EDC de 47340

J'avais rejoint la prison pour me rendre, c'était ce que ma tête m'avait amené à faire.

Debout dans le hall j'attendais qu'on veuille bien m'enfermer. Je somnolais à moitié et je n'ai presque rien vu de ce qui s'est passé.

On m'a assommée et mise dans une salle où j'entendais un de mes homme se rebeller.

J'étais comme une gynoïde dirigée à distance. J'ai rangé mes affaires dans leur conteneur tendu, passé leur combinaison qui ne m'allait sûrement pas au teint et j'ai baissé la tête pour qu'on me passe le collier.

Tout de suite le fait que je me rende était lié à mon amoureux...je souriais...
J'ai fini par leur dire que si l'elfe Kidoo était là alors oui ça serait la raison de ma visite. Au fond de moi je riais car je le savais en train de travailler.

Mes fonctions cérébrales ont été coupée et je me suis réveillée plus tard en cellule d'iso.

Mon com' affichait un message d'un inconnu...un zimp certainement...Il voulait que je le contacte à mon réveille pour "discuter".

Le silence, le noir, la puanteur et ce parfum trop fort qui ne me semblait pas inconnu.

Pourquoi mon sens olfactif avait-il décidé de se réveillé à ce moment là? Pour me torturer d'avantage.

Un homme plutôt agréable à regarder est entré et s'est adossé au mur...il ne craignait pas de choper une saloperie vu l'état des lieux.

Mon nez a détecté chez lui une odeur de fumée froide ce qui a réveillé mon désir de fumer mais j'avais abandonné mes clopes dans le conteneur. Je me suis permise de lui demandé s'il avait des cigarettes. Pour ne pas abuser je lui ai proposé d'en fumer une lui. Il a refusé prétextant ne pas en avoir envie. Puis il s'est servi de mon intérêt pour son tabac afin d'avoir des informations sur mon secteur.

Je crois que j'avais envie de rire. Moi la traitresse lui donner des informations sur des plans d'attaques. On me prévenait à peine des événements de distractions organisées alors les attaques...

Je me suis levée et je me suis posée près de lui un pied relevé contre le mur. Je pouvais profiter de l'odeur de fumée que sa dernière cigarette avait laissée sur ses vêtements et son parfum bien plus agréable que celui de la pièce.

Il a insisté avec ses questions il pensait vraiment que je lui cachais des informations. Il m a demandé pourquoi j'étais venue ici mais là encore il n'y avait rien d'intéressant à dire. Il perdait son temps...

Il allait sortir quand je lui ai demandé si c'était lui qui avait exécuté Seb le jour même. Ça l'a drôlement amusé de me dire qu'il avait passé ces quatre derniers jours ici même et que son odeur devait bien envahir la pièce...

Les tortures physiques je peux gérer mais là je savais que c'était la pire des chose qu'il pouvait m'arriver!

Plus de doutes on était bien en Secteur Impérial.

J'avais quitté mon caisson le matin même prête à passer sur cette magnifique liaison d'une année et me revoilà plongée dans mes souvenirs son odeur m'y accompagnant. Saloperie de sens olfactif, il faisait maintenant abstractions des odeurs nauséabondes pour mieux m’enivrer de celle de cet homme qui m'avait tant fait rêver et souffrir.

Le temps passait et je n'avais qu'une seule envie lui envoyer un com' pour lui dire que même de l'autre côté des ST il me hantait cet enfoiré. Mais bon il ne m'avait jamais répondu depuis mon dernier passage en prison pourquoi le ferait-il maintenant?

Je suis têtue et j'avais rien de mieux à faire de toute façon...même me mutiler m'étais interdit je n'avais aucune arme, aucun objet à part mon com' surveillé.

Le joli mâle de tout à l'heure revient et me tranche la main avec son agri car mes hommes en fosse foutent la merde. Il la ramasse et me fait comprendre qu'il va la leur balancer.

Mon com' retentit et à ma grande surprise Seb m a répondu et il semble même inquiet. Ca quand les zimp ont la possibilité de me faire du mal à sa place ça le réveille...jaloux un peu de cette opportunité je pense. Il partage pas son jouet l'humaine.

Il essaie de me rassurer et de me conseiller. Il me dit de me taire...on croirait l'entendre quand il était encore mon mentor. Ça lui manque certainement mais il a fait son choix et sait que je suis toujours prête à reprendre mes entrainements et mes études avec lui s'il me le propose.

Puis on parle de mon absence...enfin absence c'est un grand mot avec la mission que j'avais confié à Nao il a pas dû remarqué que j'étais pas là sauf physiquement peut-être. L'atmosphère se détend et j'en viens presque à penser quelques minutes que toute son ignorance n'a jamais exister. Je suis seule dans une cellule noire et c'est lui que je vois et qui me tient compagnie.

Le directeur de la prison s'est pointé pour venir me bander mes plaies histoire que je ne me vide pas de mon sang. Pas très réactive vu le temps qui lui a fallu pour s'en occuper.

Les com' ont continué et après quelques heptades enfin j'avais droit à l'explication de son mutisme.

Un orc et une pseudo humaine ont débarqué me menaçant de me torturer si mes hommes ne cessaient pas leur bordel. Enfin mes hommes...entre temps Adams et Maxime étaient venus se rendre aussi...pfff la fine équipe d'Alexe.

J'ai envoyé un com' pour faire plaisir à l'orc sans grande conviction et je ne sais par quel miracle mais mes hommes se sont calmés.

La pseudo humaine m'a emmenée à la douche et je suis restée silencieuse et obéissante...pauvre Alexe même pas l'ombre d'elle même mais je voulais pas faire de vague, je m'étais rendue j'avais pas de quoi être en colère. Les cheveux mouillés et les vêtements trempés on m a ramené en cellule. Dans le noir et les courants d'air je me suis endormie tant bien que mal sur le sol froid.

Le matin la fièvre foudroyante me réveillait. J'ai appelé les gardes mais ils avaient visiblement mieux à faire. Au bout de deux cycles la pseudo humaine est venue constater mon état. Je lui ai expliqué que s'ils me soignaient pas l'exécution serait inutile car je crevrais bien avant.

L'humain de la veille est revenu a réfléchi ou fait semblant du moins et a pris la décision de m’exécuter pour pas que je contamine sa prison. Aucun médecin de présent pour m'examiner il a pas voulu prendre de risques. J'ai fermé les yeux mon corps frissonnant et la fièvre m'ayant vidé de toute vitalité. La pseudo humaine a frappé à plusieurs reprises puis le directeur m a donné le coup de grâce.

Premier séjour en prison SI écourté pour raisons sanitaires.