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Zonz mon amour² : Le retour !
J’ai toujours eu horreur de l’isolement.
Cette fois fût pire que tout.
Cette fois fût pire que tout.

La pièce est froide... Sombre, humide. On y voit à peine, et à part le plic ploc incessant des fuites d’humidité, c’est tout juste si les quelques cris des autres détenus me parviennent.
J’ouvre lentement les yeux, qui restent mis-clos, fixés sur le néant.
« Nous allons l’attacher, elle ne doit pas bouger avec les perfusions. »
Lentement, je me rappelle où je suis. Et en même temps, une peur viscérale monte depuis mes entrailles et me saute à la gorge tel un écureuil affamé.
Je remue, faiblement, sans force. Les chaines de ma camisole qui me retiennent à la chaise soudée au sol, cliquètent.
Des perfusions s’échappent des fentes de ma prison de tissus, m’empêchant de me débattre.
Des heures passent... des jours... Quelques fois rythmés par la visite d’un maton.
Des heures passent... des jours... Quelques fois rythmés par la visite d’un maton.
Le gnoll entre dans la salle d’isolement, et une odeur de putréfaction et de pisse lui agresse le museau.
- Pourquoi tu te mets dans des états pareils ?
- .... Va chier.
- .... Va chier.
J’étais en taule. Je vivais précisément la chose qui me terrifiait le plus. Je me fichais du reste. J’étais là, tremblante de peur et de manque de drogue, assise dans ma pisse. Seule ma camisole et les chaines me retenaient de tomber en avant.
Un rideau de cheveux gras camouflait mon visage rongé par la nécrose en de nombreuses veines noires. Mon regard qui semblait s’imprimer en négatif, gris clair sur noir, se portait sur le gnoll qui me fixait.
Et de mon bras, s’échappait des relents de pourriture.
Un rideau de cheveux gras camouflait mon visage rongé par la nécrose en de nombreuses veines noires. Mon regard qui semblait s’imprimer en négatif, gris clair sur noir, se portait sur le gnoll qui me fixait.
Et de mon bras, s’échappait des relents de pourriture.
Mais on ne change pas ce qui n’existe pas. Et je n’avais déjà plus d’existence. Je me rappelais encore ce sourire, ces lèvres...
- Tout ce que tu subis, Cat’, tu ne le dois qu’à toi, et à toi seule.... Allons. Je te remets en fosse.
Mais je ne pouvais pas marcher. Ni me lever. Les balles que le gnoll m’avait logées dans le corps m’affaiblissaient, ainsi que mon manque de daube.
Et plus encore, cette peur sans fondement de l’isolement, qui me vrillait les tripes.
Et plus encore, cette peur sans fondement de l’isolement, qui me vrillait les tripes.
- .... ‘Peux pas marcher...
Le gnoll me prit dans ses bras, ignorant les odeurs immondes que je dégageai. Il m’a doucement déposée dans une douche, et m’a retiré ma camisole.
C’est alors... que mon bras pourri par la drogue... tomba.
- ... ah... Ah... AAh... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!
De l’effroi. C’est tout ce que j’ai ressenti en perdant mon deuxième bras.
Impossible alors de raisonner.
Et le hurlement que je poussai ne me semblait pas venir de moi.
Impossible alors de raisonner.
Et le hurlement que je poussai ne me semblait pas venir de moi.
Le poilu réagit en un quart de seconde. Il me repris dans ses bras et m’informa que je retournais en iso.
- NON ! PAS l’ISO ! PAS L’ISO !
Il grogna, et j’atterris dans une petite pièce plus chaleureuse, pourvue d’un bureau et d’un lit.
Je me suis endormie.
- Ne m’approchez pas !! »
Le com’ s’éclaire au sol, à côté de la daube écrasée en mille morceaux.
Je tousse, et une gerbe épaisse de sang noir jaillit de mes lèvres et coule sur mon menton. Respiration rauque, difficile...
Je tousse, et une gerbe épaisse de sang noir jaillit de mes lèvres et coule sur mon menton. Respiration rauque, difficile...
- Cat’ ? Est-ce que ça va ?
Une voix douce, masculine. La voix d’un ami.
- J’ai peur.
- Tiens bon...
- Tiens bon...
Soudain, je sens une main, légère se poser sur mon épaule, et une voix me susurre à l’oreille.
- Je croyais que les bisou’ comme toi n’avaient peur de rien.
Je me tourne brusquement.
- Child ?
Je me tourne brusquement.
- Child ?
Le cyborg soupire au com’, et coupe la conversation.
Nouveau jour ? Impossible de le dire, enfermée sans eau ni nourriture. Mon bras tombe à nouveau, jusqu’à l’épaule.
Cette fois, il est avec moi.
Ma prothèse caresse ses courtes mèches, tandis qu’il dort sur mes genoux. Celui dont le sourire et le regard m’ont attirée là.
Je ne réagis plus.
Je n’ai plus de force pour pleurer. Mon corps ne sait que trembler.
L’elfette rousse, que j’avais bien connue, s’approche. Elle me regarde, mon visage recouvert par les veines noires, le bout de chair tombé sur la paillasse à côté de moi.
Ma prothèse caresse ses courtes mèches, tandis qu’il dort sur mes genoux. Celui dont le sourire et le regard m’ont attirée là.
Je ne réagis plus.
Je n’ai plus de force pour pleurer. Mon corps ne sait que trembler.
L’elfette rousse, que j’avais bien connue, s’approche. Elle me regarde, mon visage recouvert par les veines noires, le bout de chair tombé sur la paillasse à côté de moi.
- Je vais clamser, avant la fin de ma peine...
- Tu retournes en iso, pour les soins.
- Tu retournes en iso, pour les soins.
En un clin d’œil, m’y revoilà. Je me ratatine au sol, marmonnant des excuses à je ne sais qui, implorant que cela finisse, tandis qu’une main fantôme me caresse les cheveux.
- Je suis là, Cat’. Je reste avec toi. Toujours. Mais tu dois être forte.
- Je suis fatiguée d’être forte, Child...
- Je suis fatiguée d’être forte, Child...
Soudain, une botte lourde se pose sur ma hanche. Je lève les yeux, un éclat rouge.
La matonne me détaille, clope entre les lèvres. Elle me saisit par les cheveux, et me colle la tête sur la chaise, le visage dans la pisse.
Mais je ne sens plus rien. Ma peau est entièrement noire.
Elle grimace, des cheveux lui restent en main.
- Vous avez le choix. Vous avez votre vie en main. Faites-en quelque chose.
- Je ne sais rien faire d’autre que du mal. Osez dire que vous ne prenez pas votre pied, là, à m’exécuter.
- Je ne sais rien faire d’autre que du mal. Osez dire que vous ne prenez pas votre pied, là, à m’exécuter.
Un agri sort lentement de son fourreau, et la lourde lame se pose sur mon cou.
Je ferme les yeux.
Je ferme les yeux.
- Je n’aime pas faire ça, mais quelqu’un doit bien le faire.
- Je suis devenu un monstre.
- Libre à vous de changer.
- Je suis devenu un monstre.
- Libre à vous de changer.
Ma tête saute, un sourire imprimé sur mes lèvres.
On en ressort toujours avec quelque chose... en moins.
Cataleya était complètement aliénée.
Rien ni personne ne semblait pouvoir la sortir du goudron dans lequel elle s’était enfoncée. Elle-même trouvait la cause désespérée.
Rien ni personne ne semblait pouvoir la sortir du goudron dans lequel elle s’était enfoncée. Elle-même trouvait la cause désespérée.
Elle ne savait que subir, et infliger.
Une victime pour certains, un bourreau pour d’autres.
Voler, tuer, torturer, violer, dévorer, hurler, massacrer... Voilà sa définition.
Il n’y avait plus qu’un fil pour la retenir. Mais un simple fil ne peut retenir une folie entière.
Le fil se romprait, un jour où l’autre.

Et il se rompit, dans un dernier accès de folie.
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Informations sur l'article
Iron Cat' !
29 Janvier 2014
1580√
15☆
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◊ Commentaires
-
Alinka~5723 (154☆) Le 29 Janvier 2014
" Au plaisir d'RP à nouveau avec toi, la rouge !"
Plaisir partagé, vraiment -
Alinka~5723 (154☆) Le 29 Janvier 2014
Superbe article au passage, j'ai rien lâché à la lecture ! oO -
Kinchaka~27073 (1104☆) Le 30 Janvier 2014
M'huhu ils ont pas osé mettre Kin' en iso.
Bon écrit, et puis j'adore moi quand c'est des histoires détaillés qui sont racontés et pas des fabulations sur un sentiment éphémère de tel ou tel personnage marre de lire ça.
Bref , bonne lecture des malheurs de la loveuse...il lui reste quoi comme mocreaux sérieux ?
J'ai aimée vala -
Kinchaka~27073 (1104☆) Le 30 Janvier 2014
Bah non c'est ce qui fait mon charme incomparable..oh pu..
Voit Cat' arriver, fait un jet d'esquive
-
Vanity~40310 (101☆) Le 30 Janvier 2014
Jolii. J'adore toujours autant tes écrits.
Cat' a few years later :')
-
Hazel (362☆) Le 31 Janvier 2014
Joli comme d'hab', j'adore te lire ! -
Kmaschta (234☆) Le 01 Février 2014
J'ai failli loupé ça !