro aurait dû s'intéresser un peu à tout ça, vous me direz. Ben en fait je ne sais pas à quoi elle pouvait bien s'intéresser. Évanescente, c'est ça le terme que je cherchais. Je dirai bien qu'elle avait quelque chose de mécanique. Mais après tout c'était logique. A cause de sa nature je n’arrêtais pas de me dire qu'elle serait à l'aise en bas. D'aspect plutôt filiforme, elle n'emmena qu'une petite charge dans tout le bastringue qu'on descendait. Son modèle n’était pas spécialement humanisé, mais si on aime les bouts de ferraille on aurait pu la qualifier de jolie. Enfin, faut aimer les femmes en fer blanc. Elle ne parlait pas plus que les deux autres, mais au moins elle n’émettait pas des bips pour s'exprimer, les suivants on aurait peut-être préféré.
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Ils allaient par deux. Thallys a dû avoir un bug et pondre des répliques, obligé. Mais il n’y avait de la matière grise que pour un, je crois. Grolik et Grelok, deux trolls. Inutile d'emmener de la graisse il suffisait de racler leur peau. Et si on avait pu prélever leurs paroles, niveau gras c'était pas mal non plus. Le gras qui les faisaient fantasmer c'était celui des rats. Aussitôt Maman a prononcé qu'on pouvait en rencontrer, aussitôt leur regard s'était éveillé. Si cet éclat dans le regard eu concerné la technique on tenait des génies. Hélas… ils étaient parmi nous pour porter les charges les plus lourdes. L'un deux jouait sans cesse avec une énorme clé de 13, l'abattant dans la paume de sa main, ça faisait un de ces barouf. Niveau jacasserie comme je disais, c'était pas mal, pour la discrétion on aurait été plus que naze, tellement ça leur semblait impossible de fermer leur gueule.
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Après une série de détails et de précisions, nous nous sommes dirigés vers le monte charge qui nous amènerait au moins trois. La nous pourrions récupérer les pièces de rechange. La proximité des deux trolls me permit de constater que ces deux la bavaient, en échangeant des regards entendus. Ils répétaient à voix basse, comme si Maman écoutait "Steak de Rat", suivi d'un ricanement contenu.
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Je ressentais un profond malaise à cette proximité. On ne partageait décidément pas grand-chose. Je me concentrais sur la mission et j’étais aussi impatiente qu'apeurée de passer la mythique porte menant au moins quatre.
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Ah oui, la réunion. Elle avait lieu au rez-de-chaussée du bâtiment. La plupart des gens n'imaginent pas que de ce petit bâtiment d'un seul étage, ils dépendent tous. Sous le bâtiment s'entassaient des étages et des étages… Je ne suis pas sûr du nombre de couches de machinerie.
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Je suis tiré de ma réflexion par la voix métallique et la caméra qui se met en marche, un témoin rouge s'allume.
Nous avons tous la même réaction, de regarder cette caméra, alors qu'au fond, Maman ne réside pas dans cette caméra, ni le haut parleur.
Une demi-douzaine de visages se tournent néanmoins.
La voix bien que mécanique avait des accents caressant même si on y détectait un certain dédain. Il parait qu'elle n'avait pas cette voix avant. Bien plus robotique. C'est drôle qu'elle ait voulu modifier ça.
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"Bonjour à tous, merci d'avoir répondu à mon appel, votre tâche sera d'apporter le nouveau condensateur électro-farin, stocké en moins trois pour le moment et de changer tout le câblage afférant qui a subi … des dégâts."
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S'ensuivit quelques détails techniques, dont nous avions déjà une vague connaissance, puis la voix marqua une pause et reprit, de manière plus affirmée, moins douce.
" Au cours de votre descente il se pourrait que vous croisiez d'autres entités organiques. Vous appelez cela des rats. Oh ils ne sont pas de la taille de ceux que vous rencontrez, ils ne peuvent pas être aussi gros, mes entrailles ne le permettrait pas."
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Nouvelle pause… Une IA peut elle chercher ses mots ? Elle venait aussi de se confondre avec le bâtiment. Étrange.
"Ils sont … ma distraction, j'aime les observer parfois. Alors, je vous prierais fermement de ne pas y toucher. Si vous êtes attaqué, défendez vous, bien sûr"
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Elle avait appuyé sur ‘fermement’, et si un sourire pouvait apparaître quand elle évoqua notre possibilité à nous défendre, je jurerais l'avoir vu, tant la voix fut évocatrice à ce moment.
"N'oubliez pas, que je contrôle le Sas qui vous permet d'accéder aux niveaux inférieurs, mais aussi d'en revenir."
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Derrière moi j'entendais se murmurer les mots .. "Steaks de Rat."
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Je ne connaissais certains que de nom. Ceux qui allaient descendre provenaient de plusieurs équipes.
Il n'y a que mon chef d'équipe, Arturo que je connaissais sur le bout des doigts. Toujours à râler, mais pour la forme. Taciturne mais intelligent, pas si "Gob" que ça. Posé en fait. Il ne disait rien, mais j'avais l'impression que c'était peut-être le seul à savoir ou nous allions. Est ce qu'il avait déjà passé les portes du moins trois ?
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Mon regard se porta alors sur Frikk. A part Arturo et moi, je pense que c'était le seul qui était présent avec des connaissances techniques sérieuses. Un type violent, par moment. Il écoutait qu'a moitié, ce qui devait faire une moitié de plus que le reste de l'équipe. Un œil cybernétique n'arrangeait pas sa mine patibulaire, un cigare éteint dans la bouche, il s'exprimait plus qu'Arturo, c'était dur de faire moins, mais en fait quand on enlevait tout ce qui ne servait à rien… Il portait fièrement son écusson de l'équipe technique, pourtant il donnait l'impression d'en avoir rien à foutre, de la technique… Il avait l'air proche de Psi-Neb, l'andro.
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Sur le papier une andro aurait dû s'intéresser un peu à tout ça, vous me direz. Ben en fait je ne sais pas à quoi elle pouvait bien s'intéresser. Évanescente, c'est ça le terme que je cherchais. Je dirai bien qu'elle avait quelque chose de mécanique. Mais après tout c'était logique. A cause de sa nature je n’arrêtais pas de me dire qu'elle serait à l'aise en bas. D'aspect plutôt filiforme, elle n'emmena qu'une petite charge dans tout le bastringue qu'on descendait. Son modèle n’était pas spécialement humanisé, mais si on aime les bouts de ferraille on aurait pu la qualifier de jolie. Enfin, faut aimer les femmes en fer blanc. Elle ne parlait pas plus que les deux autres, mais au moins elle n’émettait pas des bips pour s'exprimer, les suivants on aurait peut-être préféré.
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Ils allaient par deux. Thallys a dû avoir un bug et pondre des répliques, obligé. Mais il n’y avait de la matière grise que pour un, je crois. Grolik et Grelok, deux trolls. Inutile d'emmener de la graisse il suffisait de racler leur peau. Et si on avait pu prélever leurs paroles, niveau gras c'était pas mal non plus. Le gras qui les faisaient fantasmer c'était celui des rats. Aussitôt Maman a prononcé qu'on pouvait en rencontrer, aussitôt leur regard s'était éveillé. Si cet éclat dans le regard eu concerné la technique on tenait des génies. Hélas… ils étaient parmi nous pour porter les charges les plus lourdes. L'un deux jouait sans cesse avec une énorme clé de 13, l'abattant dans la paume de sa main, ça faisait un de ces barouf. Niveau jacasserie comme je disais, c'était pas mal, pour la discrétion on aurait été plus que naze, tellement ça leur semblait impossible de fermer leur gueule.
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Après une série de détails et de précisions, nous nous sommes dirigés vers le monte charge qui nous amènerait au moins trois. La nous pourrions récupérer les pièces de rechange. La proximité des deux trolls me permit de constater que ces deux la bavaient, en échangeant des regards entendus. Ils répétaient à voix basse, comme si Maman écoutait "Steak de Rat", suivi d'un ricanement contenu.
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Je ressentais un profond malaise à cette proximité. On ne partageait décidément pas grand-chose. Je me concentrais sur la mission et j’étais aussi impatiente qu'apeurée de passer la mythique porte menant au moins quatre.
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ASCENSEUR VERS LE MOINS 3.
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Je ne connaissais que la poussière des trois premiers étages. Le port du masque y était d'ailleurs recommandé, tant elle s'était accumulée au cours des siècles. Nos lampes balayaient l'endroit, l'éclairage étant déjà à ce niveau clairement insuffisant.
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Nous parcourions les étagères, pendant que Psi-Neb gardait notre outillage. Nous récupérions les pièces de petite taille, mais nous cherchions surtout le condensateur électro-Farin qui sans être énorme, ferait son poids. Seul un des deux trolls, harnaché comme il se doit, serait en capacité de transporter le lourd appareillage.
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Lequel d’ailleurs ? Je ne m'en souviens plus. Je crois même qu'ils entretenaient la confusion en s'habillant pareil, ces cons.
Je ne connaissais que la poussière des trois premiers étages. Le port du masque y était d'ailleurs recommandé, tant elle s'était accumulée au cours des siècles. Nos lampes balayaient l'endroit, l'éclairage étant déjà à ce niveau clairement insuffisant.
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Nous parcourions les étagères, pendant que Psi-Neb gardait notre outillage. Nous récupérions les pièces de petite taille, mais nous cherchions surtout le condensateur électro-Farin qui sans être énorme, ferait son poids. Seul un des deux trolls, harnaché comme il se doit, serait en capacité de transporter le lourd appareillage.
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Lequel d’ailleurs ? Je ne m'en souviens plus. Je crois même qu'ils entretenaient la confusion en s'habillant pareil, ces cons.
Prêt à nous diriger vers la porte, par une intuition venant de je ne sais ou, mon regard fut attiré par une des caméras, le point rouge, témoin de son activité était allumé. Maman nous gardait à l'œil. Aligné face à l'énorme porte à côté de laquelle même les trolls semblaient petits, il se passa un moment, qui sembla terriblement long. Les regards se tournèrent vers Arturo, qui nous renvoya notre interrogation. A ce moment un écran s'alluma, un ensemble de caractère formèrent un …visage. Maman n'avait jamais fait cet effort jusqu’à présent, de s'humaniser. Sa voix retentit alors.
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"Vous avez toute mon estime"
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Avait elle sourit en disant ça ? Si elle voulait nous rassurer c'était raté. C'était flippant même. Je crois que même Psi-Neb a fait un pas en retrait, comme s’il allait nous tomber quelque chose dessus.
Un grondement sourd, un craquement lugubre et les mâchoires des portes s'écartèrent alors. Un nuage de poussière nous balaya, laissant le passage pour une vaste pièce vide. On discernait au bout de celle-ci un escalier métallique. Nous allions enfin nous enfoncer dans le ventre de Maman.
.
La descente ne se fît pas en une traite, l'escalier ne nous emmenant souvent au mieux que deux ou parfois trois étages plus bas. Il nous fallait parcourir des dédales plongés dans l'obscurité.
Parfois nous semblions tourner en rond des heures et soudain le visage de Maman apparaissait d'un moniteur qu'on n’avait pas deviné, pour nous indiquer le chemin. Toujours cette impression d'y distinguer un sourire condescendant. L'atmosphère était pesante. Partout un fatras en apparence de câbles, de tuyaux en amas compact. Le tout était parcouru de gouttes d'eau issues de la condensation. La crasse et les reflets de la graisse étalée généreusement sur les tuyaux laissaient confondre le tout avec le sang noir d'une antique machine agonisante.
.
Certains étages étaient parcourus d'une chaleur étouffante, d'autres relevaient du froid de la tombe. Plus rien ne semblait y fonctionner. Parfois il m'arrivait de jeter un coup d'œil à Arturo en voyant un antique module inactif, qui nous aurait bien été utile, plus haut, la récupération en tête.
Maman, encore elle apparaissait alors, Mine réprobatrice. Comment savait elle ? Je me ravisais et laissais alors les reliques mécaniques d'un passé enfoui, à jamais perdues pour nous.
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"Vous avez toute mon estime"
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Avait elle sourit en disant ça ? Si elle voulait nous rassurer c'était raté. C'était flippant même. Je crois que même Psi-Neb a fait un pas en retrait, comme s’il allait nous tomber quelque chose dessus.
Un grondement sourd, un craquement lugubre et les mâchoires des portes s'écartèrent alors. Un nuage de poussière nous balaya, laissant le passage pour une vaste pièce vide. On discernait au bout de celle-ci un escalier métallique. Nous allions enfin nous enfoncer dans le ventre de Maman.
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La descente ne se fît pas en une traite, l'escalier ne nous emmenant souvent au mieux que deux ou parfois trois étages plus bas. Il nous fallait parcourir des dédales plongés dans l'obscurité.
Parfois nous semblions tourner en rond des heures et soudain le visage de Maman apparaissait d'un moniteur qu'on n’avait pas deviné, pour nous indiquer le chemin. Toujours cette impression d'y distinguer un sourire condescendant. L'atmosphère était pesante. Partout un fatras en apparence de câbles, de tuyaux en amas compact. Le tout était parcouru de gouttes d'eau issues de la condensation. La crasse et les reflets de la graisse étalée généreusement sur les tuyaux laissaient confondre le tout avec le sang noir d'une antique machine agonisante.
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Certains étages étaient parcourus d'une chaleur étouffante, d'autres relevaient du froid de la tombe. Plus rien ne semblait y fonctionner. Parfois il m'arrivait de jeter un coup d'œil à Arturo en voyant un antique module inactif, qui nous aurait bien été utile, plus haut, la récupération en tête.
Maman, encore elle apparaissait alors, Mine réprobatrice. Comment savait elle ? Je me ravisais et laissais alors les reliques mécaniques d'un passé enfoui, à jamais perdues pour nous.
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ÉTAGE : MOINS 40
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C'est vers l'étage moins 40 je crois qu'a eu lieu l'incident. On était parti depuis deux jours je crois. Cumulé à la fatigue, les nerfs de tous étaient à vif. C'est au détour qu'un corridor qu'on les vit. Deux rats, pas très grands, peut-être la taille d'Arturo, plutôt moins.
Qui a bougé le premier je ne sais plus. Mais l'un des deux trolls a lâché son chargement et s'est armé de sa clé de 13. Son but était évident, je me suis donc interposé dans sa charge.
Il fut vite rejoins par d'autres, un regard de haine les habitaient. Arturo était interdit et ne bougeait pas. Mais c'est surtout l'Attitude de Maman qui m'a surprise.
Alors que jusqu’alors elle affichait sa mine boudeuse quand elle n'approuvait pas, ou nous guidait, cette fois elle n'intervint pas.
Pourtant son commandement avait été clair. On ne devait pas toucher au rats. Étais je dans le vrai, J'étais prise en tenaille par le doute, et par deux trolls et un humain armés de bric et de broc qui semblaient prêts a me faire la peau avant ou après les rats…
Le peu de temps gagné, les regards échangés suffirent a ce que les deux rats puisse filer. Avaient ils senti l'agressivité dans l'air ?
Le reste du chemin se fît sans encombre mais, dans un climat de tension croissant.
C'est vers l'étage moins 40 je crois qu'a eu lieu l'incident. On était parti depuis deux jours je crois. Cumulé à la fatigue, les nerfs de tous étaient à vif. C'est au détour qu'un corridor qu'on les vit. Deux rats, pas très grands, peut-être la taille d'Arturo, plutôt moins.
Qui a bougé le premier je ne sais plus. Mais l'un des deux trolls a lâché son chargement et s'est armé de sa clé de 13. Son but était évident, je me suis donc interposé dans sa charge.
Il fut vite rejoins par d'autres, un regard de haine les habitaient. Arturo était interdit et ne bougeait pas. Mais c'est surtout l'Attitude de Maman qui m'a surprise.
Alors que jusqu’alors elle affichait sa mine boudeuse quand elle n'approuvait pas, ou nous guidait, cette fois elle n'intervint pas.
Pourtant son commandement avait été clair. On ne devait pas toucher au rats. Étais je dans le vrai, J'étais prise en tenaille par le doute, et par deux trolls et un humain armés de bric et de broc qui semblaient prêts a me faire la peau avant ou après les rats…
Le peu de temps gagné, les regards échangés suffirent a ce que les deux rats puisse filer. Avaient ils senti l'agressivité dans l'air ?
Le reste du chemin se fît sans encombre mais, dans un climat de tension croissant.
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ÉTAGE : MOINS 50.
ÉTAGE : MOINS 50.
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Nous arrivions enfin au moins 50. Le matériel ne semblait pas avoir souffert du petit épisode avec les rats au moins 40. Les Trolls nous aidèrent à placer le Condensateur électro-Farin. Arturo et moi faisions les derniers branchements alors que Frikk intervenait sur du petit câblage rongé par le temps, peut-être les rats mais, il ne semblait pas. Psi-Neb elle se contentait de passer les outils, d’amener les petites pièces avec toute la nonchalance qu'une androïde pouvait déployer.
.
C'est alors que, discrète depuis l'incident, Maman nous fit l'honneur d'une "visite". Elle nous indiqua alors que notre travail était fini. Et sans crier gare les hauts parleurs émirent une série de chuintement, de sons ressemblant à de petits cris, et alors que nous rangions notre matériel nous vîmes arriver une vague de rats. Ils se jetèrent sans crier gare sur Psi-Neb qui se trouvait la plus proche d'eux.
Les Trolls s'armèrent au cri de "Steaks de Rat !", suivi de Frikk et poussaient des cris tout aussi effrayant. J'avoue que je n'ai rien regardé de leur charge, terriblement inquiet pour l'androïde qui semblait mal en point, les rats tirant sur le moindre câble apparaissant sous les blessures qu'ils provoquèrent. Munie à mon tour d'une grosse clé de 13, et après quelques moulinets, je la dégageais et commençais à me diriger vers l'escalier pour remonter son corps désarticulé.
Arturo, après une hésitation vint m'aider à porter la malheureuse inconsciente.
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Ensuite, je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne peux que le supposer. Dans un coin de mon champ de vision j'ai cru voir Maman sur un écran, sourire. Mais j'étais trop penchée sur ma 'patiente' pour avoir conscience de mon environnement.
Faire mon possible pour la sauver. On était au moins cinquante, l'APM ne portait pas jusqu’ici. Et même si nous portions sa puce à la surface, est-ce que ça allait fonctionner ? Je ne crois pas m'être posée ces questions si clairement. Je ne voyais que des câbles arrachés, des étincelles, des tics nerveux de ce corps peu rassurant.
Arturo ça n’était pas son truc, alors il regardait, pendant que je tentais de raccorder comme je pouvais ces vestiges de vie pour qu'elle tienne le coup jusqu'en haut.
A un moment un des deux trolls est apparu dans mon champ de vision. Il voulait emporter l'Andro. C'était MA patiente. Je ne voulais pas que ce gros tas brise tous mes efforts en l'emportant comme une vulgaire caisse de pix.
Des regards noirs s'échangèrent mais, je n'aurais pas cédé, alors j'ai pu l'emporter tout au long du périple de retour, scotchant des câbles, remplaçant les quelques pièces que j'avais en stock. Est ce que je réparais une machine, ou je tentais de sauver quelqu'un ? J'aurais aimé pouvoir réparer quelqu'un mais je n'obtenais aucun signe de conscience alors que nous remontions les étages un à un avec des regards inquiets, parfois sur nos arrières.
J'aurai juré entendre des piaillements de rats.
Nous arrivions enfin au moins 50. Le matériel ne semblait pas avoir souffert du petit épisode avec les rats au moins 40. Les Trolls nous aidèrent à placer le Condensateur électro-Farin. Arturo et moi faisions les derniers branchements alors que Frikk intervenait sur du petit câblage rongé par le temps, peut-être les rats mais, il ne semblait pas. Psi-Neb elle se contentait de passer les outils, d’amener les petites pièces avec toute la nonchalance qu'une androïde pouvait déployer.
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C'est alors que, discrète depuis l'incident, Maman nous fit l'honneur d'une "visite". Elle nous indiqua alors que notre travail était fini. Et sans crier gare les hauts parleurs émirent une série de chuintement, de sons ressemblant à de petits cris, et alors que nous rangions notre matériel nous vîmes arriver une vague de rats. Ils se jetèrent sans crier gare sur Psi-Neb qui se trouvait la plus proche d'eux.
Les Trolls s'armèrent au cri de "Steaks de Rat !", suivi de Frikk et poussaient des cris tout aussi effrayant. J'avoue que je n'ai rien regardé de leur charge, terriblement inquiet pour l'androïde qui semblait mal en point, les rats tirant sur le moindre câble apparaissant sous les blessures qu'ils provoquèrent. Munie à mon tour d'une grosse clé de 13, et après quelques moulinets, je la dégageais et commençais à me diriger vers l'escalier pour remonter son corps désarticulé.
Arturo, après une hésitation vint m'aider à porter la malheureuse inconsciente.
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Ensuite, je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne peux que le supposer. Dans un coin de mon champ de vision j'ai cru voir Maman sur un écran, sourire. Mais j'étais trop penchée sur ma 'patiente' pour avoir conscience de mon environnement.
Faire mon possible pour la sauver. On était au moins cinquante, l'APM ne portait pas jusqu’ici. Et même si nous portions sa puce à la surface, est-ce que ça allait fonctionner ? Je ne crois pas m'être posée ces questions si clairement. Je ne voyais que des câbles arrachés, des étincelles, des tics nerveux de ce corps peu rassurant.
Arturo ça n’était pas son truc, alors il regardait, pendant que je tentais de raccorder comme je pouvais ces vestiges de vie pour qu'elle tienne le coup jusqu'en haut.
A un moment un des deux trolls est apparu dans mon champ de vision. Il voulait emporter l'Andro. C'était MA patiente. Je ne voulais pas que ce gros tas brise tous mes efforts en l'emportant comme une vulgaire caisse de pix.
Des regards noirs s'échangèrent mais, je n'aurais pas cédé, alors j'ai pu l'emporter tout au long du périple de retour, scotchant des câbles, remplaçant les quelques pièces que j'avais en stock. Est ce que je réparais une machine, ou je tentais de sauver quelqu'un ? J'aurais aimé pouvoir réparer quelqu'un mais je n'obtenais aucun signe de conscience alors que nous remontions les étages un à un avec des regards inquiets, parfois sur nos arrières.
J'aurai juré entendre des piaillements de rats.
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ÉTAGE MOINS 49. VERS LA SURFACE
ÉTAGE MOINS 49. VERS LA SURFACE
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Il était évident que l'ambiance déjà pesante à l'aller ne s'était pas arrangée. Je surprenais souvent des regards noirs à mon endroit, un peu fuyant, ainsi que sur Arturo également. Pourtant, si je pouvais concevoir qu'un peu d'acrimonie à mon endroit existait, lui n'était pour rien dans tout cela.
Je ne comprendrais que plus tard, ce qui aurait dû être évident. En m'occupant de Psi-Neb et emmenant d’après eux Arturo à ma suite, ils ne purent pas emporter le moindre cadavre de rats. Pis, m'étant opposée plus tôt, alors que je n'avais fait que de chercher à rester sur notre mission, je les avais privés de leur proies. J'étais venue observer, apprendre, et réparer. Leur objectif n'avait jamais été autre que de se repaître de cadavres de rats. Elle était belle cette équipe technique.
Parfois pendant les pauses, je me demandais si Maman …
Quel avait été son but. Elle nous guidait sur le retour, mais le petit sourire s'était effacé.
Avait elle eu ce sourire ? L'avais je imaginé ? Arturo n'était pas loquace et l'ambiance étant ce qu'elle était, je me retrouvais seul avec mes réflexions.
J'en venais à imaginer des tas de scénarios. Le pire était que nous n'étions que des proies pour les petits protégés de Maman qui se délectait de leur contemplation.
Psi-Neb tenait le coup, pas vraiment réactivée et toujours dans l'entre deux. J'avais hâte d'atteindre la surface.
Peut-être que si j'avais su je n'aurai pas été aussi pressée.
Il était évident que l'ambiance déjà pesante à l'aller ne s'était pas arrangée. Je surprenais souvent des regards noirs à mon endroit, un peu fuyant, ainsi que sur Arturo également. Pourtant, si je pouvais concevoir qu'un peu d'acrimonie à mon endroit existait, lui n'était pour rien dans tout cela.
Je ne comprendrais que plus tard, ce qui aurait dû être évident. En m'occupant de Psi-Neb et emmenant d’après eux Arturo à ma suite, ils ne purent pas emporter le moindre cadavre de rats. Pis, m'étant opposée plus tôt, alors que je n'avais fait que de chercher à rester sur notre mission, je les avais privés de leur proies. J'étais venue observer, apprendre, et réparer. Leur objectif n'avait jamais été autre que de se repaître de cadavres de rats. Elle était belle cette équipe technique.
Parfois pendant les pauses, je me demandais si Maman …
Quel avait été son but. Elle nous guidait sur le retour, mais le petit sourire s'était effacé.
Avait elle eu ce sourire ? L'avais je imaginé ? Arturo n'était pas loquace et l'ambiance étant ce qu'elle était, je me retrouvais seul avec mes réflexions.
J'en venais à imaginer des tas de scénarios. Le pire était que nous n'étions que des proies pour les petits protégés de Maman qui se délectait de leur contemplation.
Psi-Neb tenait le coup, pas vraiment réactivée et toujours dans l'entre deux. J'avais hâte d'atteindre la surface.
Peut-être que si j'avais su je n'aurai pas été aussi pressée.
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ÉTAGE MOINS 3.
ÉTAGE MOINS 3.
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Au fur et à mesure de la remontée quelque chose électrisait l'air. Quelque part vers le moins dix, Psi-Neb reprit conscience, en piteux état, ne parlant pas comme si elle n'était pas encore avec nous mais elle marchait, lentement certes ce qui nous a permis d'aller plus vite. Je la soutenais, veillant sur elle toujours inquiète qu'elle s'effondre. Avait elle des fonctions auto-régénératrice ? Toujours est-il qu'à mesure que nous nous rapprochons de la porte du moins 3, elle est de plus en plus indépendante pour marcher.
J'avoue que ça me remplissait de contentement et effacé un peu les craintes que j'avais pour notre retour.
C'est pour ça que, une fois le portail passé, je n'ai pas eu le temps de pousser un soupir qu'un coup de Clé de 13 s'abat sur mon crâne.
L'un des deux trolls, s'est comme transformé son visage arbore un masque hideux. Peut-être l'effet du coup de clé, et que je suis déjà partiellement sonné. Je crois avoir donné un coup, ou deux, pour me défendre, mais rapidement ils étaient trois sur moi, les deux trolls et Frikk, Psi-Neb dans un coin et Arturo n'était pas encore à notre niveau.
Je finis par succomber sous les coups, sous les cris "Notre Steak de Rat", non sans voir qu'ils s'en prenaient maintenant à Arturo.
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Je me suis réveillée, en sortie de cuve, le cerveau démoli. Quelque chose s’était brisé, perdu. Pour toujours.
Au fur et à mesure de la remontée quelque chose électrisait l'air. Quelque part vers le moins dix, Psi-Neb reprit conscience, en piteux état, ne parlant pas comme si elle n'était pas encore avec nous mais elle marchait, lentement certes ce qui nous a permis d'aller plus vite. Je la soutenais, veillant sur elle toujours inquiète qu'elle s'effondre. Avait elle des fonctions auto-régénératrice ? Toujours est-il qu'à mesure que nous nous rapprochons de la porte du moins 3, elle est de plus en plus indépendante pour marcher.
J'avoue que ça me remplissait de contentement et effacé un peu les craintes que j'avais pour notre retour.
C'est pour ça que, une fois le portail passé, je n'ai pas eu le temps de pousser un soupir qu'un coup de Clé de 13 s'abat sur mon crâne.
L'un des deux trolls, s'est comme transformé son visage arbore un masque hideux. Peut-être l'effet du coup de clé, et que je suis déjà partiellement sonné. Je crois avoir donné un coup, ou deux, pour me défendre, mais rapidement ils étaient trois sur moi, les deux trolls et Frikk, Psi-Neb dans un coin et Arturo n'était pas encore à notre niveau.
Je finis par succomber sous les coups, sous les cris "Notre Steak de Rat", non sans voir qu'ils s'en prenaient maintenant à Arturo.
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Je me suis réveillée, en sortie de cuve, le cerveau démoli. Quelque chose s’était brisé, perdu. Pour toujours.
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La vie n'est pas prose.
15 Février 2021
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