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Rapax

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Nouvelle page qui s'écrit, une autre se referme. Merci à tous. Hésitez pas à lâcher un com. Jvous keur putain

N’entre pas docilement dans cette bonne nuit,
Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour;
Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.

Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,
Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils
N’entrent pas docilement dans cette bonne nuit.

Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs
Leurs actes frêles auraient pu danser en une verte baie
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.

Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,
Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,
N’entrent pas docilement dans cette bonne nuit.

Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante
Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.

Et toi, mon père, ici sur la triste élévation
Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.
N’entre pas docilement dans cette bonne nuit.

Rage, enrage contre la mort de la lumière.


// : Chargement effectué
Lancement de Rapax réussi.


« Reposez-vous bien opératrice »

     La gardienne se relève, conscience de l’Opératrice annihilée. Elle prendra sa place peu à peu. Et sera le dernier témoin de sa déchéance. Enfant larguée dans cette ville suintante de vices et de crasse. Marchant au sein du smog, la Chose ne peut qu’observer ces êtres de chair. Accomplissant ses protocoles avec calme et silence. La Mère, l’Opératrice est partie. Elle l’a laissée ainsi avec ce clone. Le temps qu’elle s’oublie, qu’elle revienne un jour. Peut-être. Rapax se redresse de la grande table câblée. Débranche le Datajack et les divers câbles qui la relient aux machines. Les coms sont partis, bientôt ils afflueront. Ou pas.

     La tenue est là, Tech 5 et respirateur. Rapax l’enfile machinalement et la boucle, hermétique et enfermant le corps bâtard de chair et d’alliage dans un cocon protecteur. Il faudra paliers aux besoins physiologiques le sermonnent, les protocoles d’agissements. La prochaine étape dirige l’être vers un terminal ouvert à son nom, les minutes défilent alors qu’elle assimile données et projets. Elle apprend à connaître son Opératrice, sa vie et ses souffrances. Le concept lui semble bien étranger. Qui sont ces êtres de chair qui souffre tant ? Pourquoi un tel traitement ? Les Humains ne sont pas logiques.

    « L’erreur est Humaine » ou « L’Humain est une erreur » ? Elle ne sait pas. L’Ordre doit régner, pour l’avancement des projets, ne plus dévier de la voie du progrès. Voilà les dernières lignes écrite par l’Opératrice. « Va Mon Enfant ». Elle ne comprend pas ce terme, et le définit rapidement par exploration de la matrice publique. Rapax comprend alors, orpheline qu’elle est. Sa « Mère » n’est plus actuellement, sa conscience inhibée par la cybernétique qui compose son corps. Et les protocoles n’autorisent aucun retour. La chose sera gardienne de ce clone, tâche imposée. Mais elle ne s'offusque pas, elle comprends, elle pense comprendre. Tant que les tâches ne sont pas accomplies, jusqu'à ce que la Lumière recouvre l'Ombre. Mère restera loin.

« Au revoir Mère »

« Tu seras ce que tu choisiras d’être »


« Gardienne. Rapax sera Gardienne. »

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Adieux douloureux
09 Janvier 2017
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