EDC de 61088
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par 61088
Cacher
Les cris vains de tes nuits
Spoiler (Afficher)
Je ne suis qu’un livre ouvert, à jamais marqué de l’encre de tes jours. À l’imprimerie des chairs, l’histoire s’est écrite à la presse de notre amour.
Une trace en préface casse et replace coeurs et crevasses. Une caresse douce, l’émoi qui mousse, sous le trajet léger d’un simple petit pouce. Premier frisson renvoie timide free-son, échappé jusqu’aux traits adorés d’une petit figure de son tavelée.
Chapitre premier. Des corps plantés.
Deux drôles d’aimants demandent un temps à devenir déments. Du rôle d’aimant tu endosses à temps le costume d’amant. Distinctement, devise se déverse quand doucement deux vies se démènent : de moi tu auras tout, de toi je serai fou. Dis-moi, comment puis-je te voir si belle quand tout autour de moi devient flou ?
Chapitre second. Incendie des feuillages.
Textiles quittent silhouettes graciles, tactiques pour corps tactiles. Tout s’active et vite têtes filent, ventre et coeur deviennent édiles. L’incendie est déclaré, écarlate chair en preuve indélébile du feu nourri. D’un regard, d’un souffle hagard, du bazar des pudeurs restées en gare. Dis-moi, comment puis-je te voir si belle quand tout autour de moi devient fou ?
Chapitre final. Intim(idit)é.
Bidon des sens, allumette. Supplice de la luette quand voix restent muettes. Inspiration en esperluette & songes les plus fous en espoirs mués. Tenues et retenue ont perdu le fil ténu des allers-venus charnus. Un soupir melliflu, un grondement perdu, et voilà que pour chacun l’autre devient l’élu. L’as-tu vu ? L’empyrée de nos corps de mille feux rayés. Dis-moi, comment puis-je te voir si belle ?
Épilogue.
Et soudain, comme un spectre entre en une maison, apparut, par-dessus le farouche horizon, une flamme emplissant des millions de lieues.
Signe en moi l’oeuvre de nos mots.
Pour toi, me voilà fait dévot.
Pour toi, me voilà fait dévot.
Spoiler (Afficher)
Informations sur l'article
Bribes
06 Mai 2019
685√
13☆
7◊
Partager l'article
Dans la même categorie
- Et terne, elle ment
- Un cap à citer
- Un flux en sable
- Des amorces et des aveux
- Des armes et les hommes
- Des ires, corps rompus
- L'aube cédée à l'aube saine
- Pour fendre le noir
- Ma thématique
- Géniale logique
- Taedium vitae
- Migraine, allons voir si l'arthrose
- Des collages éminents
- Des scissions finales
- Polychrovie
- L’abat-jour et lent pouls
- Le chant de la pluie
- L'heure bleue
- À l'autre extrême de toi
- À l'aphonie
- Globules
- Vie-au-lait
- Tachycardie
- [HRP] De l'inspiration dreadcastienne
- Par essence
◊ Commentaires
-
Leander~69417 (28☆) Le 07 Mai 2019
Il suffit de citer Victor Hugo pour me faire plus qu'aimer un texte ! Sublime -
Eaven (1181☆) Le 08 Mai 2019
J'aurais pas dit mieux que Leander. A rajouter quand même qu'il faut Victor Hugo ET ta plume, pour plus de magie encore ! -
Akili~68612 (90☆) Le 13 Mai 2019
Je suis nulle en poésie mais ça c'était joli. ( Ca rime.)