EDC de 62623

Je portais mes vêtements habituels, propres mais un peu élimé. je n'avais pas les moyens de me payer
de beaux vêtements tout neufs. Quand j'étais allée dans la boutique et que j'avais vu les prix, j'avais failli
faire un malaise.

J'entrais donc au Paradise avec mon flirt, intimidée. Je me demandais à quelle sauce j'allais être mangée.
De plus nos relations avec lui n'étaient qu'au stade de flirt. Me prendrait-on pour une fiancée ? Serais-je honnie ?
Bon, j'avais et j'ai toujours l'imagination fertile.
Nous arrivâmes au comptoir et là je le vis. Il entra dans mon cœur directement sans passer par la case départ, ni les contrôles, rien. Je me suis dite tout de suite, c'est ce mec que je veux.

Le monde s'écroula quand mon flirt me dit, "Je te présente mon futur père Lorlando".
La vie était profondément injuste. Je réussis à sourire. Avoir un coup de foudre. Le vrai.
Celui qu'on peut ne jamais ressentir. J'avais la chance de l'avoir et paf, il avait fallu que ce soit pour le père de mon flirt.
Il fut aimable, avenant. Parfait en somme. Il m'exprima sa joie de faire ma connaissance.
Une femme arriva en trombe et se pendit à son cou. sa fiancée. Le comble.
Il est Grand, c'est vrai. Mon flirt fut pressé de partir m'arrachant à se spectacle qui me...comment dire.
Aucun mot pour résumer ce qui m'arrivait. Un séisme ? Une tornade ? Tout cela à la fois, je suppose.
Et je devais me tenir, faire la jeune fille heureuse et placide. J'y étais arrivée. Ne me demander pas comment, hein ?
Si je le savais, je ferais fortune en vendant la recette. Je n'étais pas et ne serais pas la dernière fille qui devait se retrouver dans la merde _osons ce mot_

Mon flirt ne remarqua rien. Il avait un rendez-vous et n'avait même pas le temps de me raccompagner, ce qui fut que je me retrouvais rapidement toute seule dans mon studio. j'y pleurais de tout mon saoul et je maudis tout ce que je pouvais.
Je n'allais pas travailler le lendemain, restant cloitrée chez moi à pleurer sur mon sort.
Après une autre nuit d'insomnies, je pris ma décision. Tout ranger dans un tiroir de mon cœur et de continuer de vivre
comme s'il ne s'était rien passé.

Je n'allais pas au Paradise pendant quelques jours, mon flirt toujours occupé à trousser quelques jupons prit des jours avant de s'apercevoir de mon absence. Il m'écrivit pour me donner rendez-vous au Paradise.
Comment lui demander de choisir un autre lieu alors que lui et sa famille y travaillaient ?
De plus, il m'avait présentée sa patronne qui est une femme des plus agréables et intéressante. Je n'avais aucune excuse. Je devais y aller.

Quand j'arrivais, manque de pot. Qui m'avait dit que j'avais de la chance ?
Mon flirt n'était pas là mais le père oui et pas seul. j'allais repartir pour revenir plus tard
mais ils me retinrent, surtout lui. Je fis contre mauvais fortune bon cœur, je restais.
Je parlais peu, j'écoutais les projets de mariage. Inutile de dire que j'étais au supplice.
Je n'en pouvais plus, je me levais pour partir quand mon flirt arriva. Sauvée me dis-je.
HÉ ben non. Le père nous invita à boire. C'était gentil et j'aurais apprécié le geste s'il c'était agi d'un autre que lui. Mon supplice commença heureusement mon flirt reçu un com et il dut s'en aller. Avec le recul, je suis sure que c'était une femme. Mais sur le coup je n'y pensais pas. Je voulu donc rentrer chez moi, mais il insistât pour que je reste avec ses parents, le père aussi insista me demandant ce que j'avais à faire.
N'ayant pas l'habitude de mentir, je fus prise de court et avouer que je n'avais rien à faire chez moi. Du coup, je restais. Je sais,certains d'entre vous diront que j'aurais du partir quand même. Mais pour moi, partir cela aurait été comme l'insulter. Et pourquoi l'insulter ? Parce que j'étais tombée amoureuse de lui au premier regard ? Ce n'était pas de sa faute si j'étais une sotte.

Notre Veilleur allait m'aider à sortir de cette situation.