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EDC de 57416

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Blanc

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Ambiance (?)

Le vent qui balaie les maisons, les doigts à moitié inertes, et le ventre vide. Je ne suis pas morte.
Allongée entre des rêves lointains, où j'y vois mourir tout ce qu'il me restait. Seule avec moi même, seule dans mon silence, les yeux perdues dans un plancher de projets à terre, j'ai compté mes lassitudes.
Je ne me suis pas effondrée. Je ne me suis pas laissée mourir. J'aurai pu, si souvent, m'allonger et attendre. J'aurai pu me laisser mourir si souvent, si souvent en regardant tomber les cendres sur mon corps froid... J'aurai pu laisser si souvent les cendres.
Je ne le peux pas. Je brûle, oui, je brûle encore. Je brûle encore dans ce crématorium, cette central à énergie, je brûle encore de ce feu gris que rien n'éteint, oui, je dois brûler, je dois brûler encore, et tourner mes yeux vers les lumières. Je dois quitter ces ruines. Je dois quitter ces ruines, et reconstruire des châteaux, et reconstruire des espoirs ...
Et les cendres ce remettent à tomber, tomber encore, comme mon corps froids, sans vie, qui reviendra demain.
_________________________
C'est une brise que l'on côtoie quotidiennement, familière, que personne ne sent plus. Un vent qui traverse le temps, qui perfore le silence. Tu l'aura fréquentée, ce mouvement invisible. Tu l'aura percé, à ses cotés, au coté de ce vieil homme.
Il fais parti du vent, de tes souvenirs qui s'envolent. Il fais parti du vent, l'homme au cheveux gris, et son sourire. Ce sourire que tu convoite, ce sourire qui n'est plus, qu'un rêve explosant dans ton esprit médiocre.
Car il est passé, ce temps où les âmes pouvaient s'éteindre. Car il est passé, ce temps, ou les ombres savaient vivre.
L'ombre, l'ombre sinistre et pesante que tu fréquentes maintenant. L'ombre que pendant longtemps, tu as cherché à aider. L'ombre qu'il t'aura montrée, bienveillant, envers elles, comme envers toi.
L'ombre qui t'aide à te souvenir, à te souvenir et à ne pas oublier. L'ombre que tu as rejoins, pour tenter d'y retrouver, un peu de lui. Mais qui te dévores, qui te creuse, et qui t'éjecte de ce monde, comme le vent, comme le vent emportes les dechets du temps qui passe.
" Il n'y a que la rue qui m'apaise. Il n'y as que dans la rue que je te retrouve. Je ... j'ai la conviction, que tu vis là, quelques part dans ses ruelles crasseuses et emplies d'ignorance. Emplie de l'ignorance qu'on nous imposes. Ces dechets, j'en ferai des précieux. Ces abandonnés, je les adopterais. Ces ombres malsaines ... j'en ferais des lumières qui existent par les maux qu'elles apportent. Et de mon existence, n'en ressortira, que le pardon ! "

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Éphéméride
04 Octobre 2016
738√  9☆ 3◊

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