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Coeur à Coeur.
.Je suis la à attendre sur un lit. Assise au milieu des draps froissés, le sommeil m’évite mais pas l’angoisse.
Le com devant moi. Il ne s’agite pas, n’affiche rien. J’attends des nouvelles.
.Encore.
J’ai fait mon possible, j’ai gavé les spécialistes de souvenirs, de données et d’émotions. Ils doivent trouver ce qui ne va pas chez elle.
.Elle ? Une Gynoïde.
Une amie.
.Ma meilleure amie.
.Des années déjà qu’elle va mal.
C’est une gynoïde pratiquement synthétique.
Elle n’a quasiment que deux organes humains.
Dont le Cœur. Pour certaines raisons je ne suis pas à la clinique.
En cet instant je crois que je comprends les fumeurs, ça doit distraire l’angoisse.
D’habitude je médite en pareil cas. Car il n’y a rien à faire à part attendre.
Mais je n'y arrive pas, alors j’attends. Les nouvelles ne viennent pas.Mes journées de dingue me pèsent mais je tiens bon. Je l’observe ce com.
… Je l’observe encore...
.Je m’éveille soudain. Je palpe ma poitrine. Rien.
C’était … un rêve ?
.
Le Com ? Il s’agite…
.
.
Le com devant moi. Il ne s’agite pas, n’affiche rien. J’attends des nouvelles.
C’est une gynoïde pratiquement synthétique.
Elle n’a quasiment que deux organes humains.
Dont le Cœur. Pour certaines raisons je ne suis pas à la clinique.
En cet instant je crois que je comprends les fumeurs, ça doit distraire l’angoisse.
D’habitude je médite en pareil cas. Car il n’y a rien à faire à part attendre.
… Je l’observe encore...
Je me retrouve enfin à la clinique, le spécialiste veux me voir. Il pénètre dans la salle d’attente. L’air grave. Il me rappelle les spécificités de mon amie. Je l’écoute à moitié, seul ce qu’on peut y faire m’intéresse. Il finit enfin par conclure sa longue description.
.
« Voyez vous, son concepteur à fait un choix des plus étranges, le cœur DOIT être organique. C’est pourtant une fonctionnalité facile à remplacer par de la cybernétique. Un romantique sûrement. »
Il soupire regarde ailleurs et reprends
« Encore un ‘romantique’ de ceux qui pense au cœur pour les émotions, alors que leur siège est le cerveau. Hélas on …. »
.
Je ne le laisse pas continuer, je lui saisis les mains, mon expression doit être particulière. Il s’arrête.
.
« Vous en avez un à lui donner ? »
.
Il me regarde l’air las. Je comprends. C’est fichu. Non. Non.
NON
« Prenez le mien ! Moi je… mettez m’en un synthétique ou j’sais pas. Mais prenez le mien. Implantez le lui. »
.
Il me regarde et me jauge.
Il attend sûrement que que je me dégonfle ? Ou que je me rende compte à quel point ma proposition est stupide.
J’ai la sensation que cela dure des heures…
.
Je réalise soudain être sur la table d’opération. Mieux, ou pire. Je devrai être endormie. Parce que je les vois en train de manipuler mon cœur. Je tourne ma tête alors que mon organe vital s’élève et qu’ils le déplacent. Ils l’insèrent dans sa cage thoracique. Je suis sure d’entendre un médecin dire que tout est parfait, qu’elle va s’en tirer.
.
Un sourire déchire mon visage. Je ne suis ni inquiète ni en train de souffrir, tout est nimbé d’une lumière surréaliste. Je me sens bien. En paix…
.
..
« Voyez vous, son concepteur à fait un choix des plus étranges, le cœur DOIT être organique. C’est pourtant une fonctionnalité facile à remplacer par de la cybernétique. Un romantique sûrement. »
Il soupire regarde ailleurs et reprends
« Encore un ‘romantique’ de ceux qui pense au cœur pour les émotions, alors que leur siège est le cerveau. Hélas on …. »
.
Je ne le laisse pas continuer, je lui saisis les mains, mon expression doit être particulière. Il s’arrête.
.
« Vous en avez un à lui donner ? »
.
Il me regarde l’air las. Je comprends. C’est fichu. Non. Non.
NON
« Prenez le mien ! Moi je… mettez m’en un synthétique ou j’sais pas. Mais prenez le mien. Implantez le lui. »
.
Il me regarde et me jauge.
Il attend sûrement que que je me dégonfle ? Ou que je me rende compte à quel point ma proposition est stupide.
J’ai la sensation que cela dure des heures…
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Je réalise soudain être sur la table d’opération. Mieux, ou pire. Je devrai être endormie. Parce que je les vois en train de manipuler mon cœur. Je tourne ma tête alors que mon organe vital s’élève et qu’ils le déplacent. Ils l’insèrent dans sa cage thoracique. Je suis sure d’entendre un médecin dire que tout est parfait, qu’elle va s’en tirer.
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Un sourire déchire mon visage. Je ne suis ni inquiète ni en train de souffrir, tout est nimbé d’une lumière surréaliste. Je me sens bien. En paix…
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.
C’était … un rêve ?
.
Le Com ? Il s’agite…
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Informations sur l'article
La vie n'est pas prose.
14 Novembre 2017
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