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L'aube cédée à l'aube saine
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Aube
Rien. Mais pas que.
Les promesses non tenues de la veille s'évanouissent quand naissent, déjà, celles d'un demain plus si loin.
Pas si loin non plus le sommeil vaporeux des évanouis ni la paresse passagère des infatigables.
On l'abhorre quand elle se montre avant que nos yeux n'aient pu se clore, on l'adore quand elle se substitue à la pénombre apaisante.
Quand l'un dort, l'aube sort, elle, l'aube d'or.
Fin. Elle met fin à tout.
Aux faims, aux instincts, aux dédains.
Aux efforts vains, aux mauvais teints, à ce qu'on craint.
Avant que tout ne revienne. Plus tard.
D'abord, la pause.
Respiration.
Un souffle.
Un entre-deux, une trêve, un armistice. Un temps, un instant, juste celui du rien.
Plus d'hier, mais pas encore d'aujourd'hui.
Un baiser volé, un sourire fatigué, la rondeur de formes entremêlées dans un lit défait.
Pas de réflexions, de plans échafaudés, d'impératifs pesants.
Pas de regrets, de et si conditionnels, de remords imaginatifs.
Laissez-nous juste ce moment. Laissez le nous.
Qu'on se formate, qu'on archive, qu'on reprenne forme.
Qu'on s'aime, sans rien d'autre autour.
Laissez nous l'aubaine.
Laissez nous l'aube.
Les promesses non tenues de la veille s'évanouissent quand naissent, déjà, celles d'un demain plus si loin.
Pas si loin non plus le sommeil vaporeux des évanouis ni la paresse passagère des infatigables.
On l'abhorre quand elle se montre avant que nos yeux n'aient pu se clore, on l'adore quand elle se substitue à la pénombre apaisante.
Quand l'un dort, l'aube sort, elle, l'aube d'or.
Fin. Elle met fin à tout.
Aux faims, aux instincts, aux dédains.
Aux efforts vains, aux mauvais teints, à ce qu'on craint.
Avant que tout ne revienne. Plus tard.
D'abord, la pause.
Respiration.
Un souffle.
Un entre-deux, une trêve, un armistice. Un temps, un instant, juste celui du rien.
Plus d'hier, mais pas encore d'aujourd'hui.
Un baiser volé, un sourire fatigué, la rondeur de formes entremêlées dans un lit défait.
Pas de réflexions, de plans échafaudés, d'impératifs pesants.
Pas de regrets, de et si conditionnels, de remords imaginatifs.
Laissez-nous juste ce moment. Laissez le nous.
Qu'on se formate, qu'on archive, qu'on reprenne forme.
Qu'on s'aime, sans rien d'autre autour.
Laissez nous l'aubaine.
Laissez nous l'aube.
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Informations sur l'article
Bribes
15 Décembre 2017
745√
6☆
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◊ Commentaires
-
Eaven (1181☆) Le 15 Décembre 2017
Tu sais déjà ce que j'ai pu penser de tout ça je crois. Un coeur en plus peut-être, aller : ♥. Mais sinon, il ne reste plus qu'une chose à dire :
"perdus dans un placard ou froissés dans une poche". WOH. Je ne te permets pas !