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L'Ephémère partie 1 : le miroir aux alouettes
L’histoire, somme toute banale, se passe dans un petit atelier faiblement éclairé.
La DG de l’agence immobilière avait arqué un sourcil lorsqu’elle lui avait vendu cette ruine.
« Vous êtes sûre Lady ? »
« Vous êtes sûre Lady ? »
.......Ninde avait acquiescé vigoureusement, absolument sûre que c’était ce qu’elle voulait. Un endroit où personne ne penserait à aller la chercher. Personne n’y avait jamais mis les pieds et ce serait ainsi jusqu’à ce que les monticules de poussière se soient fait montagnes et, qu’épuisé, le bâtiment cède sous le poids des âges.
.......La pluie s’insinue entre les lames brisées du plafond, l’elfe grimpe, accrochée aux vestiges de corniches, papillonnantes de noir et de blanc à chaque grésillement de néons d’une autre ère.
Une marche cède, l’elfe vacille, se tord pour ne pas être emportée avec le bloc de béton dans le précipice.
.......La pluie s’insinue entre les lames brisées du plafond, l’elfe grimpe, accrochée aux vestiges de corniches, papillonnantes de noir et de blanc à chaque grésillement de néons d’une autre ère.
Une marche cède, l’elfe vacille, se tord pour ne pas être emportée avec le bloc de béton dans le précipice.
«Ne regarde pas en bas » se reprit-elle.
.......Dans la pièce obscure, le monstre d’égoïsme est là. Il la regarde, elle s’en approche, lui offrant son plus beau sourire, elle le charme, elle n’est plus qu’à une portée de souffle au moment où elle touche la surface froide et lisse du miroir. Ses lèvres frôlent les siennes, sa langue danse contre la surface glacée.
Tant de souvenirs, de synthétiques. De baisers gelés sur des lèvres mimant l’Humain, des baisers sans odeurs, sans saveurs posés à même son cœur.
Une haine brûlante qui bouillonne dans ce dernier devenu glacé par ces mêmes baisers, une peau froide où les arabesques ne sont pas dessinées que par les filins soyeux de ses cheveux ou par le smog collant.
Tant de souvenirs, de synthétiques. De baisers gelés sur des lèvres mimant l’Humain, des baisers sans odeurs, sans saveurs posés à même son cœur.
Une haine brûlante qui bouillonne dans ce dernier devenu glacé par ces mêmes baisers, une peau froide où les arabesques ne sont pas dessinées que par les filins soyeux de ses cheveux ou par le smog collant.
.......Son esprit vogue sur la marée blanche, les petits tentacules des immenses cheveux à la couleur de la neige s'agrippant à sa cuisse ouverte et béante. Le blanc se teinte de rouge, le rouge s’assombrit, il devient noir.
Son com’ vibre et le message apparaît net et sans appel :
......."Tu n’es pas une guerrière, tu as peur.
.......-Ta gueule, sale con" hurle t’elle alors que le miroir se fendille renvoyant mille reflets d’elle, démultipliant sa rage , et les morceaux brisés au plus profond de la chair de son poing.
.......-Ta gueule, sale con" hurle t’elle alors que le miroir se fendille renvoyant mille reflets d’elle, démultipliant sa rage , et les morceaux brisés au plus profond de la chair de son poing.
La réponse se veut plus lyrique bien qu’emplie de la même haine sourde qui fait battre son cœur au creux de sa main, palpitante et pulsant dans ses veines.
J'aime faire souffrir, j'aime donner l'Espoir pour l'enlever juste après. J'aime faire croire que je regarde ailleurs alors que je détruis , sans cesse tout ce qui ne convient pas à ma personne terriblement égoiste.
Et je continuerai à le faire.
Je ne suis pas une guerrière ? non, très certainement pas. Mais je t'assure que personne dont j'écris le nom dans mon cahier ne me survivra.
Et c'est ainsi que je continuerai à combattre, et qu'importe que cette façon te plaise ou non. Tu m'as demandé d'être entière ? je le serai. Et ma façon à moi de l'être c'est de regarder les petits êtres se tortiller en suffoquant, courant de droite et de gauche en appelant au secours.
Reposant son communicateur, elle se remis à regarder son reflet qui s’étalait maintenant en toile d’araignée, kaléidoscope grotesque de perfidie et de mensonges.
Une fois encore, elle sentait cependant vaguement, que c’était à elle qu’elle mentait.
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Informations sur l'article
L'Orgueil
15 Janvier 2016
1145√
22☆
13◊
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◊ Commentaires
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Brume~52251 (2☆) Le 15 Janvier 2016
Adieu ma sœur, tu emportes nos rêves et nos espoirs.
~~~~ Et si un enfant rêvait de devenir autre chose que ce à quoi la société le destinait, si un enfant aspiré à quelque chose de plus grand.
~~~~ Je suis persuadé que tu as été envoyé ici pour une raison, et même si tu y passe le restant de ta vie, tu te dois de découvrir quelle est cette raison.
~~~~ Tu donneras au peuple de DredCast un idéal à atteindre, ils se rueront sur tes pas, ils trébucheront, ils tomberont, mais le moment venu, ils te rejoindront dans sa lumière.. le moment venu, tu les aideras à accomplir des miracles.
(Petit clin d’œil à mon film préféré. Je garde les phrases en question pour des occasions exceptionnelles.)
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Roxann~58440 (59☆) Le 15 Janvier 2016
belle écriture. -
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Benjamin (159☆) Le 17 Janvier 2016
"Mais je t'assure que personne dont j'écris le nom dans mon cahier ne me survivra."
Elle a un Death Note putain ! -
Brume~52251 (2☆) Le 17 Janvier 2016
Un Death Note... Il me reste 45sec AHHHHHH! -
Jinta (734☆) Le 02 Février 2016
Finalement.. Finalement .. *
