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EDC de 56439

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[EVENT] TDG-1| Part I

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▶️ TDG-1 | Part II | Jour 4
Jour 1

Partie 1
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En sortie depuis des heures sur la parcelle des fouilles en compagnie de Mik et Kennit, la vautour avait passé un moment en grande partie sur son deck, jusqu'à ce que son congénère ouvre sa veste de costume.

La discussion démarre sur quelques interrogations qui au départ sont sur le ton de l'humour. Houla un strip-tease ?

Kennit entre en déni retournant la situation contre les deux femmes. Les accusant d'être malades elles, et non lui.

Si au départ elles s'en amusent, les préoccupations sérieuses arrivent malgrè tout. Elles avancent de questions en questions, rusant pour en savoir plus sur l'état du vautour. Les sauts d'humeur et le déni de Kennit reste sous contrôle, elles arrivent à tenir une discussion et avoir quelques réponses.

Puis, Aellô se met à son tour à avoir chaud, s'emporte contre Kennit.

Elle s'allume une première psycho', son monde terne par habitude l'est d'avantage... Le manque de sommeil sans doute...

Agitée, elle met ça sur le compte de l'Autre, et tente de se calmer.

Mais cette odeur.... Cette odeur qui lui remplit les narines comme une douceur... Et cette discussion qui l'énerve.. Et puis merde, il fait chauuud... Si chauuud.. Depuis quand Mikette sent-elle si bon ? Sursaut de conscience.

Mais qu'est-ce qui m'arrive...

Elle enchaîne les psycho', le délire inhabituel agite l'Autre à l'intérieur. Et si parfois, elle feule ou grogne, son esprit embrumé n'arrange rien.

Et si ce n'était pas la poussée rapide des serres, l’appétit grandissant qui se tordait pour s’extirper, l'alertée en partie. C'est ainsi qu'elle poursuit la soirée passant de la vautour tenant droite, à celle qui se voûte, reniflant les odeurs aiguisant ce je ne sais quoi dont l'attrait se fait de plus en plus fort...

Forte heureusement pour Kennit resté seul, elle n'avait pas d'envies particulières le concernant !

Pour le reste...

Partie 2
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Aellô se réveille, enfin, pour le peu qu'elle ait dormi à tourner en rond, écrasée par une chaleur étouffante. Pas franchement de bonne humeur, au contraire même, elle consulte son communicateur et affiche une mine blasée avant de se redresser faisant voleter la couverture.

Mais c'est pas possible quelle chaleur ! Bordel !

La vaut' se traîne dans la salle de bain et gagne la douche. Elle se déshabille et entre dans la cabine pour se rafraîchir restant sous l'eau froide pour calmer un brin ses émotions.

La plumée finit par sortir tremblante et se saisit d'une serviette pour se sécher puis regagner le lit.

Instinctivement, elle se niche contre son compagnon, le visage dans le creux du cou, hume les fragrances qui lui arrachent une sorte de grognement. Loin de s'arrêter, elle porte ses mains sur le corps se mettant peu à peu à pétrir la peau sous ses serres. Elle frotte son visage, serrant de plus en plus...

Rrr...Mien...

A quelques centimètres des lèvres tendres et aimées, elle s'en approche pour se stopper à la sonnerie d'un com.

Chier !

Elle se redresse et saisit l'appareil s'emportant. Elle s'apprête à pianoter une réponse, puis se ravise et coupe le son du communicateur.

Les yeux luisants sur son compagnon, elle lance un regard vers le couloir et enfile des vêtements avant de changer de pièce. Le ventre vide, elle se met à fouiner les placards, mais ne trouve rien pour émoustiller ses papilles.

Rien ne va décidément !

Elle claque la porte du placard et va récupérer ses affaires avant de filer.

Marchant sous module, elle rumine, grogne, râle sous sa capuchière qui la recouvre. Le cuir collant à ses jambes nues, vêtues d'un short et de son haut à lanières, la plumée tourne en rond, cherchant un endroit frais.

Raaaah, j'en ai marrrre !

Ca fait splatch ou pfffft, un oeil qu'on écrase ?

T'as gueule Murphy !

La plumée serre les dents et se rend dans le sud du secteur. Elle y croise du monde au point de fouille, qui rapidement l'agace. Elle finit par partir bousculant au passage une elfette gratuitement sous module et trouve refuge dans un bar vide, le rack plein !

Personne ici pour faire chier !

Sur ces paroles, elle s'installe, et se désaltère ouvrant son soda. Seulement, la soif ou la faim, à moins que ça ne soit les deux, ne passe pas. Cette chaleur l'a rend dingue, une humeur de gnoll sur la face, elle se glisse une psycho' aux lèvres et l'allume.

Respire... Ca va aller...
Partie 3
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La vautour après avoir divagué à droite et à gauche dans le secteur une fois l'intruse partie du bar, foutue Gob', trouva son nouveau refuge.

Elle s'avance dans l'atmosphère calme et apaisante, loin des rues et des emmerdeurs. Si d'habitude, l'effet de bien être état immédiat, il en était tout autre.

Elle se met à rôder à la recherche d’intrus et se déplace en boitant. A moins que ça ne soit la démarche voûtée qui lui donne cette impression.

Son tour d'inspection rapidement terminé, reniflant par ci par là quand elle ne grogne pas, elle retourne au centre, ses serres devenues griffes caressant le tissu rouge pendant qu'elle contourne le canapé avant de s'y installer.

Soupires, râles, couinements ; de gestes brusques elle se débarrasse de sa capuchière qui lui colle trop à la peau et ses chaussures devenues inconfortables.

L'addiction aux bords des lèvres, elle enfume les instincts primitifs qui s'agitent, les genoux ramenaient devant son buste, adossée, la tête en appuie sur le dossier, la bête prend place dans sa tanière.

Partie 4
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Ne se sentant pas en sécurité et ne tenant plus en place, la vaut' se déplace dans les ruelles sombres en quête d'un refuge pour la nuit.

Il ne lui faut étrangement que peu de temps pour trouver et gagner son nouvel écrin, le souffle rauque, la gorge sèche comme un coup de trique.

Elle longe le couloir au radar, se sentant vidée de son énergie. Le communicateur dont elle ne supportait plus la vision finit par voler en éclat après avoir gagné un tour gratuit de vol plané. Si y'a bien une chose qui lui avait pourri la journée, c'était ça... ça est les autres, et sa foutue humeur de gnoll.

Un coin de la pièce attire son attention. Un coin tranquille, un petit coin pour soi.

Elle se faufile et se positionne dos au mur ; recroquevillée sur elle-même, à l'affût du moindre bruit, luttant contre un appétit de plus en plus vorace.

...

La fournaise insupportable l'emporte cependant, et l'oblige à partir en quête d'une solution de rafraîchissement. Parcourant l'établissement, elle tombe sur les sanitaires observant un arrêt sur une cabine de douche.

Sans attendre, elle s'y dirige pour rentrer et se laisse tomber. Elle actionne la mise en route, un grognement s'échappe, saisie par la température froide.

Elle relève un instant le visage pour boire de l'eau et manque de s'étouffer à plusieurs reprises, recrachant en toussant. Libérant sa gorge de quelques glaires poisseuses au passage.

Aellô finit par se reposer le dos contre la vitre, tête en appuie dessus, laissant le froid la rafraîchir en pleine torpeur.

Jour 2

Partie 1
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Aellô ouvre les yeux reprenant conscience.

Hurrrmph... Chauuuuuuud...

Elle se redresse la gueule en vrac. Les membres gourds arrivent à la traîner hors de la cabine et, sa main fébrile se saisit d'une serviette. Elle retire le maximum de transpiration, opérant mentalement un cadrage de la situation avec une normalité du geste afin de s'apporter du rassurant. Un rapide coup d'oeil sur la pièce lui indique la présence d'un miroir.

D'un geste sec elle se débarrasse de la serviette. Son coeur s'emballe sans trop de raison, enfin... c'est ce qu'elle pense ; alors qu'elle s'avance vers celui-ci pour s'observer...

Meuf... t'as vrrraiment une sal'gueule...

Les traits tirés, le regard creux cerné de noir, ses lèvres commencent à se gercer. Elle passe sa langue pâteuse dans un vain effort de les hydrater. Les cheveux en batailles et les plumes hirsutes lui donne des allures d’épouvantails.

Mmh... Eviter les autrrre... M'oui m'oui... Ça finirrra parrr passer.

Trop effrayée par ce qui lui arrivait, elle n'envisage pas de reprendre un communicateur et son deck éteint depuis la nuit restera ainsi.

Elle s'ajuste au mieux, et se prépare pour entreprendre un dernier voyage, il fallait se ravitailler.


Partie 2
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De nouveau présentable, provisions en main, psycho' aux lèvres, la plumée se dirige dans les rues pour rentrer.

On s'sent mieux m'non...

Murmure inaudible, elle bifurque à l'opposé, pour constater que l'effet était bel et bien présent.

Mmh...

Un coup d’œil rapide sur le quartier pour se repérer, la vautour opine au fil de ses pensées et se décide à stationner dans un coin, à l'abri des regards.

...

Elle se pose accroupie contre un mur et s'ouvre un soda pour profiter un peu. Bien que tout semble aller, elle ne peut s'empêcher de lorgner sur les poches de sang et les steaks présents dans ses sacs.

Qu'est-ce qui m'a pris d'acheter ça...

Tu le sais très bien... Malade.

Un grognement sourd en réaction à la pensée intruse, elle reste silencieuse aux aguets, consommant sa boisson.


Partie 3
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Incroyable ! À peine avait-elle réussi à faire venir la petite bleue que la voilà vider de son énergie. Lasse, ah ça oui, mais bordel, qu'est-ce qu'elle se sentait bien.

Mais il fallait rentrer... Trop loin... Loiiinn...

La plumée s'installe par terre adossée au mur.

Oui, là... C'est bien...

" t'me trouves poilue ou j'me fais des idées à m'énerver d'mon coin ?"

"Mmh ? ..."

Les yeux fermés, elle se laisse aller, papotant à côté et flottant dans une douce torpeur de bien être.

"J'ai pas fait attention, fait sombre un brin."

Des heures à supporter ce calvaire infernal, et maintenant, c'était terminer !

Tout allait bien...

Si bien...

...

Prudence, mère de Sûreté murmure à l'oreille de la petite bleue.

Sur décision commune, les deux comparses se séparent retournant chacune de leur côté. Il valait mieux se réfugier et rester libre que de se faire attraper par un(e) quelconque dégénéré(e) qui prendrait son pied à jouer de la gâchette ou du scalpel.

C'est ainsi qu'elle regagne son "nid", et s'occupe de bazarder à la va-vite ses provisions avant de s'étaler dans le lit.

Rrrr... Qu'est-ce qu’on est bien ...


Jour 3

Partie 1
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C'est quoi qui ronfle comme ça....

La plumée se tourne avec violence et se fracasse le crâne contre le mur.

" - Rrrrroooooarrrr !"

Elle se redresse d'un bond et, criant de rage, se stoppe dans son élan.

" - Rrr.. GGhhh...Rrrrrraaaaah !!"

N'en crois pas ses yeux, son corps... Son corps s'est complètement changé... Mais... elle se précipite, élançant sa carcasse de plus de deux mètres de haut, sautant par-dessus les meubles avec autant de grâce qu'un éléphant et se ramasse sur sol.

"- RrRrrr... Mrrrr..."

Elle se calme, ne pas se laisser emporter par son humeur extrêmement sensible.

Respire... M'voilà...

Se redresse avec plus d'attention. Elle s'ébroue soufflant par le museau et se met sur ses quatre pattes. Elle remue de la queue instinctivement, ravie de ne pas rencontrer de grosse difficulté. Après quelques pas, elle gagne en assurance, et sautille légèrement. Gaiement, elle se dirige vers les sanitaires et s'approche du miroir, l'échine courbée par l'appréhension.

Après quelques pas hésitants, elle finit par voir ce qu'elle est devenue.

Devant elle se trouve une gnoll de plus de deux mètres si elle se tient sur ses pattes arrière. Disposant de poils et de plumes pour l'heure. En revanche... Le monde a perdu toutes ses couleurs, compensées par d'autres mécanismes. Mais si d'autres l'observent, ils pourront remarquer que la couleur du pelage oscille dans les bleus et certaines extrémités vers le jaune pour la collerette, et le rouge pour le reste.

Ses griffes d'obsidiennes acérées martèlent le sol quand elle se positionne différemment. Les coussinets rouges lui offraient de nouvelles sensations, et les odeurs... Plus précises qu'auparavant.

Elle reste ainsi un long moment, à se regarder, puis l'appel du smog se faisant s'échappe vers la sortie.

Aussi étrange que cela puisse paraître, elle se sent libre, sans contrainte et étrangement... Elle n'a plus l'impression d'être seule.

Partie 2
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La gnoll se balade sans trop se poser de questions. Elle renifle partout et tend l'oreille à l'affût.

Si dans l'ensemble,elle accorde peu d’intérêt aux ombres ambulantes et communes de la cité, elle finit cependant par trouver un outrilien qu'elle reconnait.

Après bien des efforts et un contrôle extrême sur ses émotions maniant la carotte et le bâton, elle finit par obtenir ce qu'elle voulait après deux bars... Des steaks !

Une odeur parmi les autres attire son attention. Particulière. Familière. Intime...

Remontant où elle avait déjà été, mais s'arrêtant avant de se rendre au bar , elle rester devant le technopole suivant l'odeur et entre dedans.

...

Aellô s'avance reniflant autour d'elle à quatre pattes et fait le tour de la pièce. Elle fronce le museau le temps reconnaître l'odeur, de la gnoll qui arrive à toute vitesse. Les poils gonflés, elle finit s'ébrouer et sautiller autour.

Famille...

Entre mimiques, grognements et autres manifestations gnollesques, Aellô force sur ses cordes vocales pour s'exprimer.

Elles finissent puis, notre animal se redresse sur ses quatre pattes et se dirige vers le bureau pour gratter la porte. Elle renifle en dessous et chouine.

Aellô dresse les oreilles au son de la porte qui s'ouvre et s'engouffre dans le couloir poussant avec sa tête. Elle remonte en quelques bonds ce dernier et se stoppe dans l'encadrement de la porte, reniflant. S'avance à quatre pattes vers son Sien.
Elle s'en approche, et va coller son museau froid dans le cou de l'humain pour le renifler.

A moi... Mien...

De par sa taille, elle se love autour, protectrice.

...

Elle lève la tête, lovée autour de Stoner et renifle vers l'entrée observant la scène à l'affût. Ce n'est qu'après avoir répondu par un grognement au Vert de sa congénère qu'elle reporte son attention sur l'humain, reniflant son odeur et lui met quelques coups de tête pour le réveiller.

Aellô gémit et se redresse, elle a dû mal à tenir en place.

Humph...

Elle pousse à nouveau Stoner, mais rien n'y fait. Que faire... Elle s'ébroue et se recule laissant un regard couler vers la sortie. Partagée, semblant ne pas savoir entre partir pour se nourrir ou rester auprès de son Sien, elle se décide après un rapide échange.

Par instinct, elle frotte la tête contre son humain, déposant odeur et phéromones peut-être puis, s'avance vers la sortie tranquillement. Elle lance un dernier regard à son compagnon, passe en marchant à quatre pattes, et frotte sa tête contre Miiii-yette qui s'étale ensuite de tout son long dans le couloir.

La bête de poils et de plumes, se dirige vers l'antre pour récupérer de la bouffe à quelques centaines de mètres, n'y repensant qu'à l'instant. Elle remarque en voulant prendre un sac que ses griffes sont rétractables, et comprend qu'il lui faudrait un certain temps d'adaptation si elle devait rester ainsi.

Pour le reste, elle ne se pose pas de question, pas encore. Elle n'en ressentait pas le besoin et n'y pensait même pas !

Une série d'odeurs l'attire vers le CCMRA, qu'elle renifle en entrant à quatre pattes. Elle s'arrête derrière un nain qui attend là, haletante telle une gnoll. Elle le renifle, sans le toucher, et repart en trottinant simplement pour revenir dans le technopole, un sac à dos autour du cou.

Elle finit par regagner sa place derrière Stoner, et repose sa tête sur les genoux, rassasiée, gardant un oeil ouvert...

Partie 3
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L'arrivée du gnoll Lorkah dans le bureau et l'échange qui en suivit avec Mik provoqua une crise de panique chez Aellô. Se sentant prise au piège, elle s'enfuit à l’extérieur pour s'aérer.

De retour quelque temps après dans le quartier du Centre Militaire, différentes odeurs lui parviennent alors qu'elle arrive près du t-cast. S'approchant au carrefour plus haut, elle renifle vers l'Est, puis l'Ouest. Une bagarre faisant rage dans la première direction, Mik, et Lorkah présents ; une humeur à coucher dehors dans l'autre direction suivi d'une question. Le choix est rapidement fait et elle fonce pour sauter dans la mêlée et protéger sa congénère dans le tas. Le reste, peu lui importait, seule Mik comptait à ce moment précis.

Les choses rentrent dans l'ordre, des gens partent, d'autres arrivent.

Elles font la connaissance d'une autre, supposait, gnoll. Elle va même offrir son steak plus tard !

C'est à ce moment précis d'ailleurs, qu'Aellô se sera présentée au mieux à Flÿnn, souvenez-vous, l'humeur à coucher dehors. Elle patiente au mieux, curieuse de son comportement, à se demander qui apprivoise l'autre. Ils arrivent à communiquer et gagner en confiance mutuelle, suffisamment pour aller se faire offrir un bon festin !

Il y aura un mort sur la distance les séparant du bar. Un andro' impertinent et insultant qui ne sait pas que provoquer une gnoll affamée, ainsi qu'un humain pas franchement d'humeur aux palabres est dangereux. Mik les rejoindra ensuite, et tout trois s'installent dans le bar.

...

L'heure s'avançant dans la nuit, Lô sort du bar pour se dégourdir les jambes, Mik retournant au technopole et Flÿnn restant à échanger un peu.

Finalement, ils prennent la route ensemble ; enfin, lui en T-cast, elle filant pleine balle sur l’asphalte pour le retrouver dans le sud du secteur. Ils gagnent ensemble le point de rendez-vous et s'y installent tranquillement... chacun son canapé.

Aellô se confie un peu, en ressentant le besoin. Consciente que la situation était compliquée, sa vie basculant vers l'inconnu... Elle avait peur de perdre celui qui lui est précieux, tous ses projets d'archives qui lui était pour ainsi dire, SA vie de vautour.

Qui s'en occupera si ce n'est elle ? Mais à quel prix ?

Des questions et d'autres, qu'elle chasse bien vite.

Son compagnon de route, épuisé, se prépare pour sombrer. L'ayant rejoint, installée sur les serviettes au sol, le museau sur le canapé, elle le surveille alors qu'il se laisse emporter par le sommeil.

Elle était paisible depuis peu qu'une odeur lui chatouille les narines, son rythme cardiaque s'emballant.

Mien...

Elle se redresse et s’approche doucement pour s'arrêter à quelques pas, museau tendu vers lui. La gnoll ferme les yeux prenant une lente respiration, lorsqu'il pose sa main. Elle soupire le coeur plus léger et va poser son front contre lui pour frotter sa tête dans un élan affectif. Elle grogne ravie, la main de sa moitié caressant son pelage.

Rrrr... Miiien....

Mienne !

Aellô se redresse et pose ses pattes avant sur les épaules dans un élan ; puis va coller son visage sur le côté du sien, affectueuse.

Je t'aime toujours ma belle.

Elle gémit doucement, et se remet sur ses quatre pattes pour frotter son corps tournant autour du sien. Elle l'imprègne sans doute au passage de son odeur, puis se calme et l'observe à nouveau alors qu'il laisse traîner sa main dans son pelage.

Garrrder... Com-bi ?

Cette foutue combinaison qui la sépare de lui, de sa peau et de sa chaleur...

Oui je la garde, le virus est dans l'air.

Pouvant cacher avec difficultés ses émotions, voir pas du tout, elle baisse les oreilles abattues.

"Qu'est-ce qui ne va pas ?"

Elle hume de nouveau vers lui, et lève une patte sur la combinaison.

"Pas êtrrre... Mmh... Mi-eux sans..."

"Si, mais je n'ai pas envie d'attraper le virus."

Pas envie d'être comme toi...

Voilà ce qu'elle comprend. Inaccessible, en retrait, voilà ce qu'elle voit. Il était sien pourtant... SIEN.

Elle doit se faire violence pour se contenir, et il finit par partir, d'un commun accord... Dans un grognement sourd, luttant contre son instinct, elle finit par exulter toute sa colère se retenant de partir en chasse après lui.

"RrrrRrrOOOoooaAAaaarrrr !!!"

Lô se lamente en gémissant après avoir fait valser un ventilateur...

Elle quitte le lieu pour assouvir une autre faim dévorante et y reviendra plus tard, repue, afin de veiller sur Flÿnn dont sa présence, ne pouvait pas le mettre plus en danger qu'il ne l'était déjà.

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