EDC de 38797

31..?

J'ai peut être tiré 31 fois dans ma vie..
J'lai fais 31 fois.. On m'a dit 31 fois que j'étais un monstre..
31 une fois par jours au moins je pense à elle..
Ou alors c'est peut être mon age après tout..

Recueil...

Tikran

Années 229.3 - 229.5.

• CH débutant au Centre militaire ( secteur 2)
• Vendeur débutant chez Zippo. ( Armurerie)
• Vaut' Zippoteur chez Zippo.
• Grand Zippoteur chez Zippo. ( Chef vendeur)

Années 230.1 - 230.5

• Vendeur provisoire chez Sudden Death. ( Armurerie)
• Gestionnaire de Stock chez Zippo.
• Recrue au Centre Militaire.
• Directeur Général de la Weedstock ( agence immobilière)
• Direceur Général du Old Squirrel's Pub ( Bar au 5/230.4)

Années 231.1 - 231.5

• Directeur Général du Old Squirrel's Pub ( Démission le 4/231.1)

SI

Années 231.2 - 231.4

• Allocation Impériales
• Barman à la moule qui saoule ( Infiltration Djino)
• Conseiller en arme lourdes.

SR

Années 231.5 - 232.5

• Serveur à la Taverne D'Arduina
• Surveillant Référent à la prison 2 ( du 3/231.5 au 4/232.4)
• Leader Rebelle de la prison 2

Années 233.1 - 234.5

• Banquier Confirmé à Mill3nium Blood Bank. ( 1/233.3- 4/233.4)
• Adjoint à la Direction à Mill3nium Blood Bank ( 5/233.4-4/234.2 )
• Cryo

Années 235.1 - 236.5

• Cryo
• Réveil (Jour 5 année 235.2)
• Tiky à L'under Bank ( 5/235.2.)
• Fantôme à L'under bank ( 2/235.3)
• Trooper au Centre Militaire [LR Jinx] (5/235.3)

> Démasqué en tant qu'agent des SRI en mission en SR le 6/235.3, demande d'exil politique accepté par Lady Ethayel Clot, Legata Imperis.
SI > Jour 7 année 235.3

• Résident en Service Civique au Militarium Lord Saurus(arrêt le 7/235.4)
• Serveur à L'équilibrium (6/236.4..)

Années 237.1 - 237.5

• Serveur à L'équilibrium (6/236.4)
• 7/237.3 : Jugé pour ses crimes contre le Secteur Libre et condamné à disparaître.

• Décès (7/237.3 à 22ch 50)

Années 238.1 - 238.5

• Sortie de cuve, libération par Pixelle.( 238.1)
• Banquier à l'underbank (5/238.4-3/238.5 )

Années 239.1 - 239.5

• Directeur de secteur banquier chez Underbank (1/239.1 - 239.3)

• Cryo

Années 240.1 - 240.5

- Cryo

Années 241.1 - 241.5

• Banquier chez Banque T ( quelques jours..)

• Torture de Scorta ( 241)
• Torture et Viol sur Shuvii( 241)
• Torture et Viol de la fille de l'Ombre. (7/241.4)
• Torture excessive sur Kéra. (3/241.5)

Faits divers

• Massacre du Clan Limalaksi.
• Agent infiltré en SR.
• Psychopathe( viols et tortures.)
• A participé à la défense des plongeurs sous les ordres du sergent Hazel Clot.

Et aussi lors de l'incendie dans le Sud du secteur.

• Viols et torture en prison.
• Viol & Torture sur la fille de l'Ombre.
• Fanatisme sur rebelles.

Casier Judiciaire1'.

Andraste : 05/05/2013

[ARI/OHD] Transfuge Rebelle

Elaneth : 15/05/2013

[AR] Trouble à l'ordre Impérial,

 Dissidence, Agression morale envers HD 

et Délégué - 30 cycles

Elaneth 20/05/2013

[FG] Haute Trahison, 

passage non-autorisé en SR - 120 cycles

Cyberthorvaldr 30/05/2013

observation médicale

Cherakanon 16/06/2013

Fan de Johnny Halliday- hérésie.

Elaneth 20/06/2013

[FG] Rebelle infiltré - 120 cycles

Akasha29/07/2013

[FG] Intrus rebelle, 120 C.H + 

exécution

Cyberthorvaldr 06/08/2013

Isolement 120h pour 

observations médicales.

Cyberthorvaldr 06/08/2013

loi unique TRAHISON 120h.

Commutation de peine de observation à trahison.

 Fin de peine= 98h

StrakeN 11/08/2013

Complot envers OR.

Cyberthorvaldr 13/08/2013

120 h AGENT DU SRI

Kazuki 29/09/2013

[AR] Refus de se soumettre 

à un contrôle d'identité + Délit de fuite + Diffamation

 + hacking ( 433 pts ) - 24 cycles + 

12 990 cr d'amende

Rokan 30/09/2013

Agent du SRI , 120h + execution

Jacobe 06/10/2013

[AR] Passage Non Autorisé en S3 + Multiples annonces anonymes

Fract 20/10/2013

Motif : [AR] Hacking ( 1813 points )

Peine : 36 cycles + Amende de 54 390cr (payé)

Lestat 06/11/2013

[AR] Collusion avec la rébellion - 96 ch

-------------------------------------------------------------------> extraits de vie..

PTI 235

Par contingence, je me suis éveillé.

Au centre de clonage, alors que je revêtais mes habits, j'ai passé une caresse sur ma joue glabre. N'aurais-je pas vieillis? Pourtant j'ai 27 ans.. Je choppe un doc par le col de son tablier. Décentralisé de son objectif, me regarde sans gémir le moindre son.
De loin j'entends un gus qui hurle., je comprends rien du tout, le doc et moi tournons la tête, tandis que les spots du plafond s'éteignent par section, le gus approche, un gobelin.

Y va faire noir! Je le vois approcher et répète.
Y va faire noir!

Je perds patience. Ta gueule!

Le Gob sursaute et déguerpit aussi vite, vers les autres sections de capsules. Quand au doc se met à pouffer de rire.

J'exaspère, je le relâche et le pousse hors de mon champs d'action, je me tourne dès lors, sur le terminal, exécutes quelques commande, surtout mon dossier qui m’intéresse.

Nom :

n/a

Prénom :

Tikran

Naissance :

n/a

Race :

Vautour

Age :

n/a

C'est agréable..

J’éteins le terminal, je me dirige vers la sortie, le regard vide sans intérêt.
Je me dirige vers ce que je pensais être échappatoire, je me glisse dehors.

Mmmh..

Sans avoir l'intention de faire mieux qu'avant, mais bien d'autre avec ostentation ont gravit les échelons.

J'arpente les rues, roulée aux lèvres, j'embrase, je détruit à chaque bouffée d'air, mon bonheur rétréci et ma vie aussi. J'emporte rien de positif.

Une jeune femme croise mon chemin , elle était canon mignonne corps doux du regard son futur se dessinait sur ses hanches et son présent se lisait dans ses yeux. Elle gringue. Je l'écoute, elle parlait d'elle, du futur.

" Enfants... mariage... maison.."

J'ai quitté son regard par langueur, poussée par mon avancé, j'ai cru ouïr quelques invectives.

" T'y connais rien.. pauvre tâche!"

Je me suis retourné, implanté devant elle, d'un simple geste je dénoue mon trench, j'y sors ma lame et la transperce. Je renie mon action venant lui embrasser le front.
Elle râle, elle blanchit. Je transporte mon visage près de son oreille.

Vrai.

Je retire la lame, j'essore ma lame sur ses épaules dégarnies. J'hume son odeur..
Elle lève la tête, je la vois encore larmoyer, je m'assois à terre, silencieux devant elle.
Elle continue le dialogue, je roule.

" Hé... sous-merde.. Lâche.. Incomp.."

Vrai.

Mais elle vient de clamser, je me lève la pousse du pied sur le bord.
Elle choit, son corps disparaît dans l'obscurité, dans le rien.
Je l'a regarde glisser passant ma langue sur mes molaires, je sens une main agripper mon épaule. Une voix méconnue m'interpelle.

" Fils."

Tourne la tête légèrement, la réaction émotionnelle me percute, je souris.

" Tiky."

Acquiesce, je l'enlace avec fermeté manquant de tomber de fatigue. Mon regarde ne quitte pas son objectif, je déserte ses bras, me focalise dès lors sur la rue à ma gauche, parcourant ainsi quelques pâtés de maisons, je rentre dans un vieil édifice, qui m'avait marqué. Là où plusieurs aurait eu peur, toujours aussi petit , abimé de l'extérieur, j'ouvre la porte, un escalier qui mène vers la profondeur sombre, avec quelques éclats de lumières dysfonctionné, le long couloir souterrain était là d'vant moi. Il n'avait pas changé, ce long couloir, d'un long soupire j'ajoute au silence.

Casa.

Le long couloir lugubre, les spots se balancent de droite à gauche, dans un rythme différent. Je suis agacé de les voir ainsi se dandiner.. Un rideau à droite là.. Je traverse le rideau de douilles d'Haka, dans l'état où j'étais parti, la fenêtre au plafond éclairé une légère partie de la pièce, le Smog. Chaque matin j'admirais ma mère...

Mon admiration s'est vite arrêté, je jette un oeil sur mon communicateur, je me vers elle.

Je le fais?

Elle répond pas.. Elle soupire et le regarde faire.
Je prend mon com, me photographie et envoie ma photo au nouveau LR QG.

Isil...Dont acte.

Tu l'aimes?

Je m'allume une roulée après avoir envoyé le message, tire une bouffée. Penche la tête en arrière exhalant la fumée hors de ses poumons. Je pose son regard sur sa mère.

J'ai rarement vu plus conne qu'elle.

Tu n'as pas répondu à ma question..

Vrai

Et alors tu l'aimes Isil? Et tu as vu Pixelle?

Plausiblement. Pixelle, oui.

Et donc?

J'hausse les épaules je la regarde, sans aucune émotion.

Rien à foutre.

Vraiment? Tu sais qu'elle est avec Xiya?

Uh..Vraiment rien à foutre.
Alors que je tire sur ma roulée, assis contre la table, elle debout, elle venait de poser son Haka contre le mur. Décidément ça allait être long.

Et ton père?

Un con comme d'autres qui squatte ce secteur.

T'es sur de ton choix?

Déjà fatigué de parler, j'halète.

Vas voir ta mère et ton père..

Je crispe serrant le coin de la table, ma roulée écrasée entre mes lèvres, tombée à terre.

C'est ta famille..Sont bien.

J'inspire.

Hm, cesse ça. C'est finit tout ça, maintenant si tu permets, j'ai du taff.

Soupire le regarde tristement

Tout n'est pas perdu.

Loi Unique..

Soupire longuement s'avance pour lui fait une bise, baisse le regard quittant la pièce laissant Tikran à l'intérieur.
S'assoit -tout en tirant sur sa roulée-, sous la fenêtre répondant aux messages.

Lady t'es sexy, viens donc voir par ici..
Original rebelle, dans la ville de Dreadcast
Lady t'es jolie dans ta Robe Sexy
Viens t'amuser au Bloody
Ouais, bouge! carré sur le groove
J'aime les ladies surtout quand les ladies bougent..
Tourne, tourne.. comme une Gnoll
Bouge ton corps de la tête aux pieds
Et là t'mon idole..
Tourne Toune, sexy Lady..
Montre-leur que t'as pas peur
D'exciter tous les acivis
Bouge comme une vipère, si t'as le savoir-faire
T'inquiète pas, y à pas d'galère
J'le dirai pas à ton père..
Ondule comme une plume
Et jette-moi dans les yeux
Ton regard de prédatrice


Oh ma plume..
Ça se passe à l'arrière du Cercle..
Ouais ! Du coté du CM
J'te garantis qu'y a des dingues, des dingues
T'es ma mire Lady.., j'suis ta flamme
Amour de loufiat, on vivra en eaux troubles a vie..
Mais ce soir faut qu'tu douilles ..faut qu'on enquille,
J'veux que tu t'éveil, que tu stimules mon coté sentimental..
"Pump" Lady, monte sur mon Overboard chérie..
J'te la f'rai façon, j'te cueille, y à que ça qui me rend ivre..
A ton contact, je deviens torride
C'est comme un trou intemporel,
Zieute le long de tes hanches, je croule
Ondule ton corps, Lady, ouais. OK ça roule
Je deviens insaisissable à ton contact...
C'est comme une étincelle... j'ai le trac..

Tikran repose aisément, à l’abri dans sa cuve, pétrifié pour la seconde fois.
Le jours passent, comme un simple clin d'oeil.

Au point temporel 236, une alerte résonne au niveau de son caisson.
Il bascule, se décroche, l'équipe médicale alarmée se rend près du caisson.
Tikran subit une attaque cérébrale, l'équipe médicale ne parvient pas à stopper l'attaque. L'ordre du médécin fut de tuer Tikran et récupérer rapidement le clone, pour le remettre en cuve.

Le débranchement des machines s'opère, des convulsions se font voir. Petit à petit, le corps tremblant, s'arrête net. Le cyber-doc annonce le décès, le corps est amené en crémation. Destruction du cadavre..

Tout redevient cendres, cendres..Cendres...

Erreur, clonage erroné. 

Rapport du centre de clonage au centre de Cryogénisation.

Rapport n°49564 Centre de Clonage Impérial, 

-Centre de Cryogénisation.

236. Cycle 1 de l'aurore.

Sujet Tikran, clonage suite à une attaque cérébrale, 

ayant causé sa mort durant sa cryogénisation, le 5e jour.

Nom : Tikran

Age : 18 ans fixe.

Race : Vautour.

Photo d'ID.



Dernier point de sauvegarde 230, mise à jour sauvegarde 230, 

conception du clone, analyse de la fibre. 

Mise à jour du système de mémoire opérationnel intacte.

Physique intact, recomposé de cher et d'os,

non présence de plume erreur.

Fin du rapport : Bot.

Le corps du clone de Tikran fut rapporté au Centre de cryogénisation, fut remit en cuve, à l'attention de l'équipe d'infirmière impériale, un masque à gaz lui fait ajusté sur le crâne, respiration assisté.
Restant en surveillance, la température de la cuve baissa, rendant ainsi une ouverture du caisson prévu.

La ville est vraiment vide, un peu comme ma vie sociale tient. Le claquement de mes santiags, fichu sabots. La faible lumière publique me permet d'éviter de tomber entre les crevasses de la rue. Chaque pas que je fais, c'est chaque regards déviés sur ces ampoules obsolètes, après tout le secteur s'en fiche pas mal de ça. Qu'est-ce qui me dérange après tout, c'est vrai quoi, pour m’intéresser à ça alors que c'est comme si je me mettais à compter le nombre de pavé dans la rue.
C'est vrai, je suis tourmenté.

Faudrait que j'aille voir un de ces docteurs impériaux.. Non, en fait j'y reviens.
La seule chose que j'ai retenu c'est qu'il fallait pas fumer de drogue, pas fumer, éviter l'alcool, pas trop être secoué, éviter les entrainements intensif.
Baiser oui c'est possible, mais faudra arrêter.
Par hujan.. C'est vraiment naze.
Les plaisirs de la vie, arrêter tout ça pour une contrainte, et surtout arrêter de travailler. Là j'étais un peu sec, je me suis vraiment demandé si c'était vraiment possible de vivre sans ça. Pourtant à la consultation je suis resté silencieux.
J'écoutais ce que le Doc disait, toute sa documentation incompréhensible.
Des rendez-vous pour des massages d'eau chaudes, des massages tout court, des surveillances.

Et là je me suis rappelé que pendant qu'elle disait tout ça à Lucille, ben je m'étais endormi, et du coup en me réveillant, j'étais un peu perdu et gêné.
Je suis quand même pour savoir pourquoi Lucille à des nausée et à bouché l'évier de mon appart avec son vomi. Enfin bon, et là le Docteur Nigth j'crois que c'était là, se tourne vers moi.

Félicitation vous allez être Papa!

Là je sais pas, je me suis dit dans ma tête, Ca y est bravo t'as fais ton ultime connerie!
Lucille était un peu.. Sur le cul aussi, mais là je dois dire que j'en revenais pas.
Elle était au E'ion pendant que moi je gambade dans cette rue longue, la rue de la propagande tiens, je me demande si elle va le dire...Bon.... Je suis assez..Enfin c'est inexplicable de décrire un tel moment. Je sais que j'ai fais une connerie, et que Ghinzu doit bien se marrer dans la matrice, mais je l'emmerde tiens. Comparé à lui j'vais avoir un gosse, alors qu'Isil déprimait et voulait en avoir un, mais bon elle est morte.
Puis je pense aussi à ceux qui vont l'apprendre.. Enfin encore Lucille enceinte ça le fait, bravo tout ça, félicitation. Oui c'est un phénomène rare, mais quand ils vont lui demander le père. J'ai intérêt à être loin quand elle le dira, car vu les tronches qu'ils vont tirer. Surtout que le supérieur de Lucille c'est le sergent Hazel quoi..Donc là je me suis dis que c'était bien la merde.
Mais je dois assumer ouais, oui c'est moi qui l'est rendu enceinte. Donc oui j'assume.
Mais j'y pense.. Si plume l'apprend c'est la méga-merde, ça va pas être la joie tout ça. Bon plus tard, peut être assis dans un bar à siroter un Mc Gregor avec mon gosse j'en rirais de ce moment, où limite je me faisais dessus.

Je me dis qu'elle en rit pas de bon cœur aussi... Elle doit... Puis la je me marre d'un coup, je m'en tord de rire, d'imaginer la tête de ses supérieurs quand elle va dire qui est le père. Puis un gars passe par là, me jette une puce de crédits
Un mendiant qui rit, c'est bien ça.

Crétin.. Je me relève du coup, je passe ma main sur ma joue puis je rentre chez moi, je vais me calmer, qu'elle me prenne pas pour un taré. Que je me repose un peu.. J'en ai vraiment besoin même si c'est pas moi qui suis enceint.

Au nord de la ville, dans un technopôle, au nord.. Je trouve un vieil ami, non même pas... Un mentor.

Le communicateur clignotait, là il fallait que j'aille à sa rencontre. Mais j'étais coincé face à un orc au Militarium. Je dis merde au respect, donne un coup d'épaule à la recrue.
Qu'importe maintenant, je me dois d'aller le voir.
J’oublie même de saluer les gradés en sortant, qu'importe il m'attend.
Je sors rapidement de la caserne, la visière de ma casquette baissée, je prend la direction du nord, je passe devant l'Antre des Anges, j'hésite... Il m'attend.

Le Y-T. Je pensais jamais y rentrer une nouvelle et le trouver là dedans.
Il faisait noir, j'voyais rien, lumière peu éclairée à l'intérieur. J'avais peur, mais j'avais envie de le revoir. Je pousse la porte, un hall d'honneur, embellit par des drapeaux bleus impériaux.. J'adore , j'adore ces drapeaux.. Les plis.. Les ombrages, le signe impérial y flotte, il bouge..
Mon regard s'y est noyé, ce bleu...

Puis mon regard s'est dérivé vers le centre de la pièce, vers le bureau central, protégé par des murs de titane, je m'avance et compose le digicode, pour la première fois mes doigts tremblent lors de la composition d'un code sur un clavier numérique. Le comble pour moi.

La porte glisse sur le côté, montrant ainsi le terminal allumé et quelqu'un semblait y avoir plongé corps et âme, et une autre personne également assise plus plus loin de lui.
Je m'avance prudemment, une faible lumière automatique éclaire le bureau.

Le Mentor était là, et l'autre personnalité aussi.

Ni une ni deux, je me suis mot au garde à vous. Salve.
Il reste quelques secondes penché sur son terminal, puis s'en détache, s'approche de moi.

Salve

Je m'empresse de lui rétorquer. Je suis heureux de vous revoir.

Pourquoi tu me vouvoie?

Pardon... Je sors du Militarium, mais même j'ai un énorme respect pour toi..

Moi aussi Tikran, tu as fais un bon bout de chemin seul. Je suis content de te revoir. Je ne regrette pas de t'avoir fait confiance.

Des mots qui l'ont ému, il se met au repos, plisse les yeux et regarde le Mentor.
Des échanges de regard, muet. Un silence se met en place, il le rompt.

Pour l'entrainement suis moi, ne restons pas là, on va aller au Sud, plus de confort..
Le Mentor commence à marcher puis se retourne. Allons suis moi.

Je m'avance, je le suis, je travers les différentes salles, arrivé à une énorme salle, plus grande que le hall du Militarium, je m'avance au sud suivant sa démarche et là je l'engage.
Il s'est déjà préparé à ce combat depuis déjà des années. Je le frappe, le frappe. Il esquive, concentré , il dévie mes coups avec souplesse.

Va pour l'entrainement.

Je souris amusé, toujours aussi malin est-il. Fervent serviteur d'Imperator, l'un de mes modèles. Je continue de tenter de le toucher, à chaque coup sa paume m'arrête.
On parle, nos liens se tisse à chaque syllabe, je retrouve le mentor d'un passé.

Satisfaction.

La prison impériale.

Enfermé en isolation, parce qu'une garde jalouse ; qu'un simple prisonnier, un simple résident, où simplement un moins que rien. Soit au courant d'une chose dont elle adorait savoir, oui après tout.

Kailienna est une conne.

Les cycles passaient, qu'une misérable rebelle est atterrit dans mon isolation.
Elle m'avisait depuis un moment, et d'un coup, parce je ne sais quel mouvement d'air, elle s'avançant rapidement portant son poing sur moi.
Aisément je l'arrête, et je lui massacre la figure à coup de poings. Des claques, des gifles, j'en avais les paumes qui brulaient de sa chaire.
Des coups de poings sur son thorax, son sang coulait sur mes mains.
Elle continuait de frapper, des giffles, puis des coups sur le torse.
Le combat dura longtemps, je frappais du raisin, j'en avais plein la poire..

Elle commençait à faiblir, ses coups moins concentré, les miens faisaient plus mal. Elle était maligne, mais pas assez forte. Elle tressaillait, le coup fatal sur sa tempe. Elle s’effondra à genou... Je l'a tourna contre le mur, la tenant d'une main sur sa clavicule et l'autre lui serrant la crinière.

- Pourquoi t'as fais ça connasse?

Elle ne répondit rien.. Dont acte, je claquai sa tête contre le mur violemment. Elle commençait à peindre le mur de son sang. J'ai du lui casser le nez sur le coup.

- Alors? Pourquoi!?

Je l'a tenais fermement par la crinière. Elle poussa un râle, puis d'une voix faible me répondit.

- J'aime pas ta tête.

D'un ton neutre, je lui ai reclaqué la tête contre le mur, sous le choc elle se retrouva ventre au sol.

- Je ne puis plaire à tous.Mais sais- tu au moins à qui tu as affaire?

- Non. Répondit-elle d'une voix faible.

Je me penche la regarde d'un air neutre, je lui claque encore une fois l'arrière de la tête contre le sol, puis en lui tirant les cheveux, je la jetai au sol.

Son corps s’étala à terre, j'ai poussé la chaise, et j'ai posé mon pied sur la poitrine en appuyant sur celui ci. Il l'a regarda, yeux pleins de haine.
Il se baissa et s'assit sur elle, commençant à la frapper encore et encore. Des coups de poings violent vinrent lui éclater les jours, des crevasses de plaies, du sang de la vautourde s'étala sur les avant bras de Tikran, son visage tatoué de son sang.
Il cessa le massacre et la regarda, lui prit la main serrant le poignet, elle commença à se débattre encore.

- Tu te débats encore et je te brise le poignet, je suis clair?

Elle cessa toute résistance immédiatement. je regardai les petites griffes pointues de la vautourde, puis cala le bras de celle ci sous son genou la bloquant. je commençai à arracher les plumes qui ornaient ses bras. Elle crispait sous la douleur. Mais je continuai, j' arrachai assez de plumes pour pouvoir voir sa peau.

Je plantai la griffe dans le bras, et commença à tracer deux trait, lui déchirant la peau.

- Hop et Hoop voilà? Alors c'est quelle lettre?

Elle ne répondit pas, elle se contenta de relâcher un long râle.

- Un T voyons.

Je décalai puis traçai tranquillement une barre simple. Pendant qu'je l'a scarifiais, elle bougeait, elle se déhanchait essayer de trouver une façon de se détacher, de fuir, d'échapper. Je lui serrai le cou, puis d'un spasme un coup de poing vint se loger sur sa mâchoire la mettant ainsi dans les vapes, le temps qu'il puisse tracer les lettres tranquillement dans sa chaire.
Elle remuait la tête, se gémissait, son râle m'était inconnu, impuissant.

Par surprise, elle commença à crier, des larmes coulaient le long de ses joues, ces larmes qui étaient affreuses. Les larmes qu'elle aurait du contenir en elle.

- Garde! garde!!!! Lâches moi!!!

Malheureuse, d'un spasme je l'a giflais violemment. Et d'une voix douce, je répliquai.

- Du calme.

Elle cessa immédiatement, elle garda le silence. Un silence soyeux..

- Qu'y a-t-il marqué sur ton bras?

- TIKRAN

Satisfait je lui caressai les cheveux lentement, j'avais baissé ma garde, elle en profita pour me donner un violent coup de griffe qui me déchira une bonne partie de la joue.
Déstabilisé, j'ai posé ma main sur ma joue râlant, ce sang qui coulait sur ma combinaison. J'ai frémit, elle m'a touché, elle m'a foulé, elle a souillé mon corps.

J'attrapai sa crinière de ma main droite, levai sa tête puis la claquai violemment sur le sol.

-Tikran, tu sauras qui je suis, l'être qui t'aura fait souffrir pendant ces cycles. J'espère que tu te souviendra de moi et que tu ne m'affrontera plus comme parfait inconnu.

Après un court silence je repris.
- Garce, maintenant ou va voir comment t'es faite..

Je souris malicieusement, puis j'ouvris sa combinaison, faisant descendre sa fermeture éclaire. J'avais mis ses mains à son dos, elle était enfin à ma merci.
Elle se retrouva torse nu, j'analysais sa poitrine, puis son ventre.
Sans aucune émotion, mon regard fut attiré sur ses bras, sur ces plumes rouge flamboyante. J'arrachai cette plume et la plantai dans mes cheveux souriant.
Une perle ensanglantée de créa sur le trou dû à l’arrachement de la plume, posai mon index dessus, pris cette perle, puis la posa sur les lèvres de la vautourde.
Ma main vint à pétrir la poitrine de la vautourde, j'étais satisfait, mais pas attiré par elle, juste pour l'humilier et l'enfoncer dans sa position si pitoyable.

Mais soudain, la porte se déverrouilla, le garde assista alors à une scène assez particulière. Il me sauta dessus, deux coup de matraque, contre le mur.
J'étais dégouté, je regardais la vautourde agoniser sous mon regard.

Torture

Résumé : Après avoir torturé pendant presque deux cycles une vautourde rebelle. Tikran alors qu'il allait profiter de continuer sa séance, un le garde Boris arriva à temps pour mettre fin au martyr. Envoyant ainsi Tikran dans une autre isolation.

Cela faisait plus d'un cycle qu'il était enfermé, dans ce noir complet il se frottant les mains éparpillant le reste de sang encore juteux. Doigts après doigts il se grattait, retirait le sang sec sous ses ongles et sur ses doigts.
Il n'avait plus rien sur lui, son com disparu. Il savait même pas si la vautourde avait pu s'en tirer, il s'imaginait la scène, la vautourde à terre entre la vie et là mort. Le nez cassé, le poignet brisé, la face ensanglanté, les joues gonflées. Même pas capable de prononcer une syllabe.

Connasse, crève rapidement.. Ou survis en souffrant..

Or, la porte blindée vient de s'ouvrir, un courant d'air sec se fit.
Il ne voyait rien, mais cette personne s'avançait vers lui, en face de lui.
Tikran était assis , sa tête légèrement baissée. La personne prit inspiration et se hâta d'un ton sec et colérique Tu crois que ça m'amuse de jouer les docs en prison? Tu crois que tu as tous les droits ici?!

Il ne répondit pas, resta simplement tête baissée, mais un mouvement d'une force inestimable se fît. La gardienne serra le poing et lui éclata la joue, propulsant Tikran contre le mur. Il en tomba de sa chaise, resta coulé au mur sous la force, mais la gardienne continua, le prit par le col et l'éclata contre le mur, portant ses mains sur sa nuque lui coupant respiration.

Connard! De quel droit tu oses la violer, la torturer?! Surtout me réponds pas!

Il serra se des mains les avant bras de la gardienne qui l'étranglait.. Poussant des gémissement étouffé. Elle le relachant un peu, puis d'un geste habile de recule, lui porta un coup violant sur les côtes avec ses Santiags. Sur le coup, le vautour se recroquevilla sur lui même tentant de quitter la position, mais un second coup de poing le mit a genoux.

Combien?

Quoi?

Combien de viol? Tu as de la chance qu'elle soit rebelle, si c'était une du SI, je t'aurais coupé l'entre-jambe. Combien?!

Tikran ne comprenait pas ce qu'elle voulait, Viol... abuser du corps d'une personne.. Il l'avait torturé non? Donc oui.

Dizaine...un sourire s'esquissa sur ses lèvres.

Et ça te fait rire? Sous merde! Elle posa d'un air menaçant son talon sur la gorge de Tikran.

Le sourire s'effaçant de façon immédiate, il ne bougeait plus. Elle s'alluma une clope, laissant Tikran dans cette position, puis pendant que sa tige se consumait rapidement et de façon voulue elle lui expliqua certaines conditions.

Chaque fois que j'entendrais un de tes futurs viol tu auras droit à ma visite. Ceci n'est qu'un avertissement, si c'est une impérialiste, je te coupe l'entre jambe, si c'est une rebelle, tu prendras cher.

Sa clope dont la nicotine était presque inhalée en elle, elle écrasa celle ci sur la joue du vautour, tandis qu'elle lui tenait la tête pour éviter qu'il bouge. Il se crispa, poussa de forts gémissements de douleurs.
Elle sourit, puis quitta la cellule.

30 cycles minutaires passèrent.

Tikran fut envoyé en fosse où Alinka la gardienne suivit d'une autre gardienne dont il ne connaissait pas étaient au milieu de la fosse.
Alinka était armée d'un monofilament , et l'autre gardienne surveillait Tikran du coin de l'oeil, index à la gâchette. Alinka venait de lui demander de la rejoindre au centre de la fosse, mais Tikran distrait par la luminosité et par Lilie sa marraine et de Chilter, qu'il se hâta d'aller leurs parler, ignorant totalement des deux gardiennes qui étaient en rogne.

Coucou m'man

Hey Tiki ça va? Tu foutais quoi?

Ben ces dames.. Avaient besoins de réconfort, et tu sais moi j'ai dû les aider toussa..

Alinka tiqua, puis regarda Tirkan.

C'est votre mère, encore mieux, avouez lui ce que vous avez fait où je m'en charge.

Tikran soupira et regarda Lilie

J'ai violé la gardienne.

Très drôle Tikran..Dites lui que vous venez de violer une détenue..

T'as violé quelqu'un?

Mais non ce sont des calomnies..

Dis lui où je fais venir la victime..

Ah oui faites ça! Tu vas voir maman, mon chef d’œuvre, totalement défigurée, scarifiée.. Magnifique.

Lilie posa son regard sur Alinka

Vous n'allez tout de même pas faire ça...

Je ne lui ferais pas ce plaisir. Elle donna un violent coup de fouet sur la joue sanglante du vautour. Tikran poussa un crit de douleur, pencha la tête en avant puis recula s'appuyant sur un baril. Alinka s'avança encore suivit de près par l'autre gardienne, redonna un coup de fouet sur la jambe du vautour, celui ci cria encore, se tenant la cuisse.

Arrêtez! Vous devenez comme lui, vous n'allez tout de même pas le fouettez devant moi, vous descendez à son niveau.

Alinka détendit son fouet puis acquiesça.

Vous avez tout à fait raison, je vais le transférer.

Alinka prit possession de son TP, et Tikran fut transféré en isolation.
A peine entré suivit des deux gardiennes, elle le poussèrent contre un mur. Alinka lui donna un coup de fouet violent, qui fit sursauter Tikran.
Elle posa son regarde sur sa collègue.

Shasys, finissez les 7 autres coups de la façon dont vous voudrez, je dois partir.

Shasys acquiesce puis arma son FI, visa le genou du vautour puis fit feu, mettant Tikran à genou, puis s'approcha tout en prenant son arme comme une batte de Dreadball, s'en servit pour donner trois coups violent sur son crâne. Il finit crâne ensanglanté contre le coin du mur.
Elle lui offrit un dernier coup de pied dans le service trois pièces pour le finir. Puis se retira le laissant là, à terre à gémir de douleurs.

Un cycle horaire plus tard.

Tikran se retrouva assit sur une chaise, mais pas dans la même salle d'isolation. Il venait d'y être transféré. Quelqu'un dans l'obscurité se tenait là, devant lui.

Expliquez moi votre action.

Quelle action Délégué? La torture?

Ma question reste inchangée.

J'ai fais ce que j'avais à faire, elle m'a agressé, je n'ai fais que l'a calmer direct.

Ce n'est pas votre rôle, est-ce pour vous une notion de justice, détenu Tikran?

Certes non, mais elle le méritait c'est une hérétique.

En un mouvement, son épée énergétique bleu se mit à éclaire la cellule d'isolation.
Il posa son regard noir sur le détenu. Approcha la pointe de son épée sur la gorge du vautour.

Et si en trébuchant je vous transperçait le cou, serait-ce une justice?

Non vous avez raison... Mais ce que j'ai fais n'est pas un délit, c'est un devoir.

Ce que vous avez fait, ne vaut pas de peine, mais une exécution, pour dégradation de matériel impérial, insultes et tortures sur détenu.

Il mit Tikran à terre, réajusta son épée , puis l'exécuta lui tranchant le cou d'un coup sec.

Il tombe, il tombe, il tombe, dans un néant qu'il provoque inconsciemment.

Tikran, Petit con, Tik, Tiki, mon ticky, Fils, hérétique, dissident, rebelle, Tikrou,
Monsieur Tik, Traître, impérialiste, monstre, Connard, criminel.

Que de mots, surnoms attachants, jugements.
La liste est longue.

Il tombe dans sa tristesse et sa folie. Peut-on faire revenir une personne disparue? Lord Stilicon est parti et revenu. Pourquoi Isil...?

Il est retourné là bas, marcher dans cette rue au sud, où pour la première fois il l'a vue. Il était le disciple, l'apprenti partisan.
Un passé qui quelque part sommeil, un passé rouge, un passé avec ses réelles conviction écrasé par la haine.

Le visage angélique de sa mère, l'amour maternel, la discipline disparait.

Le petit Elders, le protégé.. L'amour avant tout, cette tendresse qui le berçait pendant quelques années. Disparut par l'absence prématurée et le manque de cet amour.

Malgré cette perte, le mode de vie, vie belle, il tombe petit à petit, ses ailes prennent feu, feu doux..
Les idées, le oui avant le non, le devoir avant la famille, l'oublie des vraies valeurs.

Alors la plume tombe.. des cendres apparaissent déjà au point de chute.

Les viols, les tortures, ce plaisir, cette passion du sang, le fanatisme , la violence avait ressurgit, cette violence que son père lui avait fait subir, la scarification.
Se venger sur tout ce qui l'approche de trop près.

Le délire mental, la folie du passé, la peur du souvenir. La haine des erreurs et du regret, les cauchemars.

Cette douleur pensive, la haine de cette mémoire passée.

La plume à brûlé, la misérable pointe de cendre, que chacun voudrait éparpiller : bannir hors des murs.
Un peu de vent pour éparpiller la cendre, et voilà qu'une nouvelle plume blanche apparaît.

Renaître de ses cendres, ce qu'il à souvent fait.

Je venais de fermer la porte de mon appartement, mon regard se posa sur ma main, tenant la poignée, tandis qu'une autre main se posa sur la mienne douce délicate. Cette femme, produisait à elle même une chaleur, qui me faisait craindre. Je sentais son corps nu, bouillant contre mon flanc, son autre main entourait ma hanche, délicieux plaisir.
J'osais pas incliner la tête, je serrais la poignée, serrant les dents, mes lèvres tremblaient sous ma tristesse la plus pitoyable. Elle frottait son nez contre mon épaule, sa poitrine m'effleure, ferme et douce; je sentais sa main me caresser, je secouais la tête..
Un petit rire malicieux se fit entendre à mes oreilles, son bonheur.
Elle se mit sur la pointe des pieds, je la sentais expirer, son souffle si doux.. si silencieux, ce souffle s'apaisait sur ma nuque, je l'entends encore.

Tikran, dis moi encore que tu m'aimes.

Je me mordillais ma lèvre, une larme venait écorcher ma joue imberbe, elle coulait lentement, suivit d'une seconde. Je haïssais ce spectre, je ne voulais pas la regarder, ça me détruirais encore plus.
Mais sa main remontait et caressait mon cuir chevelu blond en pétard, elle riait taquine.

Dis moi quelque chose s'il te plaît.

Je fondais en larme, je voyais son corps blanc, remuer du coin de l'oeil.
Elle en voulait encore, elle était revenue me hanter, me faire payer de ma lâcheté. Je l'avais quitté heureux, apaisé. Ma poigne se desserra de la poignée de la porte, venant entrelacer celle de la femme.

Je t'aime..

Elle continuait à parler, répondait à ma place, sa main entrelacée dans la mienne, venait tourner l'anneau impérial à son doigt, son annulaire. L'anneau de leur union secrète, leur union sacré. Leur rêve.. Le seul qu'ils aient pu vraiment réaliser, celui d'être un jour marié, mari et épouse.

Comment tu t'appelles?

Tout allait s'arrêter, aussi vite que le premier regard que je lui ai porté il y a fort longtemps.

Plume Elders.. Ta femme.

Son visage humide, ses lèvres tremblaient, il passa sa main sur son visage, visage souillé par la tristesse la plus profonde d'une vie imparfaite. Il Ferma les yeux lentement, puis se tourna vers sa direction.

Oui je t'aime Plume.. Je n'aimerais que toi.. Toi seulement. Je regrette..Tellement..

J'ai senti un courant d'air, froid, passer en moi, je ne sentait plus cette chaleur contre mon corps où autour de moi, non plus du tout, qu'un froid qui pouvait glacer mes veines, me cryogéniser sur place.
Mais mon cœur brulait, de mon intérieur, elle y était, elle y restera à jamais qu'importe où je finirais. Qu'importe ce qu'on dira d'elle, qu'elle soit rebelle, elle est enfin rentrée à la maison.

J'ai ouvert les yeux, elle avait disparue, un porte-manteau se tenait là devant moi, ma chemise bleue y était suspendue, elle s'agitait tel un drapeau impérial, mon regard se posa sur la porte, entre-ouverte.

Adieu Pixelle.

Il y a trois sortes de source de lumière ;

Il y a la lumière d'imperator, qui nous mène petit à petit dans sa sagesse absolue.
Il y a la lumière du soleil cachée par le smog, qui deverse des pluies acides, nous empêchant de regarder vraiment dans le ciel, coupant l'envie d'imaginer pire que ce smog.
Mais il y a aussi ..Elle, douce paisible, elle apporte la sérénité dans une vie de fougue. Cette lumière me coupe l'envie d'éteindre la source qui est en réalité que moi même.

Paisiblement emballée, recroquevillée dans un lit, je ne puis ne pas m'attarder sur elle.
Conscience plongée dans des rêves paisibles, je me porte garant de son réveil, dans cette vie rêche qu'est Dreadcast.

Rien de plus rebutant de l'imaginer, seule, perdue. Or c'est ce dont je fais ; elle dort et moi je veille. Séparés par deux mondes différents, deux réalités parallèles. Là où elle est, si il lui arrive quelque chose je ne serais pas présent, et inversement. Serais-je incapable de me tenir garant d'elle?

Mais qu'importe adsum2'.

Étirée sur le lit, reposée, l'un des seuls moment ou elle oublie la réalité. Elle souffre, de croire en ce monde, si différent et si utopique. Elle a du chagrin chaque matin en se levant, se faire emballer dans le devoir de l'impérium, on ne citera jamais son nom en l'accompagnant d'une épithète louangeuse. Chaque jour elle se bat, elle est prête à se sacrifier.
C'est ça que j'admire chez elle, c'est elle ma lumière.

Alter ego.

Pourquoi? Je reste là à la regarder, pourquoi ne pas plonger dans un rêve moi aussi, je suis envieux. Elle coule dans son sommeil, elle respire, vit, mais seule.
J'ai peur de baisser ma garde, de quitter cet éternel moment d'admiration, peur de la voir partir dès l'aurore. De ne plus pouvoir profiter de sa peau douce et sèche qui orne mon regard dès le matin, pouvoir humer l'odeur de sa chair dans mes paumes, et dévier les yeux sur elle.
Elle pourrait rêver d'une meilleure vie, d'autre chose ; je hais cette idée.
Je l'aime à me dispenser d'inhaler un air différent que le sien. Rien que pour elle.

De nobis fabula narratur3'

Elle dort, allongée sur le dos, entièrement nue. Mais nue de toute haine, remplit d'un amour si réciproque que de notre union peu faire naître la conviction de se battre, d'offrir notre vie à son Héritage et Sa lumière. Le plus grand bien que l'Humanité n'a jamais reçu et surement le seul. Elle a soufferte à cause de moi, elle a soufferte par ma faute.

Ex malo bonum4'

Après tout, ne faut-il pas dormir pour être en forme? Je veillerais alors sur elle, toute la nuit, chaque cycle, pour qu'elle puisse de son mieux servir l'impérium et surtout me revenir en vain.

Alea jacta est5'

A m'assoir sur un banc cinq minutes avec toi,
Et regarder le smog tant qu'il y en a
Te parler du renovamen et de la Legata Elea
En serrant dans ma main tes p'tits doigts..
Pis donner à bouffer à ces rebelles idiots
Leurs envoyer le Venatorium pour le coup..
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui fait surtout m'soigner mes blessures,
Te raconter quand j'étais un p'tit rebz
Profitant bien de la belle vie avec ses parents
Qui vallait pas un credz, comme ces foutus partisans..
Et le souffle impérial..

A marcher sous la pluie cinq minute avec toi..
Et r'garder crever les rats tant qu'y en a..
Te raconter le SR en te bouffant des yeux
Te parler de Thallys un p'tit peu.
Et sauter dans les flaques pour faire chier les rats
Se barrer sous ces râles là..
Et entendre ton rire comme a en voir le ciel
Récolter le nectar sur tes lèvres de miel
Te raconter s'qu'a fait Ahambar dans l'temps et les gnolls dans l'ère
Et le fameux Rokinou, c'te cocu de première
Qui m'a bien fait chier niveau moral
Et le souffle Impérial..
Et le souffle Impérial.

A m'assoir sur le trottoir cinq minutes avec toi
Regarder la lumière du jour qui s'en va
Te parler de Ghinzu qui est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge ce n'est que par toi
Parce qu'on risque de finir à trois!
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envole le râle des rats mort...
Te raconter qu'il faut pas cryo
Et m'aimer même si;
Le temps est assassin de la vie
Et m'entrainera avec lui..
Et le souffle Impérial..
Et le souffle Impérial.

En ce jour encore smogué, le vautour n'était pas en train de gambader dans la rue, où servir des clients habituels au bar, ou encore moins devant son deck à regarder des vidéos à caractère "pas impérial..".
Cette fois-ci, il est dans les locaux de l'hopital impérial, en haute ville.

Hmph, ce jour allait arriver, je savais bien qu'il allait arriver, ce n'est qu'une simple formalité qui se transforme en fatalité. J'étais bien dans l'ignorance..
Là Lucy est allongée sur la table d'examen avec cette fourbe de docteur-recrue soldat impérial, qui répète pleins de fois la même chose.
Mais je l'a laisse faire hein, elle s'y connait apparemment. Et donc là, ça parle de pisse et de sang, vraiment crade.. Puis de truc bizarre dans la culotte, les femmes enceinte c'est vraiment crade, même moi je suis plus propre qu'elle..
Et donc là, elle regarde le ventre de Lucy puis applique un gel bizarre sur lui puis allume un gros deck, et elle prend un truc en forme de phallus, avec un gland qui roule.. Et .. Putain elle roule carrément le gland sur son ventre. A vrai dire là je suis un peu sur le cul quoi..
Mais, là je voyais les deux femmes qui regardait l'écran du deck.
Et ouais on voyait mon enfant.. Mais en fait ma joie est tombée direct,
je lui ai simplement demandé si c'était normal si le bébé était noir.. enfin poivré. Pi oui elle me dit que c'est normal. Okay bon.. J'étais un peu plus rassuré, souriant un peu à Lucy tout en lui serrant la main quoi, parce que je sais pas l'effet que ça fait de faire rouler un gland sur son bide, j'encourage pas cette méthode j'étais déstabilisé.
Et là Lucy demande si on peut savoir pour le sexe de l'enfant, moi j'ai regardé le doc , enfin ça me semble logique.
Bah regardez avec les cheveux..
Elle m'a regardé, l'air que j'étais un imbécile..J'ai compris que j'avais dit une connerie, bon c'est pas neuf hein. Alors que je songeais à ma bêtise, les deux qui s'émerveillait devant le bébé.
Oh regardez c'est sa zigounette là. C'est le Doc qui dit ça... Moi je me suis dit, putain un garçon. Il a vraiment pas de bol le mec, mais je souriais quand même à Lucy, oui j'étais content quoi, mon fils est là..
Et là, toutes les deux en même temps.
Eh c'est quoi ce truc qui bouge?
Mais.. nan ... Je regarde aussi, mais je voyais que dalle y faisait noir!
Félicitation , vous avez une fille! Deux enfants!
QUOIII?!!

Deux enfants! Oh la merde.. Et là à ce moment j'ai quitté le monde de dread cast, j'étais dans les limbes, on veut ma mort, dans ma tête pendant un petit moment je me suis dit..Que..

Puis je suis revenu à moi même, dans la même salle, Lucy me regardait émue, j'étais content quelque part, je l'avais dis que j'allais avoir des gosses, bon pas comme ça mais voilà quoi. Je savais pas comment montrer ça à Lucy, un simple silence m'a suffit.

Bon puis après le docteur maboule a commencé à faire écarter les cuisses de ma copine devant moi, encore ces clichés! J'ai pris les jambes à mon cou, puis j'ai fuis loin de ça, évitant les questions et réponses déplacées et crade, j'avais pas envie de vomir en voyant un client bouffer un oeuf d'écureuil devant moi.
Puis bon ça se fait pas..
Et bon là c'est une femme qui le fait, donc ça me rassure ; un peu oui.

Tu vois ce visage? C'est ma gueule. Celle qui hurle les pensées qui la traversent et pleure les maux de mon cœur. Elle a le regard fuyant? Elle a peut-être pas envie de te voir. Tu la trouves marquée? Agressive, cernée, mal rasée, même un peu ridée? Moi aussi. Mais je te rassure, elle est marquée d'autant de joies que de peines. Si ses cernes sont faites de larmes, ses fossettes sont faites de rires. Tu auras beau me dire de ralentir, de faire gaffe, ma gueule t'enverra toujours bouler, elle te renverra à la cour des p'tits, parce-que s'autodétruire comme elle le fait, c'est tout ce qu'elle aime, et tu ne pourras jamais lui ôter ce plaisir. Ma gueule, elle n'est pas aussi méchante qu'elle en a l'air, mais faut pas la faire chier. Si tu t'amuses à lui rappeler son passé, sois sûr qu'elle te rappelleras ton futur.
Tu n'aimes pas ma gueule? Alors viens lui faire voir la tienne, et laisse la rire.

Cette fois-ci Tikran ne gambadait pas, non vu la horde de zombies débiles, les coups de feu dans les rues, non cette fois-ci il était chez lui, au centre ville non loin de la Haute ville, ni des bars assez réputés et bien fréquentés, où sa copine allé souvent le soir y passer ses soirées.
Tikran était donc resté seul ce soir là, sur le comptoir de son appartement, il avait son com en face de lui, il discutait tranquillement avec ses collègues de boulots, quand il reçut un message venant du secteur adverse.

User ~Plume~ Join your channel.

~Plume~ (18 ch 55) :

C'était tentant de répondre et non simplement archiver cette conversation comme n'importe qu'elle autre qu'il recevait.

Tikrou ( 18ch58) :

La conversation était plutôt froide au début, tout juste après avoir discuté des droits de sa baraque, qui était à l'effigie de Tikran. Puis ça à tourné à ce tempérament de provocation, se mettre dessus, vider ce qu'ils ont sur le coeur. Lui essayait de rester sur la defensive, esquivant au mieux les provocations, parfois elles allaient au délà de ce qu'il pouvait prévoir, mais Tikran est doué en excuses.

~Plume~ (19ch01) :

Tikrou ( 19ch04)

Un combat assez dur, tenir un front , ses positions, ne pas flancher où là c'est vraiment fini, la liberté même si il se bat pour en garder, là il la perdrait contre elle.

~Plume~ (19ch05)

Il craquait ses doigts, et jouait avec une puce de crédits la faisant tourner autour de ses doigts lisant un message, où il se demandait vraiment si il rêvait où si c'est vraiment la réalité.
A ce moment il a perdu la main sur un sacré bout de chemin, elle le menait aisément, réfléchit. Il était tombé dans le piège répondant sur la défensive.

Tikrou (19ch10)

~Plume~ (19ch13)

- Raah putain la salope! Il s'est fait avoir comme un
con pour le coup, il fallait qu'il se remette sur le bon rail.

Tikrou (19ch 17)

~Plume~ (19 ch 23)

Tikran soupirait de honte derrière son écran, posant sa paume contre son front, il se disait bien que là il avait bien l'air d'un pauvre con. Il a longuement réfléchit pour revenir en vicieusement sur ses positions.

Tikrou (19ch30)

~Plume~ (19ch34)

- Elle fait chier celle-là!
Ses mains tremblaient à force de pianoter, puis effacer aussitôt. C'était délicat. Là le duel n'avait plus de sens, ils étaient fatigué, à force de couler l'autre, toujours par rapport au passé. Tikran avaient des plus gros arguments, mais jamais il n'aurait osé la couler, sachant que c'est lui le responsable. Il avait déjà pianoté son message, il était là juste sur l'écran, il hésitait à l'envoyer, elle pouvait s'énerver et plonger dans
une tristesse où tout encaisser.

Tikrou (19ch41)

~Plume~ (19ch44)

Maintenant c'était à lui de s'imposer, de lui couper un peu les mèches et lui faire comprendre deux trois trucs.
Tikrou (19ch46)

~Plume~ (19ch50)

Il avait touché profondément.. Il le savait, un sacré coup qu'il ne voulait au fond de lui, le garder.
Il avait inspiré longuement, il aimait pas la voir comme ça, même dans la passé où ils étaient encore ensemble il détestait la voir faire la tronche.

Tikrou (19ch53)

En lisant la réponse de Pixelle, il souriait de voir qu'elle allait mieux, rassuré au fond de lui, il lisait paisiblement, jusqu'à ouvrir grandement les yeux et la bouche, il relu cinq fois le message, pensant qu'il avait rien compris au sens. Si tout ça avait un lien, si depuis le début elle pensait causer à Xiya , où si vraiment c'était une erreur.

Tikrou (20ch01)

~Plume~ (20ch03)

User ~Plume~ left your channel.

Une partie de lui était resté détaché de son corps, un corps ectoplasmique, s'écrasait à chaque coin de mur, tellement qu'il s'attendait pas à lire un truc pareil, surtout venant d'elle.

Après avoir quitté la conversation, et après avoir retrouvé un état plus que normal, il tourna en rond dans son appart repensant aux dires de Pixelle.
Il se souvenait de sa vie avec ses parents, la famille Elders, après tout Ghinzu était bien le fils de son père, et Tikran n'était qu'un adopté et donc le sang de cette famille, des Elders ne coulait pas en lui, il a longtemps sali ce nom de famille.
Il renia ce nom pour reprendre son nom qu'il avait avant de les connaître.
Il aimait bien ce nom, il l'avait oublié depuis longtemps, presque 7 ans en arrière.. Il décida d'opter pour ça, mais l'Empire ne s'interessera pas à ce nom, il n'est que résident et non civis.
Il n'auront qu'a faire comme avant, l'appeler encore et toujours Tikran.

Un écran noir en première image, de léger grésillement usant pour les yeux, un léger son d'allumage, un petit bip. Le ventilateur se met en marche, l'écran devient bleu tinté, bruits usant de micro, de mouvements se font entendre.
Que voici, l'image apparaît. En premier plan Tikran assit sur un sofa, derrière lui un mur en brique éclairé par la lumière d'un spot qui se balance, la luminosité varie. Tikran est donc assit confortablement sur le sofa, mains posées sur les accoudoirs respectifs aux bras, le regard figé à la caméra, vêtu de sa veste noir, il cligne une fois des yeux, inspirant l'air frais du lieu.

[quote]Il fait froid Pixelle, j'ai oublié de prendre la couverture, quel idiot je suis.
Tu me diras, j'aurais du t'écouter, mais tu me connais, j'en fais qu'à ma tête.
Souris mon amour, car cette conversation que j'ai avec toi maintenant est éternelle, tu garderas cette conversation et non ce monologue, tu y répondra, car tu sais ce que tu portes à ton oreille. Je me serais pas cassé le cul à tailler du farin et scripter un "T" dessus.
Mais pour toi et nos retrouvaille, ça fait parti de tes cadeaux, ne dis plus que notre passé patati, et ça et là. Le passé c'est comme le smog, t'es sûr qu'il est là mais t'y fais pas forcément attention. Alors suis mon conseil Uhuh.
Malgré tout je sais que physiquement je ne suis pas là. Je sais que pendant que tu regarderas ça, le vent pourra froid du vide viendra te congeler l'espoir qu'est : nous, à quoi bon vivre si je ne suis pas là tu penses? Tu t'es battu pour avoir le bar , tu en est la DG, tu l'as mérité, tout ce que tu as sous tes doigts, c'est toi qui l'as eu. T'as pas eu besoin de moi, tu peux tout autant faire pareil.
Malheureusement, je n'ai pas le temps vois tu de te faire la moral, il me reste moins de deux cycles de bon vivant. Et en fait je me suis jamais aussi bien senti de ma vie depuis la mort de papa et maman. C'est vrai que cette fois-ci je pars seul pour la première fois, même moi j'ignore ce qu'il se tramera.
Pixelle, il y a tant de façon pour toi de comprendre ce mes