EDC de 63554

Plus d'eau.
La soirée commençait mal, sur une engueulade. Stoner et Lenouvo qui se prennent le chou.

Moi je veux aider comme toujours. Je me tiens prête. Je suis sur place depuis une heure que l’équipe se rassemble enfin. J’en ai marre de sentir la mort, je rêve d’une douche sans craindre ce qui s’écoule.

Et puis y’aurait trop de conséquences si ça n’est pas vite rétablit.

Lenouvo, Gabrielle, Maxine, et au dernier moment Maman se joint à la fête.

Enfin niveau fiesta on a vu mieux. Allez s’enivrer de vapeurs de vieux souterrains moisis.
Sur place Meave nous fait un topo sur les découvertes récentes.

On est sensé juste descendre à la pompe rien de plus et voir si tout va bien.
Tout le monde vérifie son matos. Moi aussi. Détecteur portatif de radiations, des armes, un masque à Gaz une corde bref rien de spécial

Ayé Lenouvo lance le mouvement. Je prends l’arrière garde. On ne sait jamais.

Premier couloir, première salle, de la saleté comme seule opposante, ça me va.

Ça traîne ça traîne mais bon. Un escalier en colimaçon… Tiens y’a halte en tête. On patiente, ça parlemente, l’info remonte. Gabrielle a mis un pied sur une plaque a pression.
Mais qu’est-ce que ça fout la ? Apres vérification c’est bien un piège avec un explosif.

Ça pue.

Tergiversations. Lenouvo décide de souder la plaque. Dangereux. Mais bon. D’ autres veulent poser des objets lourds. On fait les deux. On y aura passé du temps.. Pour se faire bloquer par des lasers qui barrent la porte.

Tout le monde se regarde, on m’informe. Faut une brindille pour passer dessous. Jali veut s’y coller, mais c’est moi la plus fine. Et pas de queue qui s’agite intempestivement.
Je me dessape, juste les sous-vêtements et je pousse mon trench devant moi pour balayer des éclats de verre.

Je me redresse à demi, pièce immense, des conduits de partout. JE ferai le bilan plus tard. Un machin étrange attire mon œil.

Je m’approche je distingue mal. Un laser balaie la pièce.

Oh putain !

Repérée

Ça canarde.

Une rafale, j’esquive, me cache derrière le baril ça tire encore… Le baril en prend plein la tronche je plonge derrière un parapet proche de la porte. Une espèce de tourelle de défense a la con.

Impossible dans l’immédiat de répliquer, je suis presque nue. Des dizaines de propositions me sont faite de l’autre côté.

Je récupère une corde qu’on me passe pour faire tomber le tripod…

Je demande une pix, ils me croient tous alcoolo évidement.

Obligée d’expliquer que ça me sert de projectile pour attirer l’attention.

Apres tractation on me la passe, je la bois quand même. Et après un ultime soupir , canette vide en main Corde dans l’autre je tente.

Je jette la canette, ça n’a pas eu l’art de l’attirer, mais je ne réfléchis pas je lance la corde et me loupe grave.

Nouvelles rafales… va falloir refaire les crépis.

Mais pas une égratignure. Y’a les solides qui encaissent, y’a les brindilles qui esquivent. C’est moi.
Du coup prise d’une inspiration je change de stratégie.

De l’autre côté ils veulent passer, ça parle de cramer les cellules photos électriques, de passer sous les lasers.

Ce que moi je fais ? J’approche doucement, imperceptiblement, le canon ayant cessé de cracher ses grosses cartouches… Il se guide au mouvement. Ou il s’économise ?
Six mètres,
Je suis hors de mon abri

Cinq mètres … Quatre mètres …
S’il le capteur me choppe je suis morte.
Trois mètres... Deux mètres cinquante …
Je bondis hors de l’axe du canon, les capteurs m’ont repérés…trop tard je suis sur le tripod et d’une ruade je l’envoie au sol

Je veux le détruire, mais sans arme …

On me dit de boucher ses capteurs ? Mais avec quoi ? Le Trench est dans l’entrée si je relâche la pression le canon va partir en tous sens je vais prendre une rafale.

Cacher sa vue …

Mais oui !!!

J’enlève mon soutien-gorge et je le noue autour de l’optique pour le rendre aveugle. Il tire quelques rafales comme une bête blessée et aveuglée mais impossible pour lui de m’atteindre. Le système d'arme se calme enfin.

Je commence à chercher un moyen de couper les lasers pour les laisser tous entrer.
Eux veulent passer à la dure. Du coup j’observe mon environnement et commence a récupérer mes affaires qu’ils me passent sous le faisceau.

Il y a une issue pas prévue qui file au sud. Encombrée pour partie de canalisations. Apres observation ce n’est pas d’époque. Des outils … La partie qui file au sud a été creusée a même la roche.
On nous pique notre flotte en fait.
Et la Maman, stressée, pressée se glisse sous le laser. N’est pas brindille qui veut.
Alarme…
Et le Tripod s’agite en tous sens crachant ses projectiles de partout. Je rejoins par miracle un abri. Pas passé loin. Jali est planqué derrière le baril mais je sais l’abri très peu sur. Surtout que ça bloque la vue, pas les tirs, l’engin de mort tire déjà au hasard.

Je demande l’autorisation de le détruire à coup d’agri. Refusé.
Les balles fusent. Ça se calme…

Ils décident de cramer au lance flammes les capteurs.
Je ne sais pas si c’est une bonne idée, le Tripod n’aime pas.
Il crache à nouveaux de ses petits cadeaux dont il a le secret.
Puis se calme. Du moins je le pense.

La bas je crois qu’ils se sont cramés tout seul. Mais je ne pense plus à eux.
Maman est là, à la prochaine initiative, le tripod pourrait se remettre à dispenser la mort. Je dois agir vite. Le tourner face au mur.

Je m’élance, Jali jette une bouteille de Skiwi pour essayer de le distraire. Mais il tire au hasard.
Il tire et tire encore. Je suis au contact. Je le saisi et le tourne face au mur il ne blessera personne. Facile pas une égra…

Pas une…

Mon Flanc

Un gros trou … Plus d’air, un voile noir…

Je m’effondre…