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Face à la mort (2) (Non référencé)
La mort est difficile à accepter, car le corps et l’esprit sont affectés. Comme à la drogue, nous devenons dépendants à ceux qu’on aime.
The Game of Life
Trop soudaine, incompréhensible, la mort avait frappé comme prévu.
Joey avait erré dans sa maison se refusant de sortir, comme si elle avait peur qu’il vienne et qu’elle ne soit pas là. Cela n’avait duré qu’un temps court, mais pour son époux c’était devenu interminable. Chaque réveil n’était qu’un flot de confusions. Ses doigts glissait sur son com pour lui écrire mais celui-ci lui refusait tout envoi. Alors la même scène comme une répétition bien huilée était enregistrée. Il l’entourait de ses bras et lui disait qu’il était parti, que tout était terminé et qu’il était désolé qu’elle doive vivre cette épreuve. Elle craquait, ce n’était pas un cauchemars, tous deux l’auraient préféré mais la réalité leur sautait à la gorge.
Une nuit, elle s’était réveillée, persuadée d’avoir entendu sa voix au creux de son oreille. Le temps de percevoir quoi que ce soit dans les valses d’ombres et de lueurs dans la pièce, sa silhouette était là, près de la porte. Il n’y avait aucune raison qu’il soit à cet endroit, mais elle ne s’était même pas posé de question. Quand le profil s’éloigna dans le corridor, elle se leva pour le suivre. Elle l’appelait et percevait son visage l’attirer avec son sourire. Elle l’appelait et lui parlait mais ce n’était qu’une brise de sons imperceptible qui lui provenait. La jeune femme trop faible frappée d’un malaise vagal, s’effondra à peine la salle de séjour rejointe. La tête qui tourne, perte d’équilibre, elle tenta de se rattraper au mur mais ce fut la chute. Poignet cassé, côte fêlée, un bel hématome à la cuisse et une jolie griffure sur sa joue droite marquait cet incident. Alerté par son écroulement, son époux la porta jusqu’à la chambre où elle se gava d’antidouleurs.
Pendant plusieurs jours encore, bien qu’hospitalisée, elle tentait de le joindre et réclamait autour d’elle que quelqu’un prenne contact avec lui, un défunt, pour lui dire qu’elle s’excusait. Tout s’embrouillait et certains lui affirmaient qu’ils le feraient, craignant que la vérité ne la bouleverse de trop. Néanmoins son mari aimant, lui rappelait chaque fois que ce n’était pas un cauchemar, qu’elle devait l’accepter.
Un médecin frappa à la porte et fut appelé en urgence en salle d’examen. Ne voyant pas la port s’ouvrir, elle s’était traînée jusque là, pour y trouver un couloir vide. Il ne lui en fallut pas plus pour partir dans une nouvelle hallucination. Parlant tout bas à un fantôme qui n’était pas là, elle retrouvait son sourire, pour elle il se faisait simplement discret dans les ombres. Encore une fois ce fut sa moitié qui l’a rappela à la dure réalité.
Elle refusait de croire qu’il était parti, criait au complot du gouvernement, puis à force de persuasion, une fois le cap du déni passé, une nouvelle épreuve l’attendait.
Informations sur l'article
Tranche de vie
10 Août 2017
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◊ Commentaires
-
Joey~62360 (404☆) Le 10 Août 2017
Ah vrai que pour quelqu'un en vacance, le peu de temps où j'étais co était chargé et ça a redonné du peps à leur histoire.