EDC de 38797

Le nettoyage est le plus grand bien de chacun, un sol ou un mur , les coins là où la saleté s'y installe le mieux et y reste. Même si on le voit guère elle y est et s'y développera durant l’inattention. La rigueur dans le nettoyage est certes ridicule mais être débarrassé des pires peut paraître parfois soulageant.
C'est ce qu'on s'efforcerait à dire, la perfection pourrait ennuyer chez certains comme pour d'autres qui prôneraient le désordre et la saleté. Faire pourrir ces murs , que la crasse s'y empreigne au point d'être de la merde.
Dans cette chambre d’hôtel on y est vraiment, gratuitement dans les meilleurs conditions choisies.. Pour la part de certains bien entendu.
Une chambre qui est réputée pour être très imposante et énorme, une chambre commune, chacun choisit sa litière qu'il adoptera pour les années à venir. Un lit volupté de passion et de solitude, une arrache à la vie qu'on ait pu vivre, un point d'accroche pour la suivante. Une prise pour échelonner vers un monde réalisable dans un style fouriériste.

C'est ainsi qu'on se plonge volontairement la tête dans l'eau sans oxygène dans le poitrail. La chance de survie est nulle. On y a vu des types y rentrer et sortir aussi merdique qu'avant, parfois il restent les même affichant un côté plus relou.
Le temps lui reste à sa fortune plus rapide que les minables qui restent hors de la chambre, cela donne un petit charme et une espérance de vie moins courte, le vieillissement se fait plus rapidement sachant que le temps lui s'écoule comme une fraction de seconde, comme un simple clin d’œil pour te dire que pas chialer ma gonzesse.
Hommes, femmes, lézards, gnolls et bien d'autres races sont venus implorer pour faire sortir les gens de cet asile d'apaisement moral, certains y sont depuis des lustres. Ta mère y est qui sait, sauf qu'elle a jamais daigné lever son cul pour te voir.
Et d'autres s'en moque bien de ces paroles qui passent comme pour de la propagande en S1, un enfermement dans une geôle là ou le bruit se tarit. On incite pas le réveil à ceux qui dorment.

C'est ainsi depuis l'an 239..

Certains pensent que y aller ça permet de rendre les gens moins cons, que y aller une fois et en ressortir après avoir passé.. Quoi? Une heptade les péteux de riches qui négocient en faisant une crise de gamins et chiale comme des morveux. Et tout ça bah rend ces tarlouzes des héros du néant. Après tout c'est vrai, c'est un droit de venir pour partir, mais eux le savent, à quoi ça sert de partir si c'est pour revenir.
Indirectement c'est une drogue, apaisé on y dort, on y bouffe et on s'y plait point.

Il aura fallu tout jeter sur le sol, toute sa vie, les principes pour pouvoir une seconde assumer d'être parti puis revenir et souffler à l'air instable combien ce repos fut bon. "Et combien de fois je n'ai pas pensé à toi". C'est vrai que cette chambre est plus attirante que la baignoire verticale dégueulasse, quoique les batailles d'ectoplasme sont forte amusant, mais on est vite reprit par le staff. C'est assez dommage par ailleurs, c'est l'un des seuls trucs amusant en autre que d'entendre des types rejeter des idées noires et te les faire avaler par fellation morale.

On aura pu penser à des tas de choses durant ce clin d’œil, si avant même que l'inspiration au sommeil nous prenne, qu'adviendra le jour où le réveil s'initialera?
Pour le coup on y pense, mais le futur est un but alors on inspire et pouf. Le futur c'est l’éternité tant que c'est pas le Renovamen qui nous tombera sur la gueule.

Sortir de là, de cet hôtel c'est comme entrer dans une chambre de jugement, des intervenants te tombent et te comblent d'abord de questions, t'as des justifications avant d'être jugé?
Ou alors si t'es important dans le style le bâtard de sang mêlé d'une personnalité ben on te dira que ton cuir a tellement était poli que ton cul en glisserait dessus.

On s'y est plongé seul et parfois en couple pour une autre vie dans les mémoires existentielles de ceux qui ont connu l'époque où ton souffle fut un symbole d'espoir et d'éveil.

Et un beau jour tu te remue de ton lit pour la première fois, tes doigts glissent sur le matelas confortable que fut ton lit pendant deux années sans que tu t'en rende compte, tes paupières s'ouvrent délicatement après avoir débattu pour t'éveiller. Tu es aveugle, la chambre est sombre l'humidité a peint ta caisse, une sorte de morve dégueulasse a séché sur le haut de cet espèce de.. Parapactum limpide, cette vitre qui semble t'avoir couvé. Perché pour la plupart du temps à des mètres d'altitude ce sont tes congénères congelés que tu risques d'implorer le réveil. Et ouai, perché là haut mon pote démerde toi pour redescendre. Et là tu te dis que tu comprends pourquoi ils restent bien là à dorloter. On passe la vague d'auto insultes et injures.
En théorie on s'endort avec le matos donc on a la merveilleuse idée de tirer sur la vitre au lieu de simplement appeler un gland pour qu'il te fasse descendre de là, tu te risques la cuve souvent.
La salle elle fait pas trop hôtel de luxe, mais plutôt cave à vin, alors comme ma grand-mère disait : c'est la tourte que je préfère.

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Les convives et les trompettes ont sonné ma descente sur Dreadcast, le coulissement de la caisse et le cris des vieux rails m'amusèrent durant cette descente qui dura trente-cinq cycles minutaires. J'y ai pensé oui, pourquoi pas créer un truc ludique voire en plus frissonnant et rapide? Mais non j'ai trouvé ça amusant, mais c'vrai on est plus des gosses. Une fois arrivé en bas et les réflexions futiles chassées, j'ai regardé longuement l'endroit tout en m'habillant, je me suis dépêché , c'est pas comme si il faisait froid, mon cul était bleu comme la nappe de table des Nobilis.
J'étais sur le cul en voyant les LRs en place et le LRQG, mon père semblait toujours vivre, je me demandais si c'était une bonne nouvelle ou le médicament le plus efficace sur Dreadcast pour vraiment perdre du poids en course poursuite. Pixelle? Elle comprendra qui sait mais j'suis sûr qu'elle s'en tire bien. Hélas mon com a vraisemblablement disparu, de même que pour Lilie elle l'est belle et bien. En sortant de l'hôtel, j'ai vu, enfin aperçu ouai de la morve de la cuve quoi. Je l'ai pris dans mes mains et modelé de façon de voir cette merde s'exsuder entre mes doigts, puis je jouai avec ma patte à "morver".. si l'on veut. En sortant , en frôlant le technicien , d'un spasme incontrôlé la barbotine visqueuse s’abattit sur le crâne du type formant une masse capillaire. Sa réaction fut prévisible.

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