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Au revoir Père
La pluie tombait et le vent soufflait ce soir là. Et malgré les risques Alexe s'est rendue sur la chambranle de la porte au sud. Cette fameuse porte où le corps de son père gisait il y a quelques temps déjà. Après avoir ouvert son parapactum rouge rebelle, elle avait sorti une feuille de papier et un stylo. Un com' aurait fait l'affaire mais elle ressentait le besoin de le faire ainsi. Les doigts tremblants, elle rédigea.
Cher Père,
Voilà que déjà je devrais sourire à ces mots et vous savez bien pourquoi. Mais je n'écrirais pas cette lettre si j'avais le coeur à rire, à sourire simplement même. Vous qui par votre simple présence illuminiez mon visage. Aujourd'hui vous êtes la raison de mes larmes. Je devrais être en colère contre vous et transformer cette colère en force pour venir vous gifler mais mon intérêt pour votre âme dans ce corps serait alors réél. Vous avez cherché si longtemps comment me faire tomber le masque, trouvé ma fragilité, c'est chose faite mais vous n'êtes plus là pour le constater.
Ce qui me rassure, c'est cette conversation sur la vie éternelle que nous avions eue. Aussi éphémère sera cette sensation aussi court sera le temps pour passer de cet amour si particulier à la haine qui en découlera sur votre personne. Et les souvenirs ne sont qu'une illusion de l'esprit pour nous détruire de l'intérieur, je ferai donc en sorte de les effacer un à un. Les secrets sont un poids bien trop lourd pour vivre totalement, avec vous ils sont partis me délivrant. Vous me connaissez assez pour savoir exactement ce que je peux penser de vous, de ce que vous étiez, de ce que vous avez été et de ce que vous êtes et serez désormais. Je n'avais nullement besoin de vous et vous m'avez prouvé que si. Vous m'avez finalement fait confiance pour m'approcher encore de vous avant de me porter ce coup final. Le rideau se ferme, fin de la comédie. Je n'oublierai pas le dernier acte.
Bon vent Père et priez pour que ce ne soit pas une tornade de face.
Voilà que déjà je devrais sourire à ces mots et vous savez bien pourquoi. Mais je n'écrirais pas cette lettre si j'avais le coeur à rire, à sourire simplement même. Vous qui par votre simple présence illuminiez mon visage. Aujourd'hui vous êtes la raison de mes larmes. Je devrais être en colère contre vous et transformer cette colère en force pour venir vous gifler mais mon intérêt pour votre âme dans ce corps serait alors réél. Vous avez cherché si longtemps comment me faire tomber le masque, trouvé ma fragilité, c'est chose faite mais vous n'êtes plus là pour le constater.
Ce qui me rassure, c'est cette conversation sur la vie éternelle que nous avions eue. Aussi éphémère sera cette sensation aussi court sera le temps pour passer de cet amour si particulier à la haine qui en découlera sur votre personne. Et les souvenirs ne sont qu'une illusion de l'esprit pour nous détruire de l'intérieur, je ferai donc en sorte de les effacer un à un. Les secrets sont un poids bien trop lourd pour vivre totalement, avec vous ils sont partis me délivrant. Vous me connaissez assez pour savoir exactement ce que je peux penser de vous, de ce que vous étiez, de ce que vous avez été et de ce que vous êtes et serez désormais. Je n'avais nullement besoin de vous et vous m'avez prouvé que si. Vous m'avez finalement fait confiance pour m'approcher encore de vous avant de me porter ce coup final. Le rideau se ferme, fin de la comédie. Je n'oublierai pas le dernier acte.
Bon vent Père et priez pour que ce ne soit pas une tornade de face.
Elle se relue puis songea au moment de la transmission du message. Elle ne pouvait plus aller la lui glisser sous la porte ou la poser sur la table basse. Il était en face désormais. Elle glissa ses doigts dans la petite pochette attachée autour de sa cuisse et en sortit son zippo. Ce briquet qu'il lui avait offert après lui avoir parlé de son passé en Impérium, un passé qu'il voulait effacer. Un rire nerveux s'empara d'elle alors qu'elle caressait l'emblême bleue gravée. D'un coup de pouce elle l'alluma, avant de passer la page sur la jolie flamme et la regarder se consumer.
Au revoir Père!
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Ceux de l'ombre
12 Juin 2014
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