EDC de 63554

Réveil en sursaut. Sueurs froides et cette douleur qui m’enserre le cœur.
Et ce cauchemar …
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Ces mots qui résonnent encore et encore.
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Il est l’heure.
Je me redresse et sors du canapé ou je me trouve, malgré la douleur qui me déchire le thorax.
Une pensée fugace me traverse.
L’envie d’un bon lit, réchauffé par la plus aimante et la plus douce des créatures. Mais je plaide coupable en subjectivité.
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Hélas, ce serait attirer un peu plus la foudre sur elle.
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Certains parleraient de sacrifice. D’autres me répètent à l’envie que je dois me reposer.
Que je dois laisser ça à d’autres et que si d’autres n’existent pas, et bien … Tant pis ?
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Et quoi encore ? L’esprit de résistance ? L’abnégation dans laquelle nos esprits doivent baigner.
Je ne leur repr…
Coupée à nouveau par la douleur.
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Rien qu’une journée. Du repos, les stocks sont hauts et s’épancher sur les espaces matriciels ne servira à rien. Les adversaires internes de la rébellion sont en mode « n’importe quoi pourvu que ce soit sale et que ça tache. » La vérité ou le mensonge s’entrecroisent. Les faits les plus évidents niés.
Les témoignages bafoués d’un revers de main. Même les preuves sont à répéter plusieurs fois avant d’arriver à faire taire les mensonges les plus grossiers.
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Et quand bien même j’ai mieux à faire qu’à parler à ces gens là. Du positif, des projets. Avancer et ne pas se laisser ralentir ni par les idiots, ni par la douleur.
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Une journée, et ça ira mieux …
Ça n’est rien que de la fatigue après tout.
Et une vilaine toux.
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