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La cruelle agonie de l’attente.
Encore une nuit à veiller. Attendre encore et encore des nouvelles qui seront tronquées, affadies et dont on n’aura que la triste conséquence.
Celle d’un être cher qui s’étiole. Que l’on peine à raccommoder comme un habit trop usé. Celle vers qui l’ont tente de jeter des ponts, de tisser des liens.
Et qui se relâchent se distendent à chaque crise. Aimer à en mourir. Et le plus tragique c’est que c’est quelque chose du même ordre qu’elle vit. Elle aime quelqu’un qui s’est éloigné.
Il y a bien des manières d’aimer. Son partenaire, son frère. Mais rien n’est aussi fort que l’amour que l’on porte à une mère. Cet amour il ne nous est pas donné au démoulage. Il s’obtient parfois au hasard d’une rencontre. Au début souvent on s’attache surtout à l’un des deux et puis insidieusement on se pique de curiosité pour l’autre duettiste.
On pensait ne pas s’y attacher plus que ça. Et puis petit à petit l’être froid et austère se fendille. Il n’est ni froid ni austère. Il est juste déjà abîmé de partout. D’ avoir trop souffert. Alors on tente, maladroitement de le rafistoler. Avec son qu’on sait faire. Pas grand-chose. Puisque l'on vous dit que c’est votre mère, alors on le fait.
Et puis… On s’attache. On la regarde et on voit la beauté caché de l’être. J’ai toujours été trop impressionnée, et peut être fasciné par elle. J’ai perdu trop de temps. J’ai trop tardé à la connaitre.
Et maintenant je suis coincée. Rien à faire pour l’aider. Elle est dans des mains en qui j’ai une absolue confiance. Mais si je n’avais pas tardé, j’aurai pu les épauler.
Et ce temps perdu je le paie aujourd’hui. Penchée sur une petite table à taper un texte ridicule qui ne servira à rien. Même pas à me consoler.
Je voulais écrire sur l’attente et sa souffrance, raté. Ce soir je ne ferai rien de bon.
Au moment où j’écris j’ignore ou tu es. Surement perdue dans un abîme de ténèbres le cœur déchiqueté.
Au moment où j’écris j’ignore ou tu es. Surement perdue dans un abîme de ténèbres le cœur déchiqueté.
Reviens, je saurai le recoudre. Même s’il me faut l’éternité pour ça. Compte pas sur moi pour baisser les bras.
Je t’aime Maman.
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Informations sur l'article
La vie n'est pas prose.
14 Janvier 2017
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