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questionnements et incertitudes
A terre. Elle et cette petite histoire, en cinq volumes éparpillés.
Elle, son corps, un tout ramassé, qui s’efforce à se déplier et souffre à chercher.
Un être à vue. La respiration anime son ventre et tout alors, depuis ce centre remuent la peau tendue, les membres, les muscles, les chairs. L’âme est invisible et le visage caché ou peut-être perdu. Les os saillent, les cheveux tombent à terre comme des pleurs.
Densité et fragilité, complétude, un tout à remplir de pensées. Le corps est là, essentiel et rien de plus. Lenteur dépouillée. Les livres l'attendent et elle pourrait tout autant s’éteindre l’instant d’après.
Un être à vue. La respiration anime son ventre et tout alors, depuis ce centre remuent la peau tendue, les membres, les muscles, les chairs. L’âme est invisible et le visage caché ou peut-être perdu. Les os saillent, les cheveux tombent à terre comme des pleurs.
Densité et fragilité, complétude, un tout à remplir de pensées. Le corps est là, essentiel et rien de plus. Lenteur dépouillée. Les livres l'attendent et elle pourrait tout autant s’éteindre l’instant d’après.
Le corps tente de s’arracher au sol mais elle se plie, se penche et les mains plongent, y ouvrent un livre. La bouche s’entrouvre et les mots glissent sur des interrogations métaphysiques. Une petite éternité. Les pensées s’envolent légères et planent, graves comme des ombres, en méditation. Le corps sensible dessine de mystérieux idéogrammes. Bientôt effacés. Elle reste longuement sur une page à écrire: la peau verte, monstrueuse. En dehors l’animalité exposée, l’humanité des livres conservée en dedans, qui s’interroge et lutte. Des livres s'ouvrent et des mots défilent à nouveaux. Une littérature grave, sans atours, mise à nue. Ces mots la rêvent, agitée, mais sans culpabilité ni regret. Corps et texte, nature et culture, peau et cuir, nudité et reliure. Ange et bête. Réconciliés?
Elle se lève, cet équilibre, lentement conquis, est un vertige renversé vaincu le pas d’après. L'ange intérieur tremble et la verte porte le livre tout contre elle. Pourquoi?
Le temps n’est plus. Elle, attirée contre le mur de pierres, prisonnière ou sacrifiée, une simple lampe l’éclaire la ramenant à la réalité. Bref absolu. Rien n'est gagné. C’est la nuit. Tout recommence... Souffrance.
Le temps n’est plus. Elle, attirée contre le mur de pierres, prisonnière ou sacrifiée, une simple lampe l’éclaire la ramenant à la réalité. Bref absolu. Rien n'est gagné. C’est la nuit. Tout recommence... Souffrance.
Informations sur l'article
Lléane
08 Octobre 2013
837√
4☆
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Joyce (130☆) Le 08 Octobre 2013
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