EDC de 54369
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par 54369
Cacher
VII : Kings of days.
Je rentre chez moi, il y a peu de monde dans cette rue, celle là même où je me suis fais plaquer sur le sol par une orc. Ce n'est pas ce que vous croyez, ce n'est pas à ma virginité qu'elle en voulait.
Derrière elle, agité et braillard, suivait le cortège funèbre de la faucheuse, peu avare en coups de mains et autres férocités, le style d'aide dont je me passerais volontiers.
Mais ce fut sans compter sur la fougue de mon Jetpack, à moitié crevé et déboulonné, tenant le coup par quelques magies et coups de clefs.
Derrière elle, agité et braillard, suivait le cortège funèbre de la faucheuse, peu avare en coups de mains et autres férocités, le style d'aide dont je me passerais volontiers.
Mais ce fut sans compter sur la fougue de mon Jetpack, à moitié crevé et déboulonné, tenant le coup par quelques magies et coups de clefs.
Il est vrai que l'air c'est rafraîchit, les débardeurs ont laissé place aux anapurnol, petit à petit plus nombreux. J'ai même cru à une invasion d'écureuils, à moitié civilisés et dotés d'un langage châtié.
Moi, je regarde les étalages divers et variés des vendeurs peu fortunés, leurs échoppes remplies de bric à brac tellement inutiles qu'on se sent obligé de les posséder. Des robots à moitié dézingués, des habits au rabais et de la nourriture presque avarié.
Je souris à quelques têtes connus, non pas que je sois célèbre, mais j'ai mes habitudes. Une chope par ci, un verre par là et un casse croûte pour pas dormir la bedaine vidée.
Moi, je regarde les étalages divers et variés des vendeurs peu fortunés, leurs échoppes remplies de bric à brac tellement inutiles qu'on se sent obligé de les posséder. Des robots à moitié dézingués, des habits au rabais et de la nourriture presque avarié.
Je souris à quelques têtes connus, non pas que je sois célèbre, mais j'ai mes habitudes. Une chope par ci, un verre par là et un casse croûte pour pas dormir la bedaine vidée.
Au final, c'est entouré de ces battisses délabrées que je me sens le mieux, ça sent mauvais, c'est pas très reluisant mais tellement authentique. Il sent bon le farin chaud, mon Empire. Il me fait tourner la tête, ou serait-ce plutôt la bière, mon secteur à moi.
Ce n'est ni le sud ni le nord, mais la quiétude rassurante du centre qui lui seul sait me réconforter. Sur les murs, des portraits d'un ex Legatus disparut, cicatrice sur la joue et visage fermé. Je lui souris légèrement et continue ma route. Quelques filles de petite vertu m'apostrophent, accoudées non loin d'une porte d'entrée, je ne lève pas la tête.
Certains soirs, je te hais pour tous tes mensonges et d'autres nuits je raisonne, trouvant mes réactions exagérées. Si tu pouvais parler, j'ai dans mes bottes des montagnes de questions , ou subsiste encore ton échos. Douce mélopée, de mon éveil à ma fatale extinction , je te suivrais.
A tous ceux qui pensent au fond que je ne suis qu'un Gnoll de l'Empire, vous avez à moitié raison, et j'irais pisser sur vos cuves, sans honneur mais avec panache.
Informations sur l'article
Recueil du passé.
03 Août 2016
444√
0☆
0◊
Partager l'article
Dans la même categorie
◊ Commentaires
Aucun commentaire