EDC de 60467
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Introspection
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il est chez lui, d'un geste il presse le bouton sur le mur de l'entrée.
L'unique lumière du plafond grésille un instant, puis daigne se montrer,
le vieux poste de télévision se met en route, des images du DCN, les actualités.
Il entre, soupirant, détachant les sangles de son plastron, avec soin, il le dépose sur le meuble,
ses yeux s'arrêtants un bref instant sur le sigle de l'Imperium, il sourit.
Sa route continue, direction le frigo, une bouteille à moitiée vide de Mort'Gane, il se sert un verre,
mouvement brusque, ses bottes renforcées volent sans douceur au pied du meuble.
Il s'écroule sur le canapé, las, porte le verre à ses lèvre pour en humer le contenu.
L'homme repose le verre sur la table basse, ouvrant le Lyria posé à côté.
#Echap
Les écrits sont un héritage laissé, non, un cri, peut-être, peu importe.
Une voix amicale, presque apaisante, chaque soir c'est pareil, voix muette.
Intense fission d'atomes charnels. Sensation, émotion.
Des obstacles, des erreurs, des faiblesses. Le contrôle, la connaissance.
Ce ne sont rien d'autre que des réactions psychologiques et physiques.
Perception sensorielle enflamée, oui, non. Peur, désir.
Etudier la signature corporelle, pourquoi les battements s'accélèrent.
Mains moites, souffle coupé, hésitation, rejet.
Conduction cutanée, fréquence respiratoire, tension musculaire, adrénaline.
Simple réaction physiologique, oui, mais pourquoi.
Alors simple réponse subjective. Rumination mentale.
Montrer les dents, nous ne mordons plus.
C'est ce qu'ils attendent ? Cela aide-t-il vraiment à augmenter le niveau d'acceptation sociale.
#Echap
Un regard à son poignet, Silmerion toujours allumé. Le sas, ok. Les principaux clodos, ok.
Direction la salle de bain. Il retire son pantalon eye qu'il dépose, plié sur le petit meuble.
Un bruit inquiétant de robinetterie usée. L'eau coule brièvement, une douche rapide.
Il passe la main sur son torse tuméfié, vestige d'entraînements intensifs. Il grimace.
L'homme pousse la porte, attrape la serviette, se sèche brièvement et retourne dans le salon.
Un revers de main sur le Lyria, l'écran claque sur le clavier, fini.
Pianotant d'instinct sur le deck à son poignet la lumière faiblit, il arrive dans la chambre.
Un dernier regard, le sas, ok, les clodos, ok.
Des draps blancs, trop blancs, il se laisse choire sur le lit, 2m10 de fatigue s'abattant sèchement.
Chaque envie, chaque sentiment mérite d'avoir son armée pour les défendrent.
Le sommeil arrive, il lutte un instant puis se laisse submerger.
Oui, non, peut-être. Comprendre pour se comprendre.
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