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Des ires, corps rompus
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Adolescence. Ne nous mettons pas à dos les sens. Rendez nous l'essence. Enflammez-nous.
Un hurlement pour brûler le vent. Emmerdements au petit levant quand deux voix se brisent sans essoufflements. L'origine est floue, oubliée, déjà, avec le temps. L'antan n'a même pas servi de leçons, les cons de service en redemanderont. Abrasion à bout de bras de quelques restes de raison. Les mots ragent, ils font et défont ce qui naît ou n'est plus. L'hémorragie, elle, est le démon de ces cœurs qui fuient. Comme si d'un monde en naissait deux nouveaux, d'eux mêmes aliénés à l'autre, à délier les liens. Plus rien.
Puis tout. D'un coup. Des à-coups d'aine, un soupir en acouphène. Des ires aux désirs il n'y a qu'un pas à franchir, que quelques vêtements à abolir. Sans s'abstenir, sensationnel, sang fusionnel. Un tissu volant, un tissu sanguin contre le sien amorce l'élan des liens dont nul ne s'abstient. Les voilà faits de l'étoffe dont sont tissés les gens. Alors plus rien ne les retient. Leur lien vaut mieux que deux, ne tue pas l'aura. Et son amour ne s'échappe pas, elle l'aura.
Dépouillé de tout, un souffle et c'est tout. Voilà qu'il ne leur reste rien. Pas plus qu'à celui qui n'a qu'un centime en poche. Sentiments proches. Des courbes mélangées découvrent la mélopée de courtes et enchantées paroles empourprées. C'est la moue rageuse qui revient, c'est l'âme ou rien, c'est l'amour finalement, qui s'exprime bruyamment. À fleur de peau, une fleur, deux pots. C'est lui et elle, toi et moi, nous et puis le reste on s'en fout.
Puis le drap retombe sur la chaire fatiguée. Un je t'aime psalmodié, une oreille mordillé et le silence reprend ses droits. L'amour, c'est souvent tout droit après les virages, là bas, derrière les mirages. Do ré mi mélodique, s'endormir à l'oblique. Avancer main dans la main, vœux dans les yeux. Des accords tacites jusqu'aux prochains désaccords et coïts.
Envisageable. En vie soit sage mais n'oublie pas l'adage : l'amour se vit quand l'amour sévit.
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Informations sur l'article
Bribes
03 Décembre 2017
831√
13☆
9◊
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◊ Commentaires
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Asajj~42272 (668☆) Le 03 Décembre 2017
★ -
Kambei~7880 (255☆) Le 04 Décembre 2017
Envisager, visage aimé, envie pas sage, mais autrement liés au fil de la réalité. Charmante universalité, pleine cependant de détails particuliers. Merci encore une fois. -
Reco~66924 (208☆) Le 04 Décembre 2017
On se demande presque ce que tu fais sur DC C'est magnifique, merci. -
Eaven (1181☆) Le 05 Décembre 2017
Et qu'on trouve des merveilles, encore.
J'ai l'impression que peu importe le sujet que tu prendras entre tes mains, ça ne pourra faire que quelque chose de beau. Et même si je m'y prépare en ouvrant tes EDC, c'est toujours la plus belle des surprises. -
Reco~66924 (208☆) Le 07 Décembre 2017
Je sais pas, chez moi, devant un feu de cheminée à me lire tes écrits ^^ (Par exemple hein.)