EDC de 54369
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Cacher
SI.
Si j’étais encore là, je ressentirais la vie comme je l’ai toujours fait, avec le poids et le sérieux qu’elle mérite.
Si j’étais en état de penser, je ne me réjouirais pas de voir que la folie des êtres vivants doit être raisonnée de manière stricte par une IA.
Si je pouvais respirer, je prendrais le temps d’assécher ma gorge à coup de smog pour pouvoir la ré-hydrater avec une bonne pinte.
Si j’étais en capacité de voir, j’aurais un rictus enjoué en apercevant le visage de la nouvelle Ambassadrice.
Si je pouvais marcher, j’irais me rappeler chaque jour à son bon souvenir, triste et les yeux humides.
Si je pouvais soulever une arme, j'y mettrais sûrement bien plus de conviction et de foi que durant mes dernières années de vie.
Si je pouvais penser, il y aurait de nouveau un bordel sans nom dans ma caboche de pessimiste.
Si j’avais la possibilité d’être positif, ce serait sûrement après avoir ingéré de nouveau des fongiques.
Si la vie faisait des cadeaux, ce ne serait pas la réalité.
Si j’étais fort, je serais encore debout, si j’étais faible, je serais dans mon caisson.
_____
Je n’ai jamais rien oublié d’autant que je m'en souvienne. Les rires, les pleurs et surtout la rancœur.
Je n’ai jamais su comment choisir, comment leur dire que la liberté est un mensonge et que nous ne méritons pas la vérité.
Mériter, ce n'est pas payer. Que ce soit par le sang ou l'argent, nous ne savons rien obtenir par la pensée et l'honnêteté.
Toujours plongés dans les abysses infernales derrière un sourire pseudo-virginal qui ne cache en rien le Mephistopheles qui sommeille en chacun de nous.
L'être vivant ne nait ni bon ni méchant, il choisit simplement entre la facilité et la souffrance, tenace et menaçante.
Je n’ai jamais rien oublié d’autant que je m'en souvienne. Les rires, les pleurs et surtout la rancœur.
Je n’ai jamais su comment choisir, comment leur dire que la liberté est un mensonge et que nous ne méritons pas la vérité.
Mériter, ce n'est pas payer. Que ce soit par le sang ou l'argent, nous ne savons rien obtenir par la pensée et l'honnêteté.
Toujours plongés dans les abysses infernales derrière un sourire pseudo-virginal qui ne cache en rien le Mephistopheles qui sommeille en chacun de nous.
L'être vivant ne nait ni bon ni méchant, il choisit simplement entre la facilité et la souffrance, tenace et menaçante.
Tu t'es éveillé, petit enfant de Thalys dans un monde que tu ne comprends pas. Tu aurais préféré les compagnies exotiques de l'extérieur aux possibles compagnes érotiques de ce purgatoire.
L'honneur, cette horreur qui te transperce le palpitant à chaque pas lourd que tu as pu faire parmi ces deux sphères. Vestige d'un temps qui n'a jamais existé, tu es l'enfant de mœurs que quelques maudis transportent sans fierté aucune.
Plus vraiment impérialiste, tu as encore moins aimé le chaos rebelle. Tu te situes entre les deux, en S2 vivant à l'état sauvage, nu et méritant ton bout de viande disputé aux gnolls sauvages. Aborigènes des temps anciens, fils légitimes de la planète que toi et les tiens transforment en Pandémonium.
_____
Si tu en en avais l'envie, tu emprunterais le chemin des sourires et de la fécondation. Semant au grès des alizés les fleurs infinies qui jamais ne s'éteignent, se réanimant sans cesse en chaque cœur vibrant.
Tu implorerais la Grâce de nous offrir une tornade destructrice, dont rien ne réchapperait, pas même ton souffle froid.
Tu construirais la plus belle œuvre que la nature n'ait jamais espérée, la mort de ceux qui marchent debout, les sans poils répondant au doux nom de Parasites.
Tu serais le roi d'un monde silencieux, le monarque d'un Empire originel et brut.
L'honneur, cette horreur qui te transperce le palpitant à chaque pas lourd que tu as pu faire parmi ces deux sphères. Vestige d'un temps qui n'a jamais existé, tu es l'enfant de mœurs que quelques maudis transportent sans fierté aucune.
Plus vraiment impérialiste, tu as encore moins aimé le chaos rebelle. Tu te situes entre les deux, en S2 vivant à l'état sauvage, nu et méritant ton bout de viande disputé aux gnolls sauvages. Aborigènes des temps anciens, fils légitimes de la planète que toi et les tiens transforment en Pandémonium.
Si tu en en avais l'envie, tu emprunterais le chemin des sourires et de la fécondation. Semant au grès des alizés les fleurs infinies qui jamais ne s'éteignent, se réanimant sans cesse en chaque cœur vibrant.
Tu implorerais la Grâce de nous offrir une tornade destructrice, dont rien ne réchapperait, pas même ton souffle froid.
Tu construirais la plus belle œuvre que la nature n'ait jamais espérée, la mort de ceux qui marchent debout, les sans poils répondant au doux nom de Parasites.
Tu serais le roi d'un monde silencieux, le monarque d'un Empire originel et brut.
Neveu du fils de la destruction, tu te rêverais en chérubin de la fondation.
Tu le ferais si tu pouvais, tu le voudrais si tu l'espérais assez.
Tu le ferais si tu pouvais, tu le voudrais si tu l'espérais assez.
Informations sur l'article
Born too late.
30 Octobre 2016
999√
22☆
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◊ Commentaires
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Syra (870☆) Le 30 Octobre 2016
☆ -
Zhadum~60904 (462☆) Le 31 Octobre 2016
"Toujours plongés dans les abysses infernales derrière un sourire pseudo-virginal qui ne cache en rien le Mephistopheles qui sommeille en chacun de nous." ♥ -
Roxann~58440 (59☆) Le 01 Novembre 2016
Si seulement ...