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Haine au corps

Un an sans se battre, un an sans s'entraîner, un an à accumuler cette énergie sans jamais y toucher.
Ce matin là, je n'aurais pas pu imaginer en arriver là...en arriver à le viser lui.
Ce matin là, je n'aurais pas pu imaginer m'injecter cette merde dans les veines.
Ce matin là, j'étais partie travailler.
La journée s'annonçait délicieuse mais la haine dans mon corps se réveillais sans que j'en prenne conscience. J'avais ce trop plein d'énergie à évacuer. Cette énergie qui ne sert qu'en préparation de combat ou en combat lui-même.
Le destin était à mes côtés et m'a mené à mon ancien entraîneur qui a accepté avec joie de me dérouiller un peu. Quelques frappes ont suffit à me mettre au sol...j'avais perdu l'habitude. Il s'est excusé mais j'étais la seule responsable, je ne savais même plus me battre.
Après un cycle je suis retournée travailler. Servir des verres et parler ça au moins je savais encore le faire.
Cette sensation d'inachevé, cette colère que je portais contre moi-même s'engrangeait au fond de moi d'avantage.
L'humain était de retour mais refusait tout rendez-vous. Je devais lui annoncer cette étrange nouvelle mais je ne le ferais pas par com'. Il m'a mise en colère, mon com' a volé...encore.
Il y a des jours où quoi que vous fassiez, la violence terminera chacun de vos actes. Même un baiser finira en une lèvre déchiquetée. Vous n'avez plus aucun contrôle.

La soirée se passait bien. Un jeu improvisé m'avait fait pleurer de rire. Puis mon elfe est entré et s'est installé près de moi. Je reprenait doucement mes esprits mais IL est entré. Le Gnoll, celui qui en avait après lui par sa simple présence.
Le combat commence, je soupire, je me tire.
J'ai erré dans les rues à sa recherche ou à la recherche d'autre chose...peut-être les deux. Puis elle m'a écrit pour me dire qu'il était au bar près d'elle. Elle a même exigé que je dorme chez elle.
En entrant dans le bar j'ai pu constater que le Gnoll était là lui aussi et que la moitié des présents se battaient. J'ai d'abord pris place au comptoir essayant de comprendre le pourquoi de cette violence entre rebelles. C'était devenu une mode ces derniers jours.
Réprimons notre haine pour les zimp et foutons-nous sur la gueule...on ne vaut pas mieux qu'eux au fond!
Je me suis mise debout sur le comptoir pour contempler tout ce concentré de connerie et d'hormones.
Je devais redoubler d'effort et terminer mon projet...ils venaient de me prouver qu'il était vraiment nécessaire.
On m a demandé de partir...encore...je me suis barrée.
Je suis entrée dans mon laboratoire et ai pris une petite fiole ainsi que des perfusions et une belle seringue.
Le liquide de la fiole a rejoint mon organisme mais je ne ressentais pas ses effets...je devrais attendre.
J'ai traversé le secteur de part en part, j'en ai vu chaque rue, chaque graffiti sur les murs qui nous entourent.
Je me suis assise dans un carrefour et j'ai vidé une bouteille de skiwi.
Où suis-je? Je ne reconnais rien...C'est donc le secteur ennemi! Pourquoi on m a enlevé et forcer a errer dans les rues impériales? Il y a deux hommes. Ils ont volé les clones de Geoffrey et Velrark et essaie de m'amadouer.
Soudain ma vue a changé et l'être qui me faisait face n'était plus le clone de Geoffrey mais le visage de Child...j'ai sorti mon arme et je l'ai criblé de balles, me vengeant et criant des insultes à son égard.
Il me restait une balle...j'ai posé mon canon sur la paume de sa main gauche et je me suis vengée de son démembrement lors de mon passage à la prison.
Je me suis reculé pour constater les dégâts puis une voix m'a ramenée à la réalité. Le spectacle que je voyais était tout autre que le précédant. Geoffrey était allongé là...mourant.
J'ai lâché mon arme et me suis agenouillée près de lui mais je ne pouvais pas le sauver. J'étais démunie et complétement sous le choc. J'ai contacté Razor...je ne voyais aucune autre solution.
Alexe ton côté noir a pris le dessus face à toute la violence que tu as contenue en toi...ce n'est que le début...quitte ton ombre et devient celle qui ne demande qu'à sortir...
Ma conscience se mettait à me parler d'un ton sinistre et effrayant...
Qu'allais-je devenir?

Spoiler (Afficher)
Ma conscience est impénétrable comme mes pensées. Encore une illusion qui vous a aveuglée. Cesser de dormir éveillé! Vague souvenir de votre lecture vous avez rêvé encore...

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Au-delà de l'armure
18 Mars 2014
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