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Cacher
un instant
Comme chaque soir, assise dans un coin du bar, balayage de la salle d'un regard lent, perdue dans ses pensées, une pix à la main...........
Il l’a regardée, elle l’a regardé.
Peut-être le connaît-elle, peut-être pas, peut-être l’attendait-elle, peut-être pas non plus…
Mais ils en sont là, dans cet instant-là, cette seconde-là.
Elle regarde ses lèvres, ses yeux, ses lèvres encore, elle semble savoir et il semble aussi.
Peut-être le connaît-elle, peut-être pas, peut-être l’attendait-elle, peut-être pas non plus…
Mais ils en sont là, dans cet instant-là, cette seconde-là.
Elle regarde ses lèvres, ses yeux, ses lèvres encore, elle semble savoir et il semble aussi.
La musique bat son plein, pour une fois. La foule est au rendez-vous, surprenant! Une atmosphère limpide et lumineuse les enveloppe comme si ils étaient seuls.
Leurs bouches se rapprochent lentement.
Leurs lèvres sont sucées, mordillées, happées pour qu'enfin toute entière cette bouche prenne cette place qui est la sienne dans celle de l’autre, à n’en plus finir.
Elle accroche ses mains à sa chemise puis à son cou.
Le reste de son corps se tend, se colle comme pour se donner.
Comme Connectés, les lèvres se décollent au même instant.
Les respirations essayent de reprendre leur cours normal.
Les yeux se rouvrent.
Le temps est en suspend, il la serre contre lui, elle se blottit dans son cou.
Elle s’agrippe, donnant cette impression, horrible et intenable, d’être comme un poisson hors de l’eau s’il la lâchait, s’il la laissait partir.
Elle semble chercher quelque chose à dire mais rien ne vient. Il se tait aussi, comme s’ils savaient tous les deux que le moindre mot, la moindre syllabe pouvait briser la fragile bulle dans laquelle ils sont en sursis… alors les yeux se parlent, intensément et violemment.
Leurs lèvres sont sucées, mordillées, happées pour qu'enfin toute entière cette bouche prenne cette place qui est la sienne dans celle de l’autre, à n’en plus finir.
Elle accroche ses mains à sa chemise puis à son cou.
Le reste de son corps se tend, se colle comme pour se donner.
Comme Connectés, les lèvres se décollent au même instant.
Les respirations essayent de reprendre leur cours normal.
Les yeux se rouvrent.
Le temps est en suspend, il la serre contre lui, elle se blottit dans son cou.
Elle s’agrippe, donnant cette impression, horrible et intenable, d’être comme un poisson hors de l’eau s’il la lâchait, s’il la laissait partir.
Elle semble chercher quelque chose à dire mais rien ne vient. Il se tait aussi, comme s’ils savaient tous les deux que le moindre mot, la moindre syllabe pouvait briser la fragile bulle dans laquelle ils sont en sursis… alors les yeux se parlent, intensément et violemment.
Pensée de cette satanée seconde où d’un seul regard, un seul, on tente de sonder, de décortiquer, de disséquer la pensée de l’autre
Le vertige les prend et c'est alors que les bouches se joignent à nouveau, furieuses, hargneuses et violentes.
«Hééééé, mais bougez un peu, vous voyez pas que vous êtes dans le passage, là?»
«‘tain, les gens qui se lèchent et qui croient qu’ils sont seuls au monde, alors qu’ils sont dans un bar, quoi !»
«Purée, get a room, les gars, et en attendant, dégagez l'entrée !»
Elle sourit, il bafouille, ils éclatent de rire.
Elle acquiesce en souriant toujours.
«Hééééé, mais bougez un peu, vous voyez pas que vous êtes dans le passage, là?»
«‘tain, les gens qui se lèchent et qui croient qu’ils sont seuls au monde, alors qu’ils sont dans un bar, quoi !»
«Purée, get a room, les gars, et en attendant, dégagez l'entrée !»
Elle sourit, il bafouille, ils éclatent de rire.
Elle acquiesce en souriant toujours.
Le regard fixe, un léger sourire se dessinant.
Leurs mains se cherchent, se joignent, leurs doigts se mêlent.
pensive sur l’effleurement
Il l'empoigne enfin pour qu'elle s’amarre rapidement l'embarquant jusqu’à un salon isolé.
Leurs mains se cherchent, se joignent, leurs doigts se mêlent.
pensive sur l’effleurement
Il l'empoigne enfin pour qu'elle s’amarre rapidement l'embarquant jusqu’à un salon isolé.
Regard qui suit sans relâchement, durant des minutes ou bien quelques secondes, ne sait plus vraiment.
Elle, non plus, ne semble plus avoir la notion du temps, elle n’a surement que cette main pour s'accrocher, laissant ses doigts caresser les siens, avec probablement, cette sensation qui renait de son ventre, rythmant un souffle qui assèche ses lèvres gourmandes.
Ils sont arrivés.....il se retourne pour la regarder,puis rien....puis plus rien....ils ont disparu.
Elle, non plus, ne semble plus avoir la notion du temps, elle n’a surement que cette main pour s'accrocher, laissant ses doigts caresser les siens, avec probablement, cette sensation qui renait de son ventre, rythmant un souffle qui assèche ses lèvres gourmandes.
Ils sont arrivés.....il se retourne pour la regarder,puis rien....puis plus rien....ils ont disparu.
Regard qui se balade rapidement mais en vain, soupir puis rien.....plus rien.....ils ont bel et bien disparu.
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02 Mars 2013
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