EDC de 39417
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Regarder en arrière et entrevoir l'avenir
J'entre dans le cercle de notre Consortium, celui réservé à tous les employés. Je salue l'holo pin-up qui s'éveille à mon approche et accède rapidement à la salle de réunion.
Je jette un coup d'oeil au cycle horaire, encore en retard, replace ma robe, secoue mes cheveux, arbore un joli sourire et c'est parti.
Je jette un coup d'oeil au cycle horaire, encore en retard, replace ma robe, secoue mes cheveux, arbore un joli sourire et c'est parti.
Une douzaine d'employés et dirigeants réunis. On présente les projets, chacun parle brièvement de ce qu'il fait, compte faire ou pourquoi il est là.
Le temps s'écoule, le voir ici est moins stressant que je ne l'aurais cru. Peut-être que l'elfe avait tort, cette plaie là s'est finalement refermée.
La réunion est intéressante.
Certains se dissipent, il en faut, d'autres les grondent gentiment.
Il règne un air joyeux, serein, solide et plein d'espoir.
Le temps s'écoule, le voir ici est moins stressant que je ne l'aurais cru. Peut-être que l'elfe avait tort, cette plaie là s'est finalement refermée.
La réunion est intéressante.
Certains se dissipent, il en faut, d'autres les grondent gentiment.
Il règne un air joyeux, serein, solide et plein d'espoir.
Un jeune homme prend la parole, il est arrivé il y a 6 jours. Sa voix se trouble alors, comme s'éloignant, je ne distingue pas nettement le reste de sa phrase.
6 jours... A peine une heptade. Et toi Naelle ? Depuis combien de temps es tu là ? 4 ans, déjà. Quand on a l'éternité devant soit, on oublie parfois de regarder en arrière. L'esprit s'échappe, la mémoire divague.
6 jours... A peine une heptade. Et toi Naelle ? Depuis combien de temps es tu là ? 4 ans, déjà. Quand on a l'éternité devant soit, on oublie parfois de regarder en arrière. L'esprit s'échappe, la mémoire divague.
Le CHI n'existe plus. Je ne sais même pas à quoi ressemble le CAI.
Rencontre avec une vautourde tristement célèbre aujourd'hui. J'aurai voulu ne pas avoir à me méfier de cet étrange sourire.
Rencontre avec une autre, dissidente, elle aura pourtant fait de belles choses pour le peuple impérialiste. Est ce qu'elle a vraiment changé ?
Rencontre avec une vautourde tristement célèbre aujourd'hui. J'aurai voulu ne pas avoir à me méfier de cet étrange sourire.
Rencontre avec une autre, dissidente, elle aura pourtant fait de belles choses pour le peuple impérialiste. Est ce qu'elle a vraiment changé ?
Le Militarium d'aujourd'hui ne ressemble pas à celui qui m'a formée.
Je souris doucement, presque nostalgique de ces heures passées devant ce précieux deck à lancer des lignes de codes. Plus de sas, je ne suis plus utile, une page se tourne.
Je souris doucement, presque nostalgique de ces heures passées devant ce précieux deck à lancer des lignes de codes. Plus de sas, je ne suis plus utile, une page se tourne.
Le bar, point de repère invariable. Quoique différent lui aussi, aujourd'hui c'est moi qui mène la danse, souvent. Plus confiante, les responsabilité s'ajoutent, doucement mais surement.
3 morts. Je suis mon troisième clone.
La 1ère, parce que je travaillais au mauvais endroit, parait-il.
La 2ème parce que je me trouvais avec la mauvaise personne, pour ceux là.
La 3ème parce que deux folles ont décidé de s'amuser un peu, sous couvert d'une assurance loufoque.
On ne m'en veut pas personnellement, c'est déjà ça.
La 1ère, parce que je travaillais au mauvais endroit, parait-il.
La 2ème parce que je me trouvais avec la mauvaise personne, pour ceux là.
La 3ème parce que deux folles ont décidé de s'amuser un peu, sous couvert d'une assurance loufoque.
On ne m'en veut pas personnellement, c'est déjà ça.
Et puis il y a eux.
Ceux qui sont partis pour de bon.
Ceux qui vont revenir.
Et Ceux qui restent quoiqu'il arrive.
Je fais encore partie de ceux là, ceux à qui l'on peut parler de tout, qui restent droits et encaissent, parfois pour deux. Ceux qui avancent pour ne pas se perdre. Ceux qui ne sont jamais partis en cryo et qui sourient, malgré tout.
J'ai grandis, même, un peu. Je sais maintenant dormir seule. J'en viens parfois à apprécier le silence. J'assume mes choix et les conséquences qui en découlent.
Je m'efforce de mettre un peu de gris clair, à défaut d'avoir retrouvé mes pastels, pour raviver la lumière de cette ville qui s'est assombrie, chaque jour un peu plus. Peut-être que les nouveaux contrastes feront apparaitre un nouvel horizon ou des chemins cachés.
Ceux qui sont partis pour de bon.
Ceux qui vont revenir.
Et Ceux qui restent quoiqu'il arrive.
Je fais encore partie de ceux là, ceux à qui l'on peut parler de tout, qui restent droits et encaissent, parfois pour deux. Ceux qui avancent pour ne pas se perdre. Ceux qui ne sont jamais partis en cryo et qui sourient, malgré tout.
J'ai grandis, même, un peu. Je sais maintenant dormir seule. J'en viens parfois à apprécier le silence. J'assume mes choix et les conséquences qui en découlent.
Je m'efforce de mettre un peu de gris clair, à défaut d'avoir retrouvé mes pastels, pour raviver la lumière de cette ville qui s'est assombrie, chaque jour un peu plus. Peut-être que les nouveaux contrastes feront apparaitre un nouvel horizon ou des chemins cachés.
Natanaelle ? Tu veux me rejoindre ?
Merde, c'est à toi, bouge !
Merde, c'est à toi, bouge !
Informations sur l'article
En vrac
29 Juillet 2013
828√
2☆
1◊
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