EDC de 63554

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Article HRP. Copie d'un Com, envoyé à la moitié du personnage : Milla.

J’entre dans la pièce à pas feutré. Je sais qu’elle est la. Non, pas toi.
.Elle. .
Les gens qui nous connaissent peu l’ignorent, mais c’est notre point de divergence majeur.
Oh, pas qu’on se tape dessus pour ça. Jamais.
Je crois même que ça nous a fait quelques fois rire. Tu n’es pas ici.
Mais le vestige de ton passage trône au milieu de la pièce.
.Une chaussette. .
En fait elle traîne la depuis des semaines, s’exhibant bien au milieu de la pièce.
Si une chaussette pouvait sourire, celle la le ferait, j’en suis certaine.
Elle serait goguenarde, me provoquant pour que je te ramasse, te mette au nettoyage et te range.
.
Oui. Je viens de te confondre avec cette chaussette. Par son incongruité, elle porte plus ton esprit, que le corps qui est immobile dans une autre Villa. Il est sans vie, étant en veille depuis je ne sais quand.
.
Quand a t on eu notre dernière discussion ? Je ne me souviens plus. Mais cette chaussette me parle. T’as toujours aimé le désordre, j’en suis sure. Peut être parce que, au fond c’est un peu le joli désordre que t’as dans la tête.
.
Parait que les gens laisse traîner des affaires à eux de peur qu’on ne les oublie. Je devrai m’offusquer, comment peux tu penser que je puisse t’oublier ?
Mais je te remercie.
.
J’ai bien essayée d’être désordonnée, deux ou trois fois. Mais ça te faisait rire. Je suis sure que tu lisais dans mon esprit, qui tentait de prévoir déjà le rangement à faire ensuite, ou de bien repartir les affaires de manières apparemment anarchique.
.
Je suis encore la, à contempler une chaussette. Rouge. Évidemment. Comme la passion qui t’animes. Tu me manques tu sais. .
D’ailleurs y’en a qu’une. De chaussette. Oui je t’écris ça exprès un peu pèle mêle comme ça me vient.
Moi je suis la chaussette bien rangée, orpheline, qui se languit de celle qui trône dans la pièce.
.
Je vais la laisser la, encore. J’ai besoin de m’accrocher à une chaussette.