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EDC de 56439

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Imaginarium

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[Vision subjective ne peut pas être connue de vos pions. Deux textes pour n'en faire qu'un. Le premier traîne depuis quelques semaines, et le second prenait le même chemin. Pas de musique pour l'accompagner, incapable d'en choisir une. Voili voilou.]


IMAGINARIUM
C'EST LES OISEAUX SANS PLUME QUI S'ACHARNENT TANT BIEN QUE MAL A VIVRE COMME ILS RESPIRENT, QUITTE A CREVER LA DALLE ; ILS ONT TANT DE CHOSE A DIRE.*


Je vagabonde dans les limbes de mon esprit, plongée à la recherche de cette innocence à l'espoir perdu. Je dessine des éclairs à l'orée du tombeau de mon âme. S'illumine l'espace de milles lumières scintillantes, je suis la grande architecte de cet univers. Mon souffle modèle les rêves dans la paume de mes mains ; s'envolent les vautours aux grands yeux sombres poussés par le vent de mes croyances. Murmures indicibles, le Verbe élève colonnes et tentures ; l'écrin dans lequel je repose, s'extrait du sol pour m'offrir l'éclat de l'onirisme. Mes reflets sont multiples et travers les différents tableaux, j'en étreins les souvenirs dont les effluves chimériques m'enivrent de mélancolie...
EXTRAIT DE JOURNAL



Peu à peu les
fissures se colmatent. Enduites des gestes saisis de l'instant. Des sourires. Des espoirs chuchotés. Des projets renaissants. Accepter. Poursuivre, sans se retourner. Trébucher. S'envoler et se perdre. S'accrocher. Le regard sur la Providence, elle les voit. Les vies s'étiolent et disparaissent. Désenchantées. Tomber puis s’écorcher de nouveau. Dompter l'angoisse. Observer. Se rapprocher. Vivre pour eux, pour lui. Nous. Avancer.

Les sens enfumés s'élèvent dans l'Imaginarium. Elle s'illusionne. Arpente les paradis artificiels aux brumes extatiques. Elle se dilue dans l'au-delà. S'oublie et s'éloigne. S'enivre pour garder pied. Récolter les morceaux. Redécouvrir les petits bonheurs de tous les jours. Elle est devenue une funambule ; et raccommode son fil d’Ariane avec les aiguilles du temps.

Sérialisation du coeur. Franchir le seuil de l'instant. Toucher. Désirer. Glisser amourablement contre son être. Le souffle court venant caresser la peau moite. Frémir. Goûter. A nouveau oser. S'en remettre, désinvolte au creux des bras qui l’étreignent. Se retrouver. L'échine impudique se courbe. Se cambre. Ivresse de deux êtres par lesquelles l'amour s'épanche. La part est donnée, sans demi-mesure. Éhontée ; elle se laisse imprégner et s'abandonne. Se sentir vibrer. Revivre entre ses mains.



C'EST LE THÉÂTRE DU FIL ET QUI JOUE DANS TOUTES LES LANGUES POUR MIEUX PARLER DE L'AMOUR PENDANT QUE LE MONDE SE DEMANDE SI DEMAIN IL FERA JOUR.*



Paroles tirées de la chanson "Les Cigales" de La Rue Ketanou.

◊ Commentaires

  • Shaia~37051 (568☆) Le 09 Juillet 2016
    *
  • Niasse~61181 (123☆) Le 10 Juillet 2016
    Y’a des cigales dans la fourmilière,
    Et vous n’pouvez rien y faire,
    Y’a des cigales dans la fourmilière,
    Et c’est pour ça que j’espère ♪